MINLS TE RE DE LA SANTE PUBLIQUE MONOG RAPHIE DE L'INSTITUT NATIONAL D’HYGIENE N° 13 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS EI A RICKETTSIES CHEZ L'ENFANT DAR1S 1957 VIBTVTE DVCE CO MITE FORTITVDINE COLLEGIVM CIVILE AD SANITATEM Par R. SOHIER M BERNHEM : J. CHAPTAL M. JEUNE avec la collaboration clinique de: MM. JFAN. LARPRE, et de Mme BATISSE. CAMPO, DEION, PRENAT et technique de: M° CHALLUT, CHARDONNET et FREYDIER. M LNIS TERE DE LA SAN TE PU BLIQUE MONOGRAPHIE DE L’INSTITUIT NATIONAL DHYGIENE N° 13 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICKETTSIES CHEZ L'ENFANT PARIS 1 9 5 7 VRTVTE DUCE CO MITE FORTITVDINE COLLEGIVM CIVILE AD SANITATEM Par R. SOHIER M. BERNHEIM : J. CHAPTAL . M. JEUNE avec la colaboration clinique de : MM LEAN LAgage. u parese CAMPO DEION PENAT et techpique de : MIs CHALLUL. CHARDONNET e TREYDIER. MONOGRAPHIES DE L’INSTITUT NATIONAL DUYGIER DÉLA PARUES : N° 1. — Documents statistiques sur la morbidité par cancer dans le monde. por P. F. DENOR, Poris 1983. — fpuse N° 2. - L’conomie de l'alcoolisme, por 1. DEROBERL, Poris 193 Epuise N° 3 - Mortalité urbaine et rurale en france en 1928, 1933 et 1947, par Ch. CANDIOTI et M MOINE, Poris 1983. — PIN: 900 E N° 4 - Contribution à l’étude de l’onophélismne et du poludisme en Corse par C. TQUMANOFE, Poris 1954. — Pix : 1200 f. N° 3. — De la diversité de certoins cancers, por P. F. DENOIX Paris 1984 — fpoisé. N° 6. - La lute préventive contre les malodies infecileuses de l’homme et des onimaux domestiques au moyen des vaccins, por G. RAMON. Paris 1988. — Prix: 1200 E. N° 7. — Etudes de socio-psychiotrie, por H. DUCHENE et coll., Paris 1955 Pix: 900 E. N° 8. — Baoport sur la fréquence et la sensibilitétaux insecticides de pédi. cutus humanus humanus K. tinnaeus, 1738 tonoplura) dons le sud-est de la France, par R. M. NICOUL, Poris 19365. — Prix : 500 F. N° 9. — Etude sur la maladie de Bovilloud et son troitement, por L CHEVALUER. Poris 1056. — Prix 1 100 F. N° 10. — Rapport d’enquête sur la réadaptation fonctionnelle des adules en Frence, por H. G. POUUZAC, Paris 1986. — Prix: 1000 M° 11. — Étude pour l’établissement de rotions alimentaires pour le tubercu¬ leux en sonatorium, par L. VINIT et J. IRÉMQUIERES, Paris 1957. Prix: 1230 F. N° 12. — te cancer chez le noir en Afrique française, par P E DENOIX et J. R. SCHLUMBERGER, Poris 1957-Prix : 1.500 F. EN PRéPARATION : N° 14. — L’osssistance psychiatrique aux malades mentaux d’oriaine nord-afri. caine musulmane en métropole, par G. DAUMEZON. Y. CHAMPION et M° J. CHAMPION-BASSET. Vente des pubicolions ̀ L'INSTITUT NATIONAL D’HYGIENE 3, rue téon-Bonnat, Paris (16° — AUTeuil 32-84. Numéto de chèque postol: Insitul Nationat d’Iivaiène, 902-38 Poris INTRODUCTION SI les bactéries ont été considérées lonatemps comme exclusivement en cquse dans le déterminisme des broncho-pneumopathies de l’enfant, c’est parce que. à la suite de la découverte du rôle pathoaène du pneumocoque, nombre d’autres micro-oraanismes furent identifiés et considérés, pas toujours d’ailleurs avec toutes les preuves désirables, comme intervenant seuls ou en associations diverses dans l’étioloaie des infections aiqvès de l’appareil respiratoire. L’étiologie virale de certaines affections pulmonaires ne fut admise que depuis un quart de siècle, et encore exclusivement chez l’adule et dans des condi¬ tions bien définies, pour la psitacose. Peu après, certes, on isolait le virus arippal et du même coup, admettait son rêle en patboloaie respiratoire, mais parmi des manlfestations aénérales et sans déqaaer netfement son intervention en patholoaie infanille. Il n’est pas exqaéré de dire que l’attention a eté attrée sur les broncho¬ pheumopathies à virus, non par isolement d’un virus pneumotrope, mais par exclusion. En effet, devant des manifestations morbides d’allure infedtieuse qu cours desquelles on n’avait pu apporter la preuve de l’intervention d’un micro¬ oraanisme fiquré et dont les siqnes cliniques avaient certains caractères parti¬ culiers, on créa le terme de « pneumonie primitive atypique », sous-entendant qu’il s’adissait d’une infeclon virole. Et ce, d’autant plus que leur évolution pe paraissait pas influencée par les médications — en particulier, antibtotiques cependant actives sur les bactéries. C’est à partir de cete pneumonie primllve atypique qui devait bientt apparaitre comme un syndrome que l’étude des infeclons à virus de l’apparel resplratoire a été développée, mals en ne suscitant cependant en pédiatrte que peu de r ox. 4 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRGETTSIES CHEZ L’ENTANT Dans l’étude qui va suivre — qui nous a été confiée par le Professeur BUGNARD, Direceur de l’Institut National d’Hyaiène et qui a pu être effectuée ard̂ce à une allocation de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale — nous nous proposons de préciser l’incidence de ces infections à virus pneumotropes chez l’epfant. Initialement, le Professeur aaréqé CHASSAGNE. Chef de la Section d’Epidé¬ mioloaie de l’Institut National d’Hvaiène, nous avait demandé de limiter notre enquête qux nourrissons et petits enfants de moins de 7 ans, mais nous avons cru vtile de l’étendre à tous les d̂des, de la naissance à 16 ans. Avant d’exposer les résultats de cette enquête, un bref chapitre sera consacré à l’historique des broncho-pneumopathies à virus en aénéral, puis deux autres qux méthodes emplovées et qu choix des patients faisant l’objet de cete étude Nous lenons à adresser nos très vifs remerciements à : — Mlle le Docteur BATISSE, qui a eu lacharae de réunir les observations cliniques et les documents pour la rédaction de cet ouvrade. Nous exprimons notre aratitude à : — Mlle PONS, qui a réalisé la présentation iypoaraphique de cet ouvrade en effectuant, en particulier, les tablequx résumant les observations ciniques. PREMIERE PARTIE CHAPITRE PREMIER EVOLUTION DES CONCEPTIONS SUR LES RRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS Bien qu’it soit difficile d’établir la chronoloaie exacte des acquisitions faites dans ce domaine et malaré l’intrication assez fréquente des constatations effectuées par différents chercheurs ou observateurs, nous croyons pouvoir — par souci de clarté — admettre une évolution par étapes qui fera mieux apparaitre ou du moins nous l’espérons — les critères successivement retenus pour prouver le rôle de diff́rents virus à l’oriaine d’un certain nombre d’affections aiquès des voies respiratoires et du poumon. On voudra bien considérer, pour les motifs qui viennent d’être rappelés, qu’il ne s’aait que d’une vue assez schémotique d’un vase champ d’investiaations. En outre, le classement par « étapes» des progrès réalisés doit être considéré comme ne répondant pas exactement à la succession chronoloaique des faits dont bequcoup ont été intriqués. Une première étape peut être qualifée de clinique et épidémioloaique. L’attention est attirée pardes cliniciens et des épidémiologistes sur l’existence d’affections broncho-pulmopaires aiquès ne paraissant pas dues à des microbes fiqurés et avant des caractères cliniques, radioloaiques et épidémioloaiques. sinon pathoanomoniques, du moins dans quelques cas assez nettement définis. Pour certains, on pense que le virus de l’influenza peut être en cquse. ARRAS¬ MITH (1). BOWEN (2), alors que pour d’autres, on incrimine un virus plutêt d’ailleurs par exclusion d’autres étioloaies que par affirmation. On peut citer. sans prétendre en donner une liste complè̂te, des travaux tels que ceux de GALLA¬ CHER (3). ALLEN (4), REMANN (5). SMILEY et colL (6). REIMANN et HAVENS (7). ENEELAND et col (8). LONGLOPE (9), Ils sont svivis de la publication de 8 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A MRUS ET A RICKETSIES CHEZ LENTANT nombreuses études cliniques parmi lesquelles peuvent être rappelées celles de BROWN et coil (19). ENGELHARDT et col (11). COODRCH et col (12). GSEtt et col (13). HAEMIG et col (14), RIVEN et coli (15), BALKE (16). CONTRATTO (17). DREW et col (18), HAIGUT et col (19),. MEAKINS (20). MONTGOMERY et coll (21), VOUNG et coll (2), FAVQUR (23), FRASER (24), GUNDERSEN (25). HIGLEY et col (26). HOBBY (27),. SACHS (8), SMITII (29), BRESLOW (30). EUCHS (31), GROSSMANN (32). KARPEL et col (33), ABERNETHY (34). MCDONALD et col (35). Dans la même période ou peu après, on trouve d’intéressantes revues sur les problemes que pose l’existence de ce que l’on tend à considérer comme une nouvelle entité morbide, telles celles de DINGLE et FINLAND (36), de MactEOD (32), d’OWEN (36), de SCLIMITZ 639), de REIMANIN (49). Quelques épidémies avaient été observées au cours de la décade qui a précédé la deuxième querre mondiale, mais c’est surtout qu cours de celle-c qu’apparaissaient, en particulier dans les camps militaires, de nombreuses et importantes ateintes justifiant la création de la « Commission des Maladies aiquès de l’appareil respiratoire » (65), dont les études devaient apporter une contri¬ bution importante à la connaisance des caractères cliniques, épidémiolodiques et à celle de l’étioloaie des diverses infections broncho-pulmonaires considérées comme de nature virale et en particylier de ce que l’on allait appeler désormais la suite de COLE (41), pUis REMANN (S), la « poneumonie primitive otypiquex. Une deuxième étape dite biolodique est représentée par la mise en évi¬ dence de certaines modificalions humorales qui paraissent accompaaner ou suivre l’évolution des P. A. P. (1). Elles se raimènent essentiellement à la constatation de deux types d’agalutinines dans le sérum des malades : — d’une part, pour les hémalies humoines lorsque la réaction est réalisée à basse température (« cold hemaaalutinin » des auteurs analo-saxons ou « hémaaalutinines à froid » des qufeurs froncais et non pas « aadlutinines froides » comme on l’a trop souvent écrit du fait d’une mauvaise traduction 1) — d’autre part, pour un streptocoque particulier, le sreptocoque M. G. En ce qui concerne les hémaaalutinipes ̀ froid il sufira de rappeler sucinctement que le phénomène déjd vu par LANDSTEINER (692), puis mis en évidence qu cours d’une affection broncho-pulmonaire par CLOUGI et coll (70) a été décrit ensuile qu cours de la P. A. P. par de nombreux quteurs qui ont établ la relation entre ces modifications humorales et les manifestations cliniqves de la maladie et tenté d’en apprécier les conditions d’apparition, la fréquence, et les modalités d’évolution. On pourra se reporter en pariculier aux travqux de PETERSON et col (2). DAMESHEE (45), HORSTMAN et col (4). MEIKCLEIOUN (45), SHONE et colt (46). TURNER et colt (47) (48). HEINTZELMANN et coll (49). HUMPHREY (50), RICH et col (51). SIFFERT et col (52). STRFETER et coIL (53). ERE (54), FIN¬ LAND et col (65) (56) FLORMAN et colt (57). MeNEIL (59). MEILLFIOHN et col (52), SPRINGARN el colt (60). ABERNETHY (G34), HECGGUIN (1), YOUNG (62). (1) tire dsormois Dour P. A. P. :« pneumonie atypique primilivex lerme dénéralemen accepté bien que disculable, du moins en lanqve latine. ÉVOLUTION DES CONCEPTIONS 2 EATON et coll (63). CURNEN et coll (64) et qussi ceux importanis de la C. A. R. D. (1) (65) (66), auxquels s’ajoute le travait plus récent en lanque française de EYQUEM (67) (6g). On était conduit à admetre que le sérum des malades atelnts de P. A. P. contenait souvent des hémaaalutinines à froid et ce d’autant plus fréqvemment et à un titre d’autant plus élevé que l’afection était plus arave. Joutefois chez des patients présentant des manifestations morbides avant les caradères cliniques et épidémioloaiques de la P. A. P., ces hémaaalutinines n’apparaissaient pas sans que l’on puisse expliquer l’absence de celle modification humorale uniquement par la relative bénionité de l’affecion. A peu près dans le même temps, l’atention était atirée sur l’existence d’une qutre variété d’anticorps, les qaalutinines pour le streptocoque M. G. Ce streptocoque particulier isolé par THOMAS et coll (71) du poumon de Six cas mortels de P. A. P., s’il ne semble pas être directement en cause dans le déterminisme de la maladie, a du moins la propriété d’être aaalutiné par le sérum d’un certain nombre de malades ateints de P. A. P, comme l’ont constaté en par¬ ticulier MEIKLEIOHN et coll (72), THOMAS et coll (73), FINLAND et coll (56). FATON (74), FLORMANN et col (57), ABERNETHY (34), FATON et col (63). HORSFALL (75) Comme pour les hémaaalutinines à froid, on constate d’une part que lo fréquence d’apparition et le tifre des aaalutinines pour le streptocoqte M. G. est en relation avec la aravité de la maladie et d’autre part qu’un certain nombre de pafients, paraissant cependant aueints de P. A. P., n’ont pas dans leur sérum ces aadlufinines, du moins à en juaer par les méthodes habiluellement employées. Il convient d’ajouier aux deux constatations importantes qui viennent d’être rappelées et concernent des hémaaalutinines, diverses modifications biolodi¬ ques qui, bien qu’apparemment moins imporiantes, méritent d’être sianalées. Parmi elles, trouvent place les réactions de fixation du complément positives avec certains brovats ou extraits d’oraanes, prises en considération par THOMAS et col (76) et estimées conme sans arande valeur par FELLER (72). HORSFALL (79. Plus intéressantes paraissent être les modifications humorales qui condi¬ tionnent la positivité des réactions sérologiques de la syphilis effectuées avec des anfiaènes de nature cardiolipidique (fixation du complément et floculation). On connait les travaux qui ont conduit FANCONI (79) et HEGGLIN (80) à décrire Un syndrome broncho pathique au cours duquel un tel phénomène a été observé Plus tard, REIN et coll (81). Ft ORMAN et coll (57) ont admis que cetrouble humoral, pouvait apparaitre au cours de certaines affections du type P. A. P. Enfin, il convient de citer le phénomène décrit par LIND et coll (82) relatif à la présence d’aaalytinines dites T (ayant la propriété d’aaalutiner à basse lempérature les hématies traitées par un enzyme du vibrion cholérique), Toulefois. maloré les constatations de BURNET et col (83) et celles de CATEIGNE et col (84), il ne semble pas d’après les recherches que l’un de nous (SOUIER) a effectuées avec PEILLARD et coll (85) qu’elles aient une particulière sianificalion. 10 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHEZ LENFANT Quoi qu’il en soit, cet apport des méthodes bioloaiques contribuait, joint à d’autres critères à l’isolement et à l’identification de ce que l’on considéraif comme une nouvelle entité morbide. L’entité morbide telle qu’elle apparaissait définie dans une troisième étape pouvait être identifiée, du moins dans sa forme lypique, d’après des critères cliniques, radioloaiques, épidémioloaiques, bioloaiques et thérapeutiques : — épidémiologiques : l’évolution dans les collectivités souvent denses — tels que les camps militaires, ou les écoles — mais aussi dans les familles, le développement lent de l’épidémie, la difficulté d’établir la filiation entre les cas probablement du fait de nombreuses formes abortives, frustes ou souvent même inapparentes : — cliniques : comme caractères majeurs le début lent, insidieux, l’impor¬ tance des siqnes fonctionnels, la pauvreté des sianes physiques, l’évolution aique ou subaiqué, mois souvent trainante: — radiologiques : le polymorphisme des ombres, leur prédominance qux bases, l’atteinte non seulement d’un seul mais souvent de plusieurs lobes, les localisations juxta-hilaires, les contours souvent flous des opacilés : — bioloaiques : l’apparition dans le sérum sanquin d’aqalutinines pour les hématies à froid et pour le streptocoque M. G., ainsi que quelques autres modificalions de moindre importance : — thérapeutiques : l’absence apparente d’action — du moins rapide et nete — des sulfamidés et de la pénicilline alors que d’autres antibiotiques (tels que le chloramphénicol ou certaines tétraeyelines ou la spiramycine) semblent. du moins dans certains cas, modifier favorablement l’évolution de l’ipfection. Certes, il ne s’aait la que d’un schéma et l’on ne squrait janorer l’exisence de nombreuses variantes, s’écarfant plus ou moins pour un ou plusieurs des cri¬ tères adoptés de la forme la plus typique. Toutefois, cete dernière se présentait comme une entité morbide distincte de celles antérievrement isolées et il était justifié d’en rechercher l’étiologie. La qvatrième étape est celle qu cours de laquelle de nombreux expéri¬ mentaleurs ientèrent d’isoler un qaent pathoaène, ou plus exactement et confor¬ mément aux hypothèses précédemment formulées, un virus. l n’est pas possible dans le cadre de ce bref rappel de citer toutes les tenta¬ tives et leurs résultats, mais seulement d’en indiquer les arandes liapes. On peut, sans schématisation excessive, déqaaer de l’ensemble des travaux un certain nombre de virus ou de aroupes de virus : — aroupe de virus expérimentalement pathoaènes pour les rongeurs. mais pouvant les infecter spontanément de telle sorte qu’une oriaine animale de la P. A. P. pouvait être envisqdée. Parmi eux, ont frouvé place : — le virus dit de EATON et coll (86) pathoaène par voie nasale pour le rat du coton (Sigmodon Hispidus Hispidus) étudié en particulier par JOHN¬ SON et coll (82) et qui pourrait infecter qussi le hamster et pour WEIR et HORS¬ FALL (88), la manqouste. Certains auteurs, VAN ROYEN et RUIODES (3), du moins en un temps, semblaient admettre que l’on devait réserver le terme de P. A. P. à l’infection due à ce virus. ORNITHOSE 27 Cas XXXII. Obs, 12,520 (Pr CHAPTAL, Cliniqve Médicale Intantile Montpellier). FER.. Claude : 12 ans Enfant hospitalisé le 6 1234 pour toux et température subfbrile depuis 15 jours Deux ans auparavant, il avait présenté une pleurésie séro-fibrineuse, La culi-réaclion tuberculi¬ niqve qurait été positive depuis cette afeinte. Dans le service, l’apyrexie est totale mais l’enfant lousse et l’expedoration est importante. A l’examen cinique, on constate une submatité et des râles bumides au sommet droit. La radiologie met en évidence une image évoqvant on inflrat tuberculeux du sommet droit. ftant donné les antécédents, on met le malade qu traitement par la streptomycine et le rimifon. On a la sorprise de copstater alors la néaativation complête de la culi et de l’intra-dermo réaction tubercyliniques. La quérison clinique survient qu bout de quelqoes jours et 15 jours après l’entrée, l’imqae radio¬ logique est normale. Il est important de noter qu’en janvier 1955, la cuti-réaclion tubercylinique est à nouvequ positive. Examens baologiques : cas XXXIV. OUS. E 957 (Pr BERNHEM, Ctinique Médicale Infantile Lyon) GAR.. Andrée - 13 ans. Envoyée le 16.2,54 à la consultation par le médecin scolaire pour découverte d’une opacité sous¬ claviculaire aauche à l’examen radioscopiaue. Malaré une vacinalion au 8. C. G. par scariffcation à la noissance, sa cuti est toujours restée néaative jusqu’alors. Trois semaines qubaravapt, ̀ la sulte d’un rhume bapal apparition d’une toux nocturne et décou¬ verte d’une température subfébrile à 37°5-38. Hlospitalisée le 16,5,54, elle qurait majari de 2 ta depvis octobre 53. La cuti et la perculi-réaction tuberculipiques praliquées dans le service sont néaatives. La V. S. est à 52 2%. A l’auscultation, it existe un foyer de r̂les fins en avant au-dessous de la clavicule aquche. sur la radioarapbie, imqdes pommelées dans les deux champs pulmonaices sans adénopathies. L’eptant recoit 1.000,000 de pénieilline du 17.2, qu 23, la température continuant à osciller entre 37° et 385. Les examens de laboratoire apportent la preuve de l’oriaine ornithosique. On apprend d’autre part que l'enfant a chez lui une volière avec douxe piaeons. Les séro-diaanostics du père et de la mère sont néaatifs. Examens biologiques : EVOLUTION DES CONCEPTIONS — le virus infecant spontanément la souris et pouvant être sinon identique du moins apparenté qu virus de la P. A. P. humaine. IHORSFALt et coll (90), MitLS et col (9i). — le aroupe des virus apparentés à ceux du aroupe psittacose-ornithose et pormi lesquels faurent ceux de FRANCIS et MAGILL (92), FATON et col (93), celui de ZICHIS et col (94) isolé dans l’llinois, celui d’OLSON et colt (95 dit de la Lovisiane. — le aroupe des virus isoles de chats malades par RAKER (96) ou ipocu¬ lables qu jeune chat IBLAKE et col (97)1. — les virus tudes par ROSE et coll (99) et inoculables au cobave — Enfin, et surtout, les virus que l’on supposait intervenir dans les expé¬ riences fort bien conduites par la C. A.R. D en 1946 (99) et avant permis, par inocu¬ lation à l’homme, par voie respiratoire, de produils filtrés d’oblenir des manifes¬ tations morbides très comparables à celles de la P. A. P. Parmi celles-ci, il convient de citer en particulier le résultat de l’inoculation de 60 sujets dont 16 présentèrent une affecion avant les caradères de la P. A. P. et 26 une afection mineure des voies respiratoires sans ateinte pulmonaire. Or parmi les 16 volontaires qui contractèrent une P. A. P. on put mettre en évidence chez 13 d’entre eux l’apparition d’hémaaalutinines à froid : pour deux patients. outre ces hémaaalutinines, on décelait des anticorps aaa'ufinant le s'eptocoque M. G. On pouvait donc admettre que l’on avait reproduit expérimentalement la maladie humaine. On devait aussi prouyer (100) que l’étiolodie de la P. A. P. était diftérente de celle de la maladie appelée par les médecins américains de la C. A. R. D. « mipor respiratory llnessx puisque chez 2l suiets inoculés d’abore avec les produis palholoaiques de patients avant les symptômes de cette « minor respiratory disease » puis, après des délais suffisants, avec des filtrats de sécrétions prélevés chez des malades aleints de P. A. P., on obtenait dans 3 cas une maladie ayant les caradères de la P. A. P. Il devait être démontré éaalement qu’il existe qu moins deux bypes de maladies respiratoires mineures distinctes par la période d’incubation et divers sianes cliniques (107, 108). De ces nombreux essais, on pouvait déaqaer les quelques données essen¬ fielles suivantes : — Il est possible que certains virus infectant spontanément les rondeurs ou inoculables à des animaux interviennent dans le déterminisme de la P. A. P. mais la preuve indiscutable de leur rôle n’a pu être apportée. — Certains virus du aroupe ornithose-psittacose pourraient provoquer chez l’homme une affection avant les caractères clipiques, radioloaiques et même biologiques de la P. A. P. — Il existe une infection du type B. A. P. transmissible à l’homme par inoculation de produits filtrés et provoquant une maladie expérimentale avant non seulement les caractères cliniques de la P. A. P., mais s’accompaanant dussi de l’apparifion d’aaalytinines pour les hémalies à froid et plus rarement pour le streptocoque M. G. Ele est différente cliniquement et épidémioloaiquement d’une maladie aique plus béniane appelée « minor respiratory disease ». La C. A. R. D. concluait en 1946 qu’l s’aaissait, selon toute vraisemblance. d’une maladie due, initialement au moins, à un virus. Mais ce virus n’avait pu être roitre. 12 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VRUS ET A BICRETTSIES CHEZ V’ENTANI identifié et ne semblait paihoaène pour qucun des animaux habituellement emplovés qu laboratoire. Notons dès maiptenant que sept ans après la très intéressante expérimen¬ fation de la C. A. R. D., on pouvait apporter « à postériorix la preuve de la valeur de ces constatations ar̂ce à la découverte du virus R. L. 67 de HILLEMAN (voir pa¬ ge t7 let des adéno-virus de ROWE et HUEBNER (voir pade 17) puis à la mise en évidence, à postériori dans les sérums conservés, d’anticorps spécifiques pour ces nouveaux virus (voir pade 18). L’échec des recherches entreprises pour isoler et identifer un virus pouvait être considéré à coup sor comme le micro-oraanisme provoquant la P. A. P. 0u du moins les résultats partiels obtenus faisant apparaitre l’intervention possible de virus déjà connus, comme ceux du aroupe « ornithose-psitacose » dans le déterminisme d’affections aiqvès broncho-pulmonaires avant les caraclères clini¬ ques et radioloaiques de la P. A. P. contribuait à créer un courant d’oplnions en faveur d’une conception nouvelle de l’étiologie de cette maladle. On peut considérer comme la cinquième étape celle qul correspond à la publication de travaux parus dans divers pays et présentant la P. A. P. comme un syndrome à étiotoaies diverses. En effet, tandis que certains auteurs continuent à admettre l’existence d’une entité morbide spécifique peut être due au virus de fATON comme le font VAN ROYEN et RHODES (89), ou proposent comme critères d’identificalion l’absence d’isolement de bactéries pathoaènes, la néaativité des recherches concer¬ nant l’ornithose et la arippe et la positivité des réacilons séroloaiques pour les hématies à froid et pour le streptocoque M. G. IFELLEROT), HORSFALL(78). d’autres estiment que plusieurs virus sont capables de provoquer chez l’homme la P. A. P. On trouve cete opinion exprimée en pariculler par SEDALLIAN et col (101). KREIS (102), BEDSON (103), BIELING (104), STUART-HARRIS (105, 196). puis plus récemment par de nombreux autres qutevrs. Parml ces virus fiqurent ceux du aroupe ornithose-psiacose, de la arippe, de la chorio-méninaite Iym¬ phocytaire. Bien plus, certdins observateurs estiment que des ricketsies (R. Burnetl). des bactéries et des parasites (1) peuvent aussi être les qaents de la P. A. P. de l’homme. Ainsi pense BEDSON (105) qu n’hésite pas à écrire que le terme de P. A. P. doit ou bien désianer un syndrome à éfiologies diverses ou bien dispa¬ CHAPITRE II BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICLETTSIES 1- ESSAL DE CLASSIEICATION l faut bien reconnaitre qu’il n’est pas facile de donner des limites précises qux manifestations morbides que peuvent provoquer les micro-oraanismes patho¬ aènes pour l’homme et en particulier les virus. Les dificulés rencontrées tiennent d’une part à ce que l’on n’a pas encore identifié tous les virus qui peuvent léser l’appareit respiraloire, d’autre part ̀ ce qu’un virus bien défini peot provoquer chez l’homme des lésions et des troubles fonctionnels avant un tel polymorphisme qu’il est malaisé de donner une descrip¬ tion clinique de ce qui peut être considéré comme la forme la plus typique. Parmi les travaux dont te but était de tenter d’apporter quelques clartés sur cette question, méritent de fiqurer plus spécialement ceux de la C. A. R. D. (107, 108) puis ceux de STUART-HARRIS (106). La C. A. R. D., à la stite d’une remarquable expérimentation conduite chex des votontaires (100, 108), estimait qu’il était possible de décrire cina variétés d’infections aiqués béniqnes des voies respiratoires frappant les collectivités mlitaires. Les termes proposés pour les désianer et les manifestations cliniques majeures seront sucinctement rappelés. 1) « Undifferentiated acute respiratory disease » (A. R. D.) ou affec¬ tion aique respiratoire indifférenciee, maladie qique fébrile de courte durée carac¬ térisée par des sianes aénéraux, quelques symptêmes d’atfeinte de l’appareil respiratoire, l’ensemble étant assez important pour rendre nécessaire l’hospitd¬ lisation, Elle évolue habituellement chez de lemnes recrues sous forme pidémique et en hiver. 14 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A NICGETTSIES CHEZ L’ENTANT 2) « Minor respiratory illness » (M. R. J.) maladie respiratoire mineure observée éqalement chez les jeunes recrues, afection léaère habituellement non fébrile. 3) « Sevère common cold » (S. C. C.) : rhume ou coryza sévère avec siqnes aénéraux d’infection et fièvre. 4) « Common cold » (C. C.) : rhume simple ou bénin fimité à un coryza sans fièvre ou avec seulement une discrête et transitoire poussée fébrile. 5) « Bronchitis rcessemblina atypicat pneumonia » (Br. A, P.) ou bronchite ressemblant à la pneumonie primitive atypique avant une symtoma¬ tologie très voisine de la P. A. P., mais disfincte par l’absence de lésions, de conden¬ safon ou hépatisation pulmonaires. Il faut bien reconnaitre que si les caractères cliniques de chacune de ces affections semblent assez bien définies, en pratique on a souvent quelques diffi¬ cultés à classer des offections fébriles avec altelpte plus ou moins marquée de l’appareil respiratoire, et en particulier au cours de l’hiver, dans l’une des rubri¬ ques proposées. STUART-HARRIS (106), dans l’introduction de son très iptéressant ouvrade sur l’infuenza et les aufres afections à virus del’appareil respiratoire, notait que si un certain nombre de virus pouvant provoquer des affections aiquès broncho¬ pUlmonaires étaient connus, il n’en demevrait pas moins un résidu important comportant des infections relevant d’agents encore non identifiés. Parmi les infections à virus connus pouvaient fiqurer celles dues aux virus de l’inftuenza (A, B et C), au virus du rhume (common cold), qux virus du aroupe ornithose-psifacose et qussi celles provoquées par des rickettsia comme Ricketsla burneti (fièvre O). En ce qui concerne les P. A. P., il distinquait d’une part celles dans le déterminisme desquelles infervenaient les virus ornitho-psittacosiqves et les ricketfsies (fièvre O), d’qutre part celles à virus inconnus, Il réservait une place qux infections du tractus respiratoire à virus non identifiés parmi lesquelles trouvaient place, outre la P. A. P. à virus connu, la « maladie respiratoire aique». la « pharynaite exsudative ». Il estimait, en outre, que sous le terme de « catarrhe fébrile » de cquse inconnue, on pouvait arouper les trois infections précitées qui n’en seraient que des variantes : c’est-̀-dire : la P. A. P., la maladie respiratoire aiqué et la pharynaite exsudative. Une telle classificalion laissait à penser que l’étioloaie des trois formes clinques de « calarrhe aiqu fébrile x pouvait être la même. l apparait qvjourd’hul que les vues de S TUART-HARRIS étaient jusles puisqu’on tend à admettre que les adéno-virus peuvent précisément être à l’oriaine des diff́rentes manifestations Troruges ge « catarrhe fébrile ». Tenant compte des faits acquis à ce jour, nous etudierons et dasserons sucessivement les broncho-pneumopathies à virus et richesies identifiés, puis les pneumopathies dites primifives atypiques. entre les deux infections. RRONCHO-PNTUMOPAITHIES A VIRUS ET A NICRETTSIES 18 2- LES BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET ARICRETTSIES ACTUELLEMENT IDENTIFIEES 1°) AFFECTIONS DUES A DES VIRUS. En l’absence d’une classifcation clinique ou pathogénique, voire même épidémiologique satisfaisapte, les caraclères principaux de ces maladies seront énoncés selon l’ordre chronologique de la découverte des virus qui les provoquent. Ipfections dues au virus du aroupe, ornithose-psittacose. ldentifié à peu près à la même éooque (1930) en Analeterre par BEDSON (109), en Allemaane par LEWINTHAL (110) et aux U. S. A. DOr KRUMWIEDE (111), ce virus a été considéré initialement comme l’agent d’une maladie (psita¬ cose) très arave et souvent mortelle, transmise à l’homme par les psiffacidés. Mais on sait qu’ultérieurement un virus simitaire (ornithose), bequcoup moins pathoaène pour l’homme a été isolé à partir d’autres volatiles (piaeons en parti¬ culier). Les caracères ciniques de l’affection ne seront que très brièvement résumés ie (1). Il convient d’insister tout d’abord sur le polymorphisme des manifestations palholoaiques allant de l’infection à forme typhoide ou pneumonique rapidement mortelle à une maladie fébrile mineure avec ou sans manifestations pulmonaires décelables cliniquement. Même d’ailleurs avec des virus du type psifacose, i est possible d’observer à partir d’une même source d’infection comme dans l’obser¬ vation de TRQUP et coll (112) des cas mortels avec manifestations pneumoniques aiquès ou suralquès, des infections avant les caractères de la arippe, et des ateintes mineures avec sianes aénéraux discrets, toux et expectoration. Cliniquement, on peut décrire des lésions pulmonaires ou broncho-pulmo¬ naires de types divers. Les foyers sont unis ou bilatéraux. Mais c’est surout l’ex¬ ploration radioloaique qui permet de déceler les foyers de condensation unis ou bilatéraux à localisations diverses. On ne squrait prétendre qu’il existe des imades paihoanomoniques, mais on admet que certaines modifications sont retrouvées avec une certaine fréquence qu cours de l’ornithose. Des ombres floues, mal limitées (dont certaines ont été comparées à celles de la tuberculose tertiaire IBQUCHER, I9)I, un ensemble rapoelant celui de la pneumonie dite « hilifude x de GLANZMANN, des adénopathies hilaires, des ateintes du lobe moyen sont parmi les manifestations patholoaiques assez souvent rencontrées. On notera les erreurs quxquelles peut conduire la constatation d’une ombre luxta-hilaire et d’une adénopathie considérées comme de nature tuberculeuse. L’existence d’une splénoméaalie décelée de façon non exceplionnelle peut aiouter à la confusion (1) On pourra se reporter pour une documentation sur cette question, en particuller. aux ouvrades ou aricles de MEYER (113, 119). FALLET (15). DEKKING (LI6), BEDSON (117). WEISS (118) pour ne clter que les plus récents et ceux comportant une importante biblioaraphle 16 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A MIRUIS ET A RICCETTSES CHET LENFANT Il n’est pas douteux que l’usqge chaque tour plus répandu de l’examen radioloaique et la mise en œeuvre d’investiaations bioloaiques ont permis d’iden¬ tifier des cas de psittacose ou d’ornithose qui, cliniquement, quraient pu être copfondus avec d’autres infections ou afections broncho-pulmonaires. Les épidémies sont, en aénéral, le faitde virus du type psitacose, tandis que les virus ornlthoslques seralent le plus souvent à l’oriaine de cas sporadiques. Il s’aait indiscutablement d’une maladie animale transmise accidentellement ̀ l’homme, mais de même qu’il a été prouvé dès lonatemps que lapsitacose pouvalt se transmettre d’homme à homme, ELKELES et col (120), LOLZAGAet coll (121). OLSON et coll (122). MEYER et col (114)l,on sait depvis peu qu’il en va de même pour l’ornithose MOLTKE (123),. HANSEN et col (1241. Ce caractère épidémiologique devra être pris en considération lors de la recherche de l’étiologie d’infections ornithosiques chez l’enfant. Infections dues aux virus de l’ipflvepza ou virus arippaux. Après l'isolement, en 1933, par SMITH, ANDREWES et LALDLAW (135) du virus de l’influenza, des recherches systématiques ont conduit à l’identification de nombreuses souches et à une connaissance plus préclse de l’étioloaie, de l’épi¬ démioloaie et de l’immunoloaie de la arippe. Il ne squrait être question d’analyser la ltérature abondante concernant ces problèmes. Mais le lecteur pourra trouver vne documentation récente, en particulier dans les ouvrades ou artidles de VAN ROYEN et RHODES (89), HORS¬ FALL (131). STUART-HARRIS (106). ANDREWNES (126), HILLEMAN (122). CATEIGNE (128), ISAAC et coll (129) et surtout dans l’excellent cholx de réfé¬ rences biblioaraphiques publié en 1255 par PAYNE (130). lIlsufira de rappeler qu’on admet qujourd'’hui que la ariope est une afeclion caractérisée, après une courte incubation, par un début brusque, des sianes aéné¬ raux d’infection importants, tandis que l’aReinte du tracus respiratoire est, du moins cliniquement, au second plan. La maladie est de courte durée squf si des complications viennent en modifer l’évolution. Parmi celles-ci, les infections secondaires à bacéries (en particulier cocct-pyoaènes) ont une place notable. On décrit trois variétés de virus, les virus A subdivisés en trois aroupes principaux désianés par des prototypes (W.S. - PR 8 - EM 1 ou A"), les virus B avec les aroupes Lee et Bon le aroupe C paraissant ne comporter qu’un seul bype. Mais on sait aussi — c’est là une constatation qui domine les probtèmes épidémiologiques — que les virus, arippaux sont en constante mytation, Il est admis que les épidémies de aroupe A sont plus extensives que celles du aroupe B. La difusion de la maladie varie potablement selon les périodes considérées. On