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dc.contributor.authorDumitrescu, Oana-
dc.contributor.authorDauwalder, Olivier-
dc.contributor.authorBoisset, Sandrine-
dc.contributor.authorReverdy, Marie-Élisabeth-
dc.contributor.authorTristan, Anne-
dc.contributor.authorVandenesch, François-
dc.date.accessioned2017-09-21T13:10:59Z
dc.date.available2017-09-21T13:10:59Z
dc.date.issued2010
dc.identifier.citationDumitrescu, Oana ; Dauwalder, Olivier ; Boisset, Sandrine ; Reverdy, Marie-Élisabeth ; Tristan, Anne ; Vandenesch, François ; Résistance aux antibiotiques chez Staphylococcus aureus : Les points-clés en 2010, Med Sci (Paris), 2010, Vol. 26, N° 11 ; p. 943-949 ; DOI : 10.1051/medsci/20102611943
dc.identifier.issn1958-5381
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10608/7405
dc.description.abstractStaphylococcus aureus a un fort pouvoir adaptatif et a développé différents mécanismes de résistance aux antistaphylococciques. Plus de 90 % des souches produisent une pénicillinase. L’oxacilline reste active contre ces souches, mais des staphylocoques hospitaliers, et plus récemment communautaires (présents hors de l’hôpital), ont développé une résistance croisée entre les pénicillines M (méticilline, oxacilline) et les autres β-lactamines par la production d’une protéine, la PLP2a, liant les pénicillines (PLP) et ayant une faible affinité pour ces composés. Le gène codant la PLP2a, mecA, est porté par un élément chromosomique qui contient également d’autres gènes de résistance aux métaux lourds et à d’autres antibiotiques, ceci expliquant le profil de multirésistance des SARM (S. aureus résistant à la méticilline) hospitaliers. En revanche, les SARM communautaires (SARM-C) ne sont résistants, outre à la méticilline, qu’à la kanamycine, à l’acide fusidique et aux tétracyclines. Ce profil est caractéristique du SARM-C européen ST80 qui possède les gènes codant pour un facteur de virulence particulier, la leucocidine de Panton Valentine1. Les glycopeptides vancomycine et teicoplanine sont des alternatives à l’oxacilline en cas de résistance ou d’intolérance. Cependant, des souches de sensibilité diminuée aux glycopeptides sont rapportées. Leur détection est difficile mais nécessaire, car l’augmentation progressive des concentrations minimales inhibitrices (CMI) de vancomycine pour des souches considérées jusqu’à présent comme sensibles semble corrélée à une mauvaise évolution sur le plan clinique.fr
dc.description.abstractStaphylococcus aureus has a strong adaptive capacity and thus acquired various types of resistance to antistaphylococcal agents. More than 90 % of isolates produce a penicillinase. Oxacillin remains active against these strains, but hospital associated staphylococci and more recently community acquired staphylococci have developed crossed resistance between methicillin (MRSA), oxacillin and other beta-lactams by production of a penicillin binding protein (PBP) with low affinity for betalactams, PBP2a. The gene encoding PBP2a, mecA is carried by a chromosomal element which also contains other resistance genes to heavy metals and other antibiotics thus explaining the multiresistant profile of hospital associated MRSA. By contrast, community acquired MRSA (CA-MRSA) are only resistant to kanamycin, fusidic acid and tetracycline, in addition to methicillin. This profile is specific of the European CA-MRSA ST80 clone which also encodes for a very particular virulence factor, the Panton-Valentine leukocidin. Glycopeptides, vancomycin and teicoplanin, are alternatives to oxacilline in case of resistance or intolerance. Strains with decreased susceptibility to glycopeptides have been reported. Their detection is difficult but necessary because vancomycin MIC creep seems linked to poor outcome in patients.en
dc.language.isofr
dc.publisherEDK
dc.relation.ispartofResistance aux antibiotiques : un enjeu international
dc.rightsArticle en libre accèsfr
dc.rightsMédecine/Sciences - Inserm - SRMSfr
dc.sourceM/S. Médecine sciences [ISSN papier : 0767-0974 ; ISSN numérique : 1958-5381], 2010, Vol. 26, N° 11; p. 943-949
dc.subject.meshAntibactériensfr
dc.subject.meshpharmacologiefr
dc.subject.meshÉléments transposables d'ADNfr
dc.subject.meshgénétiquefr
dc.subject.meshADN bactérienfr
dc.subject.meshRésistance microbienne aux médicamentsfr
dc.subject.meshGénome bactérienfr
dc.subject.meshGlycopeptidesfr
dc.subject.meshRecombinaison génétiquefr
dc.subject.meshStaphylococcus aureusfr
dc.subject.mesheffets des médicaments et des substances chimiquesfr
dc.titleRésistance aux antibiotiques chez Staphylococcus aureus : Les points-clés en 2010fr
dc.title.alternativeStaphylococcus aureus resistance to antibiotics: key points in 2010en
dc.typeArticle
dc.contributor.affiliationCentre national de référence des staphylocoques, Inserm U851, IFR128, Université Lyon 1, rue Guillaume Paradin, 69372 Lyon Cedex 08, France
dc.contributor.affiliationHospices civils de Lyon, Centre de biologie et de pathologie Est, Institut de microbiologie, Laboratoire de bactériologie, 59, boulevard Pinel, 69677 Bron, France
dc.identifier.doi10.1051/medsci/20102611943
dc.identifier.pmid21106176


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