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dc.contributor.authorWeill, François-Xavier-
dc.date.accessioned2017-09-21T13:11:00Z
dc.date.available2017-09-21T13:11:00Z
dc.date.issued2010
dc.identifier.citationWeill, François-Xavier ; La fièvre typhoïde n’est plus aussi simple à soigner, Med Sci (Paris), 2010, Vol. 26, N° 11 ; p. 969-975 ; DOI : 10.1051/medsci/20102611969
dc.identifier.issn1958-5381
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10608/7408
dc.description.abstractLa fièvre typhoïde est une maladie sévère et l’introduction d’une antibiothérapie efficace par le chloramphénicol en 1948 a été un progrès considérable. Dès les années suivantes, des souches de Salmonella enterica sérotype Typhi résistantes à cet antibiotique ont été isolées. Ce même phénomène s’est produit après l’introduction des aminopénicillines et du cotrimoxazole. Au cours de la deuxième moitié des années 1980, des souches multirésistantes (MR) à ces trois classes d’antibiotiques ont émergé puis envahi le sous-continent indien et l’Asie du Sud-Est. Dans les années 1990, toujours en Asie, ces souches MR sont devenues résistantes à l’acide nalidixique avec une sensibilité diminuée à la ciprofloxacine (CipSD), vraisemblablement secondaire à l’utilisation massive de fluoroquinolones. Ces souches CipSD qui peuvent être la cause de mauvaises réponses thérapeutiques, voire d’échecs, avec les fluoroquinolones, sont d’identification difficile au laboratoire. Seule une détermination de la CMI (concentration minimale inhibitrice) de la ciprofloxacine permet un diagnostic de certitude (CMI comprise entre 0,125 et 1 mg/l). Récemment, quelques souches hautement résistantes aux traitements de première intention, fluoroquinolones et céphalosporines de troisième génération, ont été identifiées, toujours en provenance d’Asie.fr
dc.description.abstractThe introduction of chloramphenicol in 1948 revolutionised the outcome of typhoid fever but chloramphenicol-resistant strains of Salmonella enterica serotype Typhi were reported just two years later. Resistance followed also the introduction of ampicillin and cotrimoxazole. During the second half of the 1980s, strains resistant to the three first-line antimicrobial agents, chloramphenicol, ampicillin and co-trimoxazole emerged and spread rapidly throughout the Indian subcontinent and South East Asia. During the 1990s when fluoroquinolones had become a first-line treatment for typhoid fever, these multi drug resistant (MDR) strains acquired an additional resistance to nalidixic acid with decreased susceptibilities to ciprofloxacin (CIPDS) (MIC range, 0.125-1 mg/l). Considerable data have now accumulated to suggest that infections due to CIPDS strains may not respond satisfactorily to therapy with ciprofloxacin or ofloxacin. Furthermore, identification of such CIPDS strains in clinical laboratories is not easy without determination of MIC of ciprofloxacin. Recently, several isolates highly resistant to ciprofloxacin or to extended-spectrum cephalosporins of Asian origin have been reported.en
dc.language.isofr
dc.publisherEDK
dc.relation.ispartofResistance aux antibiotiques : un enjeu international
dc.rightsArticle en libre accèsfr
dc.rightsMédecine/Sciences - Inserm - SRMSfr
dc.sourceM/S. Médecine sciences [ISSN papier : 0767-0974 ; ISSN numérique : 1958-5381], 2010, Vol. 26, N° 11; p. 969-975
dc.subject.meshAmpicillinefr
dc.subject.meshusage thérapeutiquefr
dc.subject.meshAntibactériensfr
dc.subject.meshChloramphénicolfr
dc.subject.meshCiprofloxacinefr
dc.subject.meshpharmacologiefr
dc.subject.meshRésistance aux substancesfr
dc.subject.meshMultirésistance aux médicamentsfr
dc.subject.mesheffets des médicaments et des substances chimiquesfr
dc.subject.meshphysiologiefr
dc.subject.meshHumainsfr
dc.subject.meshSalmonella typhifr
dc.subject.meshisolement et purificationfr
dc.subject.meshAssociation triméthoprime-sulfaméthoxazolefr
dc.subject.meshFièvre typhoïdefr
dc.subject.meshtraitement médicamenteuxfr
dc.titleLa fièvre typhoïde n’est plus aussi simple à soignerfr
dc.title.alternativeTyphoid fever: facing the challenge of resistant strainsen
dc.typeArticle
dc.contributor.affiliationInstitut Pasteur, Centre national de référence des Salmonella, unité des bactéries pathogènes entériques, 28, rue du docteur Roux, 75724 Paris cedex 15, France
dc.identifier.doi10.1051/medsci/20102611969
dc.identifier.pmid21106179


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