Le saturnisme infantile a régressé au cours des dernières années, mais n’a pas totalement disparu puisque 500 nouveaux cas d’enfants dont la plombémie dépasse le seuil de 100 microgrammes par litre sont signalés chaque année en France. Tous les enfants touchés par le saturnisme sont-ils dépistés ? Le repérage des facteurs de risque au cours des bilans de santé de l’enfant est-il suffisant ? Comment aider les médecins dans ce repérage ? Quels seraient les outils à mettre à leur disposition ? Faut-il développer une stratégie de dépistage ciblé ? La Direction générale de la santé a sollicité l’Inserm et l’InVS pour traiter de cette problématique dans le cadre d’une expertise opérationnelle.

Grâce à l’expérience acquise par les professionnels mobilisés dans la lutte contre le saturnisme au cours des dix dernières années, quelques principes d’actions ont pu être définis et sont présentés dans cet ouvrage ainsi qu’un bilan des actions de dépistage menées en France. Par ailleurs, l’évolution des connaissances sur les effets du plomb aux faibles doses ouvre une nouvelle réflexion sur la question du seuil de plombémie nécessitant une intervention en santé publique.

Dans cette expertise

Rapport complet, 300 p. :

"Inserm (dir.). Saturnisme : Quelles stratégies de dépistage chez l'enfant? Rapport. Paris : Les éditions Inserm, 2008, XIII- 300p. -(Expertise collective) -http://hdl.handle.net/10608/106"
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Groupe d'experts et auteurs

  • Philippe BRETIN, Département santé-environnement, Institut de veille sanitaire (InVS), Saint Maurice
  • Olivier CHANEL, CNRS, Groupement de recherche en économie quantitative d’Aix-Marseille (Greqam)
  • Jacques CHEYMOL, Pédiatre libéral, Clichy
  • Benoît COTTRELLE, Cellule interrégionale d’épidémiologie, Drass Auvergne
  • Christophe DECLERCQ, Observatoire régional de la santé du Nord-Pas-de- Calais, Lille
  • Marcelle DELOUR, PMI, Direction des familles et de la petite enfance de Paris, Comité de pilotage régional du Système de surveillance du saturnisme infantile en Île-de-France
  • Catherine DOLLFUS, Oncologie pédiatrique, Hôpital Armand Trousseau, Paris
  • Tarik EL MRINI, Cellule prévention et gestion des crises, IRDS-Drass Alsace
  • David FRIEDRICH, Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) de la Vienne, Poitiers
  • Luc GINOT, Service communal d’hygiène et de santé d’Aubervilliers
  • Philippe GLORENNEC, École des hautes études en santé publique, Rennes
  • Odile KREMP, Clinique de pédiatrie St Antoine, Lille et InVS, Saint Maurice
  • Catherine ROUSSEAU, Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) du Rhône, Lyon
  • Marie-Josèphe SAUREL-CUBIZOLLES, unité Inserm 149, Recherches épidémiologiques en santé périnatale et santé des femmes, Villejuif
Coordination scientifique, éditoriale, bibliographique et logistique
  • Fabienne BONNIN, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Philippe BRETIN, épidémiologiste, Département santé-environnement, Institut de veille sanitaire (InVS), Saint Maurice
  • Catherine CHENU, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Jeanne ÉTIEMBLE, directrice, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Cécile GOMIS, secrétaire, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Marie-Thérèse LABRO, chargée d’expertise, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Anne-Laure PELLIER, attachée scientifique, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris
  • Chantal RONDET-GRELLIER, documentaliste, Centre d’expertise collective de l’Inserm, Faculté de médecine Xavier-Bichat, Paris