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dc.contributor.authorLe Breton, David-
dc.date.accessioned2018-01-23T14:57:02Z
dc.date.available2018-01-23T14:57:02Z
dc.date.issued2011
dc.identifier.citationLe Breton, David ; Images culturelles du corps : Entre organisme et chair, Med Sci (Paris), 2011, Vol. 27, N° 3 ; p. 311-314 ; DOI : 10.1051/medsci/2011273311
dc.identifier.issn1958-5381
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10608/7545
dc.description.abstractLe corps est une réalité changeante d’une société à une autre, les images qui le définissent, les systèmes de connaissance qui cherchent à en élucider la nature, les rites qui le mettent socialement en scène, les performances qu’il accomplit sont étonnamment variées, contradictoires même. Le corps n’est pas une collection d’organes et de fonctions agencées selon les lois de l’anatomie et de la physiologie, mais d’abord une structure symbolique. En d’autres termes, le savoir biomédical, le savoir officiel du corps dans nos sociétés occidentales, est une représentation du corps parmi d’autres, efficace dans les pratiques qu’il soutient. Mais sont également efficaces dans les médecines qu’elles sous-tendent les visions bien différentes du corps élaborées au sein d’autres cultures. Selon les sociétés, l’homme est créature de chair et d’os régie par les lois anatomo-physiologiques ou lacis de formes végétales comme dans la culture canaque, autant de sociétés, autant de représentations et d’actions différentes reposant sur ces savoirs. Nos propres sociétés occidentales, envahies par les innombrables médecines douces ou parallèles, l’importation de disciplines venues d’ailleurs telles que le yoga, etc., sont là autant de modèles contradictoires du corps humain, avec lesquels chaque acteur bricole par collage la vision qu’il se fait de lui-même. Même dans nos sociétés aucune représentation du corps ne fait finalement l’unanimité.fr
dc.description.abstractIn the social and historical plan, the « body » is not still a datum of evidence. This formulation with a dualist connotation does not appear in all the human societies, certain do not distinguish the man from his flesh. The body is rather a question than an answer, a misleading evidence which reveals a multitude of different representations which assign to it a position determined within the general symbolism of the society, dependent on a social status, on a vision of the world, and inside this last one on a definition of the person. The body is a changeable reality from a society to an other one : the images which define it, the systems of knowledge which clarify its nature, the accomplished performances are strickingly diverse, contradictory. The body is a symbolic construction. It seems to be obvious, but nothing is more imperceptible.en
dc.language.isofr
dc.publisherÉditions EDK/Groupe EDP Sciences
dc.relation.ispartofForum
dc.rightsArticle en libre accèsfr
dc.rightsMédecine/Sciences - Inserm - SRMSfr
dc.sourceM/S. Médecine sciences [ISSN papier : 0767-0974 ; ISSN numérique : 1958-5381], 2011, Vol. 27, N° 3; p. 311-314
dc.subject.meshCaractéristiques culturellesfr
dc.subject.meshCorps humainfr
dc.subject.meshHumainsfr
dc.titleImages culturelles du corps : Entre organisme et chairfr
dc.title.alternativeCultural images of the bodyen
dc.typeArticle
dc.contributor.affiliationProfesseur de sociologie à l’Université de Strasbourg, Membre de l’Institut universitaire de France, faculté des sciences sociales, 22, rue René Descartes, 67084 Strasbourg Cedex, France
dc.identifier.doi10.1051/medsci/2011273311
dc.identifier.pmid21447306


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