décrit une arippe pandémiqvye inter-pandémique, épidémique et aussi inter¬ épidémique. Ne pouvant étudier, même succinctement, ici, les caractères cliniques. radiologiques et anatomo-patholoaiques des manifestations broncho-pulmonaires de la arippe, nous nous permettrons de renvoyer le lecteur qux ouvrqdes précités et en partliculier à celui de STUART-HARRIS (106). Cet quteur propose de distin¬ BRONCHO-PNEUMOPATHES A VIRUS EL A RICKEITSES 12 quer parmi les manifestations morbides de la arippe : — les ateintes bronchiques et bronchiolaires (influenzal bronchitis and bronchiolitis). — les pneumonies (ou peot-être mieux pneumopathies) arippales (influenzal pneumonia) avec des formes de aravité diverses dont une suraique, assez rare. —- les pneumonies (ou mieux pneumopathies) et lésions diverses post-arippales. STUART-HARRIS pense que les deux premières variétés accompaanent l’infection virale alors que la dernière aroupe les complications secondaires sur¬ venant quelques jours après l’intervenlion du virus. On sait, en effet, et cet quteur le rappelle, que si certaines lésions broncho¬ pulmonaires sont directement provoquées par l’infection virale, il en est d’autres dans lesquelles s’ajoutent à l’action du virus celles de bactéries diverses et en particulier de coqves progènes (pneumocoques, s'aphylocoques, sreptocoques) de l’Hemopbilis influenzae et d’autres. L’accent est mis sur le rôle plus important qu’on ne l’avait estimé au cours de la arande épidémie de 1918-19, du saphy¬ locoque dans le déterminisme des complications pulmonaires. Toutefois, le pneu¬ mocoque aarde le premier rôle qu cours des infections secondaires de la arippe. le staphylocoqve serait le second, pvis viendraient l’Hemophilus influenza. le streplocoque et d’autres aermes dont Klebsiella Pneumoniae. On ne sqvrait perdre de vue cependant que les aermes en cause peuvent varier dans leur répar¬ fition et leur incidence d’une région à l’autre. Broncho-pneumopathies dues au virus de la chorio-méninaite tympho¬ cylaire. On sait que ce virus méninao-neurotrope provoque chez quelques animaux et en particulier chez le cobaye, des lésions pulmonaires. On comprendra alors qu’il ait pu être considéré comme un aaent pathogèpe capable de déterminer des lésions de l’appareil respiratoire. En fait, il a été retenu dans quelques cas comme intervenant dans le déterminisme d’afections de type P.A P. (voir plus loin pade 37). Broncho-pneumopathies dues aux adéno-virus. La découverte, en 1953, par ROWE. HUERNER et coll (132) de virus (« Adenoid Degeneration Aaent ») présent dans les végétalions adénoides de jeunes enfanis et avant la propriété de provoquer la déqénération de cellules cultivées à partir de ces véaétations, celle presque simultanée par HILLEMAN et WERNER (133) d’un virus (di R. J. 67) isolé des lavqdes de aorde de soldais afeints d’infections aquès de l’appareil respiratoire ouvraient un nouveau cha¬ pitre de la virologie et aussi de la patholoaie broncho-pulmonaire. Il apparaissait très vite que parmi les nombreuses souches isolées par ROWE et coll (134) it y avait des Nypes antiqéniques differents (initialement qu nombre de 7) et constituant le aroupe des virus Adénoido-Pharynao-Conionc¬ livqux (A. P. C.) (1). Dans cette classification immunoloaique, le virus R. L. 67 de HILLEMAN et coll (133) correspondait qu type 4, tandis qu’avec le type 3 pouvait être identifiés d’une part le virus décrit par NEVA et ENDERS (135) au cours d’une infection avec anaine, conjonctivite, adénopathie et éruption cutanée et d’autre part un 18 BRONCHO-PNEUMOPATUIES A MRUS ET A RCRETISIES CHEZ V’ENTANI certain nombre des Mrus trouvés par KIELLEN (136) dans les adénopathies mésen¬ tériques aiquss. Quant qu type 7, it correspondait au virus isolé qu cours d’in¬ fections aiquès respiratoires. Mais on devait constater aussi que si quelques-uns des virus A. P. C. parais¬ salent bien être à l’oriaine de manifestations morbides diverses observées chez l’homme, il en était d’autres dont le rôle pathoaène était mal précisé et qui pou¬ vaient être isolés à partir de sulets ateints de maladies infectieuses diverses virales ou non — sans qu’on puisse préciser leur rôle. On en trouve maints exem¬ ples dons la belle étude de KIELLEN (136). On a pu, assez rapidement cependant, prouver que trois virus qu moins intervenaient dans le déterminisme d’ipfecions humaines. Le type 3 dans l’in¬ fection adénoido-pharynaée conlonctivale IRELt et coll (lAOlévoluant sous forme épidémique habiluellement, le lype 4 (R. L. 62) et le Npe 7 dans des afections aiqués respiratoires, ququel on doit qiouter le type 7" que l’un de nous a retrouvé récemment à Lyon IsOHIER et coll (275)1. Depvis quelques mois, on a convenu de donner à ces aaents pathoaènes le nom d’ « adéno-virus » et lors du récent meetina à l’Académle des Sciences de New-York sur « les virus à la recherche d’une maladie », on compiait 17 types antiqéniques (Voir 168 et 277). De ce bref rappel de nos connaissances sur ces micro-oraanismes, on doit retenir l’existence d’infections aiqvés des voies respiraloires ou, sil’on préfère. de broncho-pneumopathies dues aux adéno-virus. Mois un retour en arrlère s’Impose à la sulte de tr̀s intéressantes recher¬ ches (dont certaines entreprises à postériori) efectuées par DINGLE. GINSBERG et col (138). Reprenant les sérums des malades abfeints d’infections aiquès respi¬ ratoires apparues dans les camps militaires américains pendant la deuxième quèrre mondiale, étudiés par la C.A. R. D. (100- 107- 108) et closés sous le terme de « maladie aiqué respiratoire » (A. R. D.) sérums qui avaient été soianeusement conservés à basse température, reprenant éaalement ceux des volontaires infectés expérimentalement avec des produits patholoaiques de sulets ateints de cette affecfion. DINGLE, GINSBERG ét col (138) ont montré que la A. R. D. était bien. comme la C. A. R. D). l’avait précédemment avancé, une entité morbide et qu’elle était due à un adéno-virus identique au virus R. J. 67 d’HILLEMAN (bype 4 de ROWE) ou du moins très voisin de lui. Dans un deuxième travail. GINSBERG. DINGLE et coll (139) reprenant l’étude des sérums recueillis qu cours de la très démonstrative expérimentotion entreprise pour rechercher qu moyen d’infections croisées les rapporis entre l’«A. R. D. », la« P. A. P. », la « Bronchite ressemblant à la P. A. P. », le « rhumex. et procédant à des réactions de neutralisation en présence des virus R. J. 67 (ou type 4) et d’autres adéno-virus (1, 2, 3) sont arrivés à la conclusion que l’ A. R. D.») est bien une entité morbide spécifique, différenle de la P. A. P. (saccompaanant d’aaalutinines pour les hémalies à froid et le streptocoque M. G.) et du rhume. Il est possible que la « Bronchite ressemblant à la P. A. P. » ait quelques relations avec l’A. R. D. Ce virus A. R. D. jouerait un rôle important dans le déterminisme d'etectons resptrotores en miteu mlutatre HEiLL HMAN (21). LOrtER et ot (2791. pas exceptionnelles. BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RCKETTSES 18 En outre, on ne saurait méconnaitre l’évolution sucesive ISOHIER (166). ou simultanée IBORGHANS et coll (276)lde arippes à virus B et d’infections à adéno-virus. Quant à l’étioloaie de l’A. R. D., elle pourrait relever non d’un seul virus. identique ou étroitement apparent qu R. l. 67, mais qussis d’autres virus du même aroupe antiaénique. S’il existe certaines relations antidéniques entre le virus R. J. 67 (que GINS¬ BERG. DINGLE et coll (139) proposent d’appeler « A. R. D, virus» ) et des adéno¬ virus, elles concernent, semble-t-il, la fraction soluble intervenant dans la réadion de fixation du complément laquelle est commune à tous les adéno-virus. — D’qutres virus pourraient être considérés comme jouant un rôle dans les afections respiratoires aiquès. On doit citer d’abord celui du coryza (common cold) retenu par certains observateurs dont STUART-HARRIS (221), DASCOMR et coll (171). Une revue d’ensemble a été consacrée à cette question par GOUD (273), lels éaalement ceux des fièvres éruptives et en particulier de la rouaeole. tels aussi ceux de la mononucléose infectieuse ou de diverses adéno-Iymphoidites. de l’hépatite à virus, de la stomatite aphteuse lvoir en particulier, pour ces diverses viroses, TOSCANO (171)LMais il parait s’aair soit d’atteintes respiratoires qui ne sont qu’un des symptômes d’une maladie dont les caracères aénéraux diff̀rent de ceux des broncho-pneumopathies quxquelles nous, nous intéresons, soit de faits sinon exceptionnels, du moins rares. 2) AFTECTIONS DUES A DES RICGETTSIES Il ne squrait être question d’étudier ici toutes les afections broncho-pulmo¬ naires dues à des Rickettsies. Mais seulement de rappeler l’existence et les carac¬ ères majeurs de l’une d’entre elles, la fièvre O, parce qv’il est admis qujourd’bui qu’elle peut provoquer qussi un syndrôme décrit sous le nom de P. A. P. Après que DERRICK (141) eut décrit en 1935 au Queensland une infection fébrile sévissant chez certains travailleurs en rapport avec des animaux et que BURNET et FREEMAN (142) eurent démontré qu’elle était due à une Rictettsio Burneti (Coxiella Burnetil on retrouve cete affection en de nombreux pays et avec des formes cliniques assez polymorphes. La maladie a été observée, et en dénéral sous forme épidémique, dans le nouvequ et l’ancien monde et l’on pourra se reporter à ce sujet à l’excellente étude récente de KAPLAN et BERTAGNA (143). On sait qu’en France et malaré la fréquence des cas de cette affection dans des pays voisins comme l’Italie IBABUDIERI (14). DAYOLL et col (145)lit n’a été décelé que quelques épidémies limitées IGIRQUD) et col (146)l, ou quelques cas spora¬ diques en parliculier dans la réaion montpellieraine LCARRERE et ROUX (142). Il soffira de rappeler jel qu’après une incubation de durée variable (15 à 30 jours) la maladie débute brusquement par des sianes aénéraux, avec courbd¬ tures, frissons, etc., puis fèvre irréqulière, rémidente ou iptermittente. Les sianes d’ateinte de l’appareil respiratoire apparaissent plus tard : toux, douleurs thora¬ ciques, pharynaite ou rhinopharynaite et, à l’aquscultation, râles divers, fandis que l’examen radioloaique permet dedécelerdifférentes anomalies. Ce sont des opacités souvent uniques seamentaires ou ventuellement lobaires sans modifcation des redions bilaires. Les réactions plevrales, voire même avec épanchement, ne sont 20 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICEETTSIES CHEZ LENTANI L’accent a été mis surla fréquence de ces ateintes pulmonaires qui quraient été, par exemple dans les troupes ipfectées en ltalie, de 90 %% Dour ROBBINS et coll (159). FEINSTEIN et col (164) bien que SPICKNALL, et col (160) les aient observées plus rarement. On doit noter l’existence possible de spénoméaalie et d’hépatoméaalie. La durée de la maladie est variable, de même que le degré de aravité, mais les recherches systématiqves, non seulement ciniques, mais qussi radioloaiques et biolodiques, ont révélél’existence d’assex nombreuses formes frustes ou abortives. voire même inapparentes. Les études d’ensemble sur les broncho-pneumopathies à virus demeurent peu nombreuses, du moins celles comportant un nombre suffisant d’observations cliniqves et de contrôles bioloaiques. En outre, beaucoup d’entre elles sont classées dans les « pneumopathies primitives atypiques » à virus connus » (voir plus loin) et pas toujours d’ailleurs avec des arquments valables. Parmi les publications récentes et outre celles déjà citées, enpariculier celle de MILZER (153) qux U. S. A, de BOUCHER et col (155) en France, il convient de noter, parce qu’it se rapproche de l’enquête que nous avons effectuée chez l’enfant, le travoilt de MACKAY-DICK et coll (148) qui, sur 108 sujets pris dans des aroupes de malades ateints d’infec¬ tions de l’appareil respiratoire (qu total 500) et pour lesquels des réations sérolo¬ aiques ont été effectuées, trouve 25 arippes à virus A et 17 à virus B, 4 infections à virus du aroupe ornithose-psittaçose et l fièvre O. Sur ces 47 cas à virus connus. on décelait pour 3l patients des anomalies radiologiques. Les qufeurs estiment av’qucun de leurs cas n’aurait d0 être dasé parml les pneumonies primitives a'piques, ni non plus dans le syndrôme dit « aspiration pneumonia 2. Par contre, les caracères de l’expectoration les conduiraient à admettre le terme de « adhésive bronchial pnoumonia ». En résumé, on admet qujourd’hui que des’affections aiquès de l’appareil respiratoire ou si l’on préfère des broncho-pneumopathies avec ou sans atteinte des voies aériennes supérieures et en particulier de rhino-pharynaite peuvent avoir pour oriaine les virus de l’infuenza (A, 8 oU C), les virus du aroupe orni¬ these-psiffacose et certains de ceux appartenant au aroupe des adéno-virus. Une place à part était peut-être à réserver parmi ceux-ci qux virus provoquant la maladie aiqvé respiratoire des quleurs américains et pour lesquels certains quleurs américains ont proposé le terme d’« A. R. D. virus ». En outre, le virus du rhume peut intervenir dans le déterminisme de certaines aieintes aiquès des voies respi¬ ratoires, voire même dans certaines formes seul ou associé à des bactéries dons celui de broncho-pneumopathie. On sait aussi qu’une rickensie au moins est à l’oriaine d’afecions aiquès de l’appareil respiratoire. Un nouvequ chapitre de patholoaie infectieuse a été ouvert par les travaux de GIROUD (271-272) sur les manifestations morbides dues à des micre-oraanis¬ UIe5 PUITIOMCTES HOAMOETS TI d DTODOSE SG SOTTGT TE HOID ME N TICO TTcNGTISTG3 2: BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICKETSIES 3 Parmi les affecfions décrites par cet quteur fiqurent des ateintes de l’appareil respiratoire, Peut-être conviendra-t-il de rechercher systématiquement cette étiotodie chez les malades paraissant aueints d’infections broncho-pulmonaires apparemment non bactériennes et chez lesquets on qura pu mettre en évidence des virus ou richetsies connus » Ces faits rappelés, il convient de rechercher dans quelle mesure ces aaents palhogènes, virus surtout et éventuellement ricketsies, peuvent etre les daen de la P.A.P. CHAPITRE LIL LE PRORLEME DES PNELMOPATHIES PRIMITIVES ATYPIQUES La solution de ce problème est à la fois simple et complexe. Relativement simple en ce qui concerne les virus en cause puisqu’il est admis par le plus arand nombre d’auteurs que les virus de l’influenza, du aroupe ornithose-psittacose. du aroupe des adéno-virus et qussi la Richeesia Rurnet peuvent provoquer chez l’homme, outre diverses manifestations patholoqiques, le syndrome de la P. A. P. Mais deux difficultés demeurent : ta première relative à la sianification et qux conditions d’apparition des hémaaalutinines à froid. La seconde concernant l’étioloaie d’un certain nombre de P. A. P, ne pouvant être rapportées qux vrus précédemment cités. 1°) LES P. A. P. A VIRUS CONNUS. Il importe de rappeler que l’on a rapporté à des infections à virus idenfifiés des cas de P. A. P, en faisant intervenir des données qui n’ont pas toutes la même valeur et dont certaines demeurent discutables : On s’est basé sur des caracères épidémloloaiques tels que l’évolulion du syndrôme de la P. A. P, chez des sulets en contae avec des malades ateints de viroses connues. On a qussi cherché à administrer la preuve de l’intervention de tel ou tel virus dans le déterminisme d’un syndrome clinique de P. A. P., en décelant l’apparition d’anticorps spécifiques au décours de la maladie et plus rarement en isolant un virus. Enfin, et c’est là un fait qui appelle une discussion, en constatant chez un même patient, outre les symptômes cliniques habituels de la P. A. P., l’existence dans le sana à la fois d’anticorps spécifiques contre un virus détermlné et d’anti¬ corps provoquant l’hémaaalutination à froid des hématies. Sans prétendre indiquer tous les travaux dont les P. A. P. à virus connus ont fait l’objet, nous citerons quelques faits concernant l’intervention de ceux dont nous avons rappelé plus haut le rôle en pathologie respiratoire. 24 BRONCHO-PNELMOPATHIES A VRUIS ET A RICCETTSIES CHET LENTANI En ce qui concerne le aroupe ornithose-psittaçose, il semble que ce soit SMADEL, (149) qui, un des premiers, attira l’attention sur leur rêle dans le déter¬ minisme de certaines P. A. P. (25 %% environ d’après son étude), Plusieurs quteurs IBEDSON (103),. STUART-HARRIS (106), MEIKLEIOHN (150). GLOYER et col (151), ML2ER (152), FLOYSTRUP (153),. LEPINE (17O), SOHLER et con (154) admettent qu’un certain nombre de P. A. P, relèvent de cette étiologie. Et ce d’qu¬ tant plus que chez quelques malades, outre les manifestations cliniques de la P. A P, on décète dans le sérum non seulement les anticorps contre le aroupe ornithose-psitaçose, mais des aqalutinines à froid (BOUCHER et coll (155, 156). si l’on tient compte des fais publiés, il sembte que les virus de l’inflvenza soient plus fréquemment que les précédents à l’oriaine de syndromes cliniques et radiologiques du type P. A. P. : des quteurs mentionnés ptus haut IBEDSON (103), STUART-HARRIS (1O6)ll’admettent, II en est d’autres qui ont apporté un certain nombre d’observations dont l’authenticité réside à leurs veux non seule¬ ment dans les manifestations cliniques et radioloaiques d’une ipfection arippale prouvée par la positivité des réactions séroloaiques, mais qussi par les titres d’hémaaatutinines à troid décelés dans le sérum des malades. La fréquence de tels cas est apparue importante, du moins au cours d’une épidémie, à CATEIGNE et col (84), À IENNINGS Lcité par EYQUEM (68)l qui en comptaient 30 9% et à BOUCHER et coll (155), tandis que d’autres n’en dénom¬ braient qu’un oetit nombre, tels ML ZER (152). sOHIER et colt (154). Mais des réserves sont peut-être à faire — et elles seront exposées plus loin (voir pade 43) — sur l’interprétation ̀ donner à de tels fois. Bien qu’it p’ait pas paru utile d’insister dans te chapitre concernant les principales broncho-pneumopathies à virus, sur le rôle, éventuel