Vers une meilleure prise en charge du trauma crânien
Résumé
Dans des conditions normales et à défaut de pouvoir le stocker, le cerveau ne supporte pas d'être privé d'oxygène plus de quelques minutes sans risque de provoquer de graves séquelles. Après un accident (traumatisme crânien ou accident vasculaire cérébral (AVC)), c'est donc l'oxygénation cérébrale que les équipes d'urgence et les médecins tentent de restaurer le plus rapidement possible. Plus les médecins seront rapides et précis, plus les chances de récupérer seront grandes. Une équipe multidisciplinaire au sein de des Neurosciences de Grenoble (GIN, Inserm / Université Grenoble Alpes / CHU de Grenoble) associant physiciens, biologistes et médecins (neurologues et anesthésistes-réanimateurs) a mis au point une nouvelle approche pour mesurer l’oxygénation cérébrale grâce à l'IRM. En plus d'être non invasive, cette technique identifie précisément les zones du cerveau les moins oxygénées. Elle pourrait à terme guider les interventions thérapeutiques pour les rendre plus précises, moins risquées et plus efficaces. Ces résultats sont publiés dans la revue Journal of Cerebral Blood Flow and Metabolism.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Vers une meilleure prise en charge du trauma crânien. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 18 juillet, 2014, 3 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous