Introduction
Résumé
Paul de Brem L’émergence de la biologie de synthèse s’accompagne du développement d’initiatives originales comme le concours iGEM (International genetically engineered machine)1 organisé par le MIT (Massachusetts Institute of technology, Boston, Éats-Unis) et destiné aux étudiants de premier et second cycle. L’objectif est de combiner des composants biologiques en kit - les « biobriques ou biobricks » - pour construire des circuits génétiques synthétiques destinés à fonctionner dans des cellules vivantes. Le mouvement DIY biology (Do-it-yourself biology) est né aux États-Unis en 2008. Il a pour but de développer une biologie dite « de garage », à l’instar de l’informatique de garage d’il y a quelques décennies. Cette biologie pourrait se réaliser chez soi, en dehors des universités. Ouverte à tous, elle serait plus démocratique. Cette deuxième session permettra d’interroger ces deux initiatives, qui dessinent un embryon de culture biologique synthétique.
Pour citer ce document
Paradeise, Catherine ; Introduction, Med Sci (Paris), 2013, Vol. 29, N° HS ; p. 26-27 ; DOI : 10.1051/medsci/201329s206