Cancer du sein : les acides gras trans incriminés
Résumé
Deux équipes de l’Inserm et de l’Institut Gustave Roussy se sont associées pour mener une étude épidémiologique portant sur la cohorte française de femmes adhérentes de la Mutuelle Générale de l’Education Nationale (E3N). Les chercheurs montrent que le risque de cancer du sein est presque doublé chez les femmes ayant des taux sanguins élevés d’acides gras trans. Les acides gras trans incriminés sont ceux d’origine industrielle (produits manufacturés, pains industriels, viennoiserie, gâteaux, chips, pâtes à pizzas). Par ailleurs, contrairement à ce qui a été montré dans des études asiatiques, ces travaux ne mettent pas en évidence d’effet protecteur des acides gras oméga 3 d’origine marine sur le risque de cancer du sein.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Cancer du sein : les acides gras trans incriminés. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 9 avril, 2008, 3 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous