Personnes déprimées : un cerveau qui travaille trop !
Résumé
Résultat de recherche Une équipe de chercheurs de l’Inserm et du CNRS vient de montrer, par imagerie cérébrale, que les sujets déprimés activent davantage leur cerveau et fournissent un effort plus soutenu que les sujets non déprimés lors de tâches de mémorisation à court terme. De la même manière qu’un athlète s’engagerait dans un marathon au rythme d’un 100 mètres, cette mobilisation excessive des ressources cérébrales expliquerait l’épuisement précoce à l’effort lié à la dépression. Ces résultats, publiés dans la revue Neuroimage du mois de juillet, vont à l’encontre des données suggérant que les troubles intellectuels des déprimés sont causés uniquement par une activité cérébrale réduite au repos.
Pour citer ce document
Bureau de presse INSERM. Personnes déprimées : un cerveau qui travaille trop !. Communiqué de presse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 01 août, 2005, 2 p ; numérisé sous le format PDF. URI :voir ci-dessous