MS 2006 num. 02
http://hdl.handle.net/10608/5395
2024-03-28T12:11:20ZPratiques de la recherche biomédicale et pratiques thérapeutiques : À qui appartient le corps humain ?
http://hdl.handle.net/10608/5715
Pratiques de la recherche biomédicale et pratiques thérapeutiques : À qui appartient le corps humain ?
Gaille-Nikodimov, Marie
À qui appartient le corps humain ? La question s’est posée autrefois en droit comme en fait à propos des pratiques esclavagistes ; elle connaît une nouvelle actualité dans le contexte de la recherche biomédicale et des pratiques thérapeutiques contemporaines depuis une cinquantaine d’années. On peut donner à cette interrogation une réponse inspirée de divers points de vue, disciplines ou positions dans la société, faire intervenir les traditions philosophiques, théologiques, les pensées morales, mais aussi les théories politiques appliquées au domaine de la santé publique, le langage du droit et celui de l’économie. Dans cette pluralité de discours, le droit requiert une attention particulière en raison du rôle essentiel qu’il joue dans le fonctionnement des institutions démocratiques et de la relative opacité de son langage pour le non-spécialiste. Le corps est-il le substrat de la personne ou « une chose » que l’on peut s’approprier ? Est-il « une chose » au même titre qu’une voiture que l’on peut acheter ou vendre, ou est-il un bien non commercialisable ? Entre ces deux options semble se jouer la protection juridique du corps humain. On s’attache dans cet article à élucider leurs signification et portée respectives.; Who owns the human body ? This issue has been formerly raised about the status of the slave. Today, it has become a prominent stake for when reflecting on biomedical research and healthcare practices. In our cultures, many answers may be given to this question : they are derived from philosophical or theological traditions ; they are borrowed from anthropological, sociological or psychological knowledge ; they may be formulated in a moral or political perspective. All of them give different insights and reveal one of the various dimensions of the question. When examining the status of the body and its relation to the human subject in the various stages of his/her life (including his/her death), one of the main difficulties is to deal with each of these answers and to understand how they meet and interact in the public debate. Another matter is related to the fact that law also plays a crucial role in the process of giving an answer to this question. In our book, À qui appartient le corps humain ? Médecine, politique et droit (Paris, Belles Lettres, 2004), Claire Crignon-De Oliveira and I have tried to deal with both difficulties. In this article, I focus on the meaning of the various law traditions. In western world, the laws are all derived, up to a certain extent, from the Roman tradition. Whether they have chosen to consider the human body as a property or to associate the body to the person, they have taken very different options. However, an examination of the ways laws are elaborated on this topic shows that these two conceptions can meet in unexpected manners and that lawmaking can give creative answers to both the problem of protecting the person and to the requirements of biomedical research and healthcare practices.
2006-01-01T00:00:00ZChroniques bioéthiques (11) : Cloningate ? La publication scientifique et le clonage thérapeutique face à la mystification Hwang
http://hdl.handle.net/10608/5716
Chroniques bioéthiques (11) : Cloningate ? La publication scientifique et le clonage thérapeutique face à la mystification Hwang
Chneiweiss, Hervé
2006-01-01T00:00:00ZProgrès scientifiques et nouvelles armes biologiques
http://hdl.handle.net/10608/5713
Progrès scientifiques et nouvelles armes biologiques
Berche, Patrick
Les armes biologiques sont différentes des armes conventionnelles, car les germes vivants détiennent un extraordinaire et imprévisible potentiel de multiplication, de propagation et de variation génétique au cours de leur diffusion dans une population sensible. Aux pathogènes naturels (armes de 1re génération), seuls utilisés dans le passé (variole, peste, charbon, toxines…), s’ajoutent des menaces nouvelles liées aux rapides progrès des connaissances scientifiques et à leur diffusion exponentielle sur Internet. Il est aujourd’hui possible de synthétiser des micro-organismes à partir de leurs séquences in silico (poliovirus, influenza…), « désanctuarisant » certains agents très dangereux conservés par quelques laboratoires de haute sécurité (virus Ebola…). Les germes pathogènes sont améliorables par manipulation génétique, les rendant plus résistants ou plus virulents (armes de 2e génération). Enfin, on peut créer de novo des agents infectieux nouveaux par « évolution moléculaire dirigée » (armes de 3e génération), aux effets potentiellement dévastateurs pour des populations « naïves ». La fabrication d’armes biologiques ne requiert pas d’importants moyens techniques et est accessible aux terroristes, notamment du fait de leur faible coût et de leur facilité d’emploi. Si les conséquences destructrices sont difficilement prévisibles, on sait que les dégâts psychologiques et sociaux seront considérables, du fait de la forte charge émotionnelle dans la population liée à cette transgression par l’homme d’un tabou de la vie.; The biological weapons are different from conventional weapons, because living germs hold an extraordinary and predictable potential for multiplication, propagation and genetic variation during their dissemination in a susceptible population. Only natural pathogens (1rst generation weapons) have been used in the past (smallpox virus, plague, anthrax, toxins…). However, new threats are emerging, due to the rapid progress of scientific knowledge and its exponential worldwide diffusion. It is possible to synthesize microorganisms from in silico sequences widely diffused on Internet (poliovirus, influenza…), thus resulting in the accessibility of very dangerous virus confined today in high-security laboratories (virus Ebola…). It is possible also to « improve » pathogens by genetic manipulations, becoming more resistant or virulent (2nd generation weapons). Finally, one can now create de novo new pathogens by molecular breeding (DNA shuffling), potentially highly dangerous for naive populations (3rd generation weapons). Making biological weapons does not require too much technological resources and appears accessible to terrorists, due to low cost and easy use. Although the destructive consequences are difficult to predict, the psychological and social damages should be considerable, because of the highly emotional burden in the population associated to the transgression by man of a taboo of life.
2006-01-01T00:00:00ZDes Canadiens « précurseurs de la recherche sur les cellules souches hématopoïétiques » lauréates du prix Lasker
http://hdl.handle.net/10608/5714
Des Canadiens « précurseurs de la recherche sur les cellules souches hématopoïétiques » lauréates du prix Lasker
Germain, Lucie; Larouche, Danielle; Paquet, Claudie
À la fin de l’année 2005, le prestigieux prix Lasker pour la recherche médicale fondamentale a été décerné à deux scientifiques canadiens, les Docteurs Ernest A. McCulloch et James E. Till, qui se sont illustrés par leurs travaux portant notamment sur la capacité des cellules souches à s’auto-renouveler et à se différencier en cellules pouvant présenter de multiples phénotypes.
2006-01-01T00:00:00Z