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dc.contributor.authorLe Roux, Thomas
dc.contributor.editorComité pour l’histoire de l’Insermfr
dc.date.accessioned2023-01-24T15:30:17Z
dc.date.available2023-01-24T15:30:17Z
dc.date.issued2022fr
dc.identifier.citationLe Roux, Thomas . Pollution et santé : la science au service de l'industrie, 1770-1860. Les Cahiers du Comité pour l’histoire de l’Inserm [ISSN papier : 2724-7651 ; ISSN numérique : 2534-6121], 2022, n°4, Vol. 1/2, p. 41-47 URI :voir ci-dessousfr
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10608/12441
dc.descriptionPerçues comme nocives et dangereuses pour la santé au XVIIIe siècle, les émanations des ateliers et usines sont réduites et traquées par les polices urbaines avant l'avènement de la révolution industrielle. À ce titre, le charbon de terre est interdit dans la plupart des villes d'Europe (Royaume-Uni excepté), et les mauvaises odeurs sont considérées comme véhicules des miasmes infectieux par une médecine néohippocratique dominante. Cette vision qui appuie une action publique répressive est bouleversée par la révolution chimique de la fin du XVIIIe siècle. Non seulement les chimistes démontrent que les odeurs de putréfactions ne sont pas dangereuses pour la santé, mais ils assimilent les gaz de l'industrie chimique et le soufre contenu dans le charbon de terre à des agents de désinfection. Proches du monde industriel, les hygiénistes s'appuient sur ces recherches scientifiques pour relativiser les impacts sanitaires des nuisances et pollutions industrielles au cours du XIXe siècle. Ils participent ainsi à la légitimité du monde industriel, malgré des voix médicales dissonantes qui alertent sur l'accroissement des risques.fr
dc.descriptionPollution and health: science at the service of industry, 1770-1860.en
dc.descriptionIn the 18th century, emanations from workshops and factories were perceived as harmful and dangerous to health, and were reduced and tracked down by the urban police before the advent of the industrial revolution. For this reason, coal was banned in most European cities (except in the United Kingdom), and bad odours were considered as vectors of infectious miasmas by the dominant neo-hippocratic medicine. This vision, which favored repressive public action, was overturned by the chemical revolution of the late 18th century. Not only did chemists demonstrate that the odors of putrefaction were not dangerous to health, but they assimilated the gases of the chemical industry and the sulfur contained in the coal to disinfecting agents. Close to the industrial world, the hygienists relied on this scientific research to relativize the health impacts of industrial pollution and nuisances during the 19 th century. They thus contributed to the legitimacy of the industrial world, despite dissonant medical voices warning of the increasing risks.en
dc.language.isofrfr
dc.publisherInstitut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)fr
dc.rightsArticle en libre accès
dc.sourceLes Cahiers du Comité pour l’histoire de l’Inserm [ISSN papier : 2724-7651 ; ISSN numérique : 2534-6121], 2022, n°4, Vol. 1/2, p. 41-47fr
dc.subjectSantéfr
dc.subjectIndustriefr
dc.subjectPollutionfr
dc.subjectSciencefr
dc.subjectEnvironnement/Healthfr
dc.subjectIndustryfr
dc.subjectPollutionfr
dc.subjectSciencefr
dc.subjectEnvironmentfr
dc.titlePollution et santé : la science au service de l'industrie, 1770-1860fr
dc.title.alternativefr
dc.typeArticlefr


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