Candidoses associées aux cathéters : Quelle place pour les verrous antifongiques ?
Date
2012Auteur
Cateau, Estelle
Rodier, Marie-Hélène
Imbert, Christine
Metadata
Afficher la notice complèteRésumé
La présence de biofilms fongiques associés aux surfaces de dispositifs médicaux implantés, tels que les cathéters, représente un facteur de risque majeur de développer une candidémie. De plus, les levures de ces biofilms ont une sensibilité diminuée aux antifongiques. Depuis peu, une nouvelle approche thérapeutique a émergé, la lock therapy ou « traitement verrou », qui repose sur l’utilisation de solutions antimicrobiennes à forte concentration, instillées dans la lumière du cathéter et laissées en place pendant 8 à 12 h. Des travaux, réalisés in vitro ou in vivo, ont porté sur l’évaluation de l’efficacité de verrous antifongiques utilisant l’amphotéricine B, un azolé ou des échinocandines. Les résultats, prometteurs pour certaines molécules, permettront de discuter la pertinence de l’utilisation de cette technique. Fungal biofilms associated with inserted medical devices such as catheters, represent a major risk factor for candidemia. In addition, these biofilm yeasts show a decreased susceptibility to antifungal agents. Recently, a new therapeutic approach has emerged, the “lock therapy”, based on the use of high concentrations of antimicrobials, instilled into the lumen of the catheter and left in place for 8 to 12 h. In vitro or in vivo studies have evaluated the interest of antifungal locks using amphotericin B, an azole or echinocandins. The promising results will permit us to discuss the relevance of this technique.
Pour citer ce document
Cateau, Estelle ; Rodier, Marie-Hélène ; Imbert, Christine ; Candidoses associées aux cathéters : Quelle place pour les verrous antifongiques ?, Med Sci (Paris), 2012, Vol. 28, N° 8-9 ; p. 740-745 ; DOI : 10.1051/medsci/2012288016