de celui de. la chorio-méninaite lymphocytaire, il est nécessaire de citer les quelques observations publiées concernant des cas de P. A. P. ou d’afections similaires au cours desquelles des examens bioloaiques ont révélé l’interveption de ce virus, felles celles de REINMANN et col (157), de SMADEL (49), de DINGLE et coll (158), de HORSFALL (78), de MILZER (152). En ce qui concerne enfn la richettstose dite Fis̀vre O), après que HORNI BROOK et coll (161) eurent atiré l’attention sur lès manifestations pulmonaires de cette infection, on admit, et en particulier STUART-HARRIS (106). REDSON (103), qu’elle pouvait créer chez l’homme une afection avant les caractères de la P. A. P. D’autres quteurs ont éaalement montré qu’on pouvait observer au cours de l’infection à R. Burnett non seulement des manifestations cliniques, mais sur¬ tout des aspects radiologiques identiques à ceux rencontrés qu cours de la P. A. P. tels ROBBINS et col (159). DAVOLL et colL (145). GIRQUD et colt (146). COUDERT et colt (162), PAYZIN (163). ROUCHER et col (155). Toutefois, certains observa¬ teurs, tels FEINSTEIN et col (164) estiment que les lésions décelées par examen radioaraphique ont souvent des caractères propres permedant de les distinquer de celles des P. A. P. S’il est possibte, ainsi qu’il vient d’être rappelé, de rapporter à un virus connu ou à une rickettsie un certain nombre de P. A. P., il n’en reste pas moins que pour bequcoup d’atteintes avant des caractères cliniques et radioloaiques très voisins, sinon identiques, on ne peut faire la preuve de l’intervention d’un virus doment identifié. LE PROBLEME DES PNEUMOPATHIES PRMITIVES ATYPIQUES 25 Mais il faut, avant d’aborder une étude, même succinde de ces faits, rappeler les critères ulilisés. Si l’on se réf̀re aux seules donnees épidémiolodiques, diniques et radioloaiques et que, malaré la néaativité des réactions séroloaiques ipitia¬ lement considérées comme valables pour identifier la P. A. P. (Aaalutinines pour les hématies à froid et pour le streptocoque M. G.), on admet cependant qu’il s’aait bien d’affections faisant partie de ce syndrome, on peut alouter un nouvequ chapitre étiolooique représenté par les P. A. P. dues aux adéno-virs. pe le cectes cuce g ce cet ces Ce e patients pouvaient présenter tous les siqnes cliniques et radiologiques de l’afection sans avoir dans leur sérum les aaalufinines précitées. On observait qu’il y avait un rapport certain entre la aravité ou la bénianité de la maladie et respedivement la positivité ou la néaativité des réactions séroloaiques. La revue aénérale d’EYQUEM (68) faisait apparaitre un taux moyen de 65 2% pour l’ensemble des P. A. P. avant fait l’objet de publications. Mais les taux varialent selon les auteurs de 56,7 % IHORSFALL (8)là 28,5 2% MILZER (152)l, Toutefois, il était bien établi que la présence des aaatutinines à froid était fonction pour une bonne part de la aravité de la maladie. Ainsi. FELLER (7) trouvait 75 à 90 2% de réadions positives chez les malades souvent araves des hépitaux civils, alors qu’il n’en comptait que 30 2% dans les hôpitaux militaires où sont traitées un assez arand nombre de formes moyennes ou bénianes. En France, ce fait est confrmé par SOHIER et coll (154) qui ne décelaient des hémaaalutinines à froid à un taux sianificatif (2 1/40) que chez 48 2% des 71 malades ayant les sianes cliniques et radiologiques de la P. A. P. : or, il s’aais¬ sait de formes peu araves. Les mêmes falis ont dte constonts en ce qui concerpe les aadlidimlpes pour teptnut dnotdtconsoteosatos cahtnnB selon la aravité de l’affection ICURNEN et coll (165)1. Mais il est possible qu’une telle interprétation soit erronée et qu’en fait i existe plusieurs variétés de P. A. P. d’étioloaies différentes : les unes s’accompaane¬ raient d’élaboration d’aaalutinines pour les hématies à froid ou pour le strepto¬ coque M. G., ou pour les deux, les autres relevant d’une qutre étioloaie ne compor¬ teraient pas l’apparition de telles aaalutinines. Or, il se trouve que, à s’en tenir aux constatations de plusleurs observateurs dont en particulier HILLEMAN et col (133), HUEBNER et coll (220), les infections à adéno-virus (ex, virus A. P. C.) avec manifestations cliniques broncho-pulmo¬ naires et en particulier celles réalisant le syndrome de la P. A. P., ne s’accompa¬ anent pas de l’apparition d’hémaaalutinines pour les hématies à troid et le strep¬ tocoque M. G. Ainsi, s’ouvre un nouvequ chapitre, celui des P. A. P. dues à des adéno¬ virus. Il semble que jusqu’ici soient intervenus surtout les adéno-virus du type 4 ou du type 7 ou éventuellement 7 ISOHIER et coll (166-l67)l, mais Il n’est pas excu que d’autres types antiaéniques soient tsolés dans des affections broncho-pulmo¬ naires pouvant rentrer dans le cadre de la P. A. P. En effet, les virus des ypes l 2 et 5 ont pu être isolés à parir de maladies aiquès respiratoires de l’enfant fCollo¬ que sur les virus en quête de maladie (168). WERNER (169)1Or, parml ces Infec¬ fions, il en était qvi pouvaient être rapproćhées cliniquement et radioloalquement à la P. A. P. 26 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICRETTSIES CHE LENFANT D’après ce qui orécède, on peut admetre à ce jour que diverses infections à virus identifiés dont ceux de l’influenza, du aroupe ornithose-psiftacose, peut-être des virus de ta chorio-méninaite ymphocytaire, enfin du aroupe des adéno-virus peuvent s’accompaaner de manifestations pulmonaires avant les caractères de la P. A. P. Aces infections virales peut être aioutée l’infection à Richettsia Burneti ou fièvre 0. Le problème étiologique des P. A. P. a fait l’objet de nombreuses études : it s’aait d’ailleurs, le plus souvent, de revves aénérales et non de la relation de faits cliniques ou bioloaiques observés par les quteurs, Il ne saurait être question de les citer toutes, mais seulement d’indiquer quelques-unes des plus récentes parmi lesquelles on trouve, outre celles rappelées précédemment, les publications de LÉPINE (17O), TOSCANO (171), de STiCCA (172), de BOUCHER (173), de SOUIER (174), de FRITEL (175), de FRANCOIS (176), de DASCOMB ET HILLEMAN (177). si la pluoart des quteurs admetent les faits précédemment rappelés, d’au¬ tres étabtissent une lonque liste des viroses pouvant provoquer des infections du type P. A. P, et parmi lesquelles fiqurent non seulement le virus du rhume, mais qussi ceux des fièvres éruptives (roudeole, rubéole, varicelle, vaccine), éeux de la moponucléose infectieuse ou d’autres adénolymphoidites, de l’hépatite épidé¬ mique, et même de la stomatite aphteuse, de la pneumopathie à virus de Maarassi et même de la pneumonie interstitielte à cellules aéantes ou à plasmazellen fvoir en paniculier TOSCANO (179), STICCA (171). MATTLA (178), KEIZER (172)l 29 LES P. A. P. A VIRUS NON ACTUELLEMENT IDENTIFIES, Réserver un chapitre ̀ ce lype de P. A. P, c’est admettre l’oriaine virale de celles dont l’étiotoqie demevre inconnue à ce jour. Or, il faut bien reconnaitre qu’une telle bypothèse ne repose que sur l’impossibilité d’isoter une bactérie fiqurée pathoaène. Si l’on admet cete impossibilité (qui n’exclut pas de façon formelle, il faut bien l’avouer, l’intervention de ces micro-oraanismes) on en vient à supposer que l’agent pathogène est un virus. Parmi celles-ci, pourrait fiqurer le curieux syndrome décrit par FANCONI (79) et HEGGLIN (80) caractérisé par une broncho-pneumonie s’acompaanant de perturbations humorales entrainant la positivité de certaines réactions séro¬ loaiques (de fixation du complément et de floculation) effectuées avec des antiaènes cardio-lipidiques utilisés pour le diaanostic de la syphilis (1). Ces réactions rentrent dans le cadre des fausses réactions bioloaiques des auteurs américains. L’étiologie en demeure imprécise et l’hypothèse de ROSSIER relative au rôle de l’Hemophifus influenzge dans leur déterminisme ne pardit pas acceptable pour tous tes cas. Or, il convient de noter que récemment différents quteurs ont constaté qu’au cours de cette broncho-pneumopathie, on décelait non seulement ces fausses réactions (1) De notables diffrences ont ét́notes quant à la fŕquence de ces broncho-pnéumo¬ pathles, ou si l’on préfère, de celle des fausses réactions positives aux antiaènes cardiolipidiques ou cours d’affections broncho-puylmonaires giquès. Enfait elle dépend des antiaènes utilises et de quelques-ops d’entre eux en particulier. Ainsi, certains antiaènes de MEINICKE contrairement ce qu’avait écrit SiRAND (183) ou certains antiaènes de KAHN français donnent plus fréqvemment que d’autres ces réactions positives, aors qu’elles parolssent très rares ou excepilonnelles avec les antiaènes dits du V. D. R. L. ISQUIER et col (182ltes taux de 90 %% de réactions posltives rapBo t6 Par BOUCHER et col (155) n’ont ététrouves que par lu). uer d’autres caracères (332). LE PROBLEME DES PNEUMOPATHES PRIMITIVES ATVPIQUES 27 aux antiaènes cardiolipidiques, mais aussi la présence d’hémaaalutinines actives 6 froid IBOUCHER et colt (155). SOHIER et col" (154), TURIAE et col (180)L Cepen¬ dant, d’autres observateurs ne les sianalent pas. Il est difficile de donner une place à l’affection décrite par FANCONI et HEGGLIN et il est possible qu’il saaisse d’un syndrome relevant d’étiologies diverses dont des virus comme l’envisageait récemment LEHMANN (181). Une telle conception trouverait sa confirmation dans des observations du type de celles rapportées en particulier par TURIAE et colt (180) de pneumo¬ pathies au cours desqvelles sont trouvéès positives des réactions de ta syphilis aux antigènes cardiolipidiques, celles des hémaaalutinines à froid et celles de la arippe. Elles sont a'ors considérées comme une variété de la pneumopathie pri¬ mitive atypique ̀ virus grippal. Les faits qui viennent d’être rappelés, mis à part, il n’en reste pas moins qu’un certain nombre d’observateurs (tels STUARL-HARRIS (166), TOSCANO (171). STICCA (172), DASCOMR et coll (17) et implicitement beaucoup d’auteurs de revues aénérales sur les broncho-pneumopathies à virus, réservent une place à part à une variété qu’ils désianent « Pneumopathie primitive aiypique à virus non idenfifié ». Pour ces cas, ils notent explicitement ou paraissent admettre implicitement qu’il s’aait d’affections avant non seulement certains caractères cliniques et radio¬ loaiques, mais aussi humoraux dont la positivité de la réaction des hémaaalutinines à froid et éventuellement de celle de l’aaalutination du streptocoque M. G. Or, une telle conception donnant à l’apparition dans le sana d’hémaaalu¬ tinines à froid, la valeur d’un critère didanostique important d’une P. A. P. à vrus pourrait conduire d’une part à distinquer deux variétés, celle à virus connus (1) et celle à virus non encore identifié et d’autre part à considérer toute broncho¬ pneumopalhie à virus connu et au cours de laquelle on décèle dans le sérum des agglutininespourles hématies à froid comme entrant dans le cadre de la P. A. P. Ces faits méritent d’être discutés. 3°) LE PRORLEME DES HEMAGGLUTININES A EROID AU COURS DES P. A. P. A VIRUS IDENTITIE. On ne squrait sous-estimer l’intérêt de la réaction des hémaaalutinines ̀ froid qui, à n’en pas douter, a contribué bequcoup à l’identification de l’affection aux limites d’ailleurs imprécises, fant cliniques que radioloaiques à laquelle on a donné le nom de P. A. P. Mais il parait difficile de lui accorder la valeur d’une réaction véritablement spécifique d’une entité morbide. Avant d’aborder la critique de ce test humoral, il est nécessaire de rappeler succinctement les conditions dans lesquelles peuvent apparaitre les hémadatu¬ tinines à froid et par conséquent sa valeur pratique pour le diaanostic des broncho¬ pneumopathies à virus. (1) Il convient de sianaler ici les taits rapportés par CHANG et col aul, au cours d’une épidemte d’intections alquès pulmonatres avant les caract̀res dIniques et humoraux de la P. A. P (321), a déctaré avoir isolé un virus inoculable seulement par vole intra-pulmonaire A la souris et péttrallse par le sérum prétevé à la convalescence de la maladle chez l’homme, mals sons Ipdl 28 BRONCHO-NEUMOPATHIES A VRUS EI A RICGETTSIES CHEZ V’ENTANT On ne squrait trop insister sur le fait qu’on ne doit tenir compte que des réactions effectuées avec toute la riqueur désirable et selon une techpique qui a été dument codifiée (1) . On en trouvera l’essentiel plus loin (voir pade 45). Ces aaalutinines apparaissent en aénéral vers le 7° ou 8° jour après le début des manifestations morbides et le maximum est atteint entre le 10; et le 20 jour, puis le titre décroit en 10 à 15 jours, mais certains malades aardent par¬ fois un fitre étevé pendant plusieurs mois. On constate babituellement que le titre maximum (observé du 10 qu 20; jour) est éqal à 4 fois le titre de départ. Toutes cquses d’erreurs techniques éliminées, on admet que la réaction est positive lorsque le sérum provoque l’aaalutination des hématies à froid à un titre : à 1/32 ou 1/40 selon la méthode de dilulion utilisée. Seuls certains auteurs exiaent des titres bequcoup plus élevés, tels ceux du 111000 TEYQUEM (68)I, taux que bequcoup d’auteurs et que l’un de nous (SOHIER) n’ont au cours d’une lonque pratique jamais rençontrés, du moins avec la méthode que nous utilisons. C’est celle adoptée par d’assez nombreux bioloaistes et proposée en parficulier par la C. A. R. D), : elle comporte un mode de ledure ne tenant compte que des aaaluti¬ nations visibles à l’œil no. Or on a pu trouver des bémaaalutinines à froid à des taux 2 1 132 ou 1/40. chez des sujets ateints d’affections diverses nettement différentes de la P. A. P. Il suffira de citer leur présence au cours des protozooses sanquines (Palu¬ disme et en particulier fièvre bilieuse hémoalobulinurique, trypanosomiase) de lésions artérlelles, d’hémopathies et en particulier d’anémies hémolytiques ISTATS et col (185), FELtER et col (7blchez des syphlifiques IKAL et col (186) On trouvera des documents intéressants sur cette question, spécialement dans le travail d’EYQUEM (8) et dans la thèse de son élève LE BOURDELLES (187) (2). Mais il Y a plus et l'’on sait qujourd’hui que des afections pulmonaires bactériennes peuvent s’accompaaner de l’apparition d’hémaaalutinines à froid. Il en irait qussi pour certaines pneumonies bacériennes, en particulier pneumo¬ cociques pour lesquelles la fréquence n’excederait pas 1à 10%% IHORTSMANN (44), MEIKLEIOHN (45), MUMPREY (SO), HEGGUIN (6U)l De même, on qurait décelé des hémaaalutinines à froid qu cours de la tuberculose MEIKLEIQUN (45). TURNER et coll (48). DADDI et col (188), Il y a lieu de noter que les titres troyvés au cours de ces infections bactériennes sont en aénéral bas. L’un de nous EsQUIER et col (154) voir aussi P. LEPINE et SOHIER (189) recherchant la fréquence des hémaaalutinines à froid qu cours des affections pulmonaires, a trouvé les taux suivants : sur 5l congestions putmonaires 0 %%. sur 26 catarrhes saisonniers (cf afection aiqus respiraloire indiférenciée A. R. D. des auteurs américains) 0 2%, sur 24 pneumopathies diverses apparemment non virales 10 9%, sur 28 tuberculoses 10 9%. Une s'atistique établie par ETQUEM (68) d’après un arand nombre de travaux analysés indique un taux de 9 2% pour l’ensemble des affections respi¬ ratoires. (1) On pe squrait lenir comple des résullats surprenants, et diff́rents de ceux publies par la plupart des observateurs de nombreux pays, rapportés par LOUBET (184), la technique employée n’ayant pos été indiquée non plus que le mode de lectyre. (2) Voir dussi DACIE (335). LE PRORIEME DES PNEUMOPATHIES PRIMITIVES ATYPIQUES 26 De l’ensemble des recherches auxqtelles l’on de nous a procédé (SOHIER). sur les 3,623 sérums envoyés pour l’identification de broncho-pneumopathies diverses, it ressort que la réaction a été trouvée positive (521/40) dans 221 cas qui tous avaient été considérés cliniquement comme pouvant être des P. A. P En ce qui concerne les viroses non pneumotropes, on sait que la présence d’hémaadhtipines à froid a été sianale au cours des oreillons fEtLER (7)1 de la mononucléose infectieuse IEYQUEM (68) l, faits que nous n’avons pas retrou¬ vés qu cours de nos investiaations ISOHIER (154)1. Dans lesfièvres éruptives, l’ur de nous fSOHIER (189)1 a trouvé pour 5érougeoles, 5,3 % à fitre faible d’ailleurs et pour 23 rubéoles 0 %. La recherche des hémaqalutinines à froid chez les sujets dits « normaux » avec les réserves à faire sor ce caractère dit « normal» du fait de l’intervention possible d’iafection inapparentes décelées en particulier partHOOET (190) l a révélé qu’elles n’étaient que rarement décelées : suc 1.700 sécums, HORSTALI (78) en compte 4,4 2% et d’après EYQUEM (68), réanissant des publications don¬ nant tes résultats de plusieurs milliers de séroms, ces qaalulinines ateindraient rarement le titre de 1164. L’un de nous fSOHIER (154)1 procédant al’examen de 297 sérums d’étudiants en médecine a trouyé 1. 01 2% de réactions 140 : et encore doit-on tenir compte des infections inapparentes ou frustes chez ces sujets. Mais it est un fait sur lequet on ne squrait trop insister et cependant biea souvent néaliaé par les observaleurs : c’est l’appacition ou l’qvamentation du titre des anticorps au cours de la P. A. P., Il n’est pas douteux que l’on doit auachel bequcoup plus d’importance è ces variations du titre des hémaaalylinines à froid. appréciées par examen de sérums prélevés dès le début de l’affection, puis après 8 jours ou ptus, ou par celui de deux sérums prélevés au cours de la maladie. qu’à la constatation lors d’un seul examen plus ou moins tardif d’un titre faible ou moyen d’anticorps sans possibilité de savoir dans quelles conditions ils sont apparus ou ont disparu. Aussi nous avons cru devoir faire remarquer que les travqux relalifs aux réactions des hémaaalutinines à froid positives au cours d’afections ou d’infections broncho-pulmonaires bactériennes diverses et tubercyleuses en parliculier, ne se référaient, le plus souvent, qu’à un seul examen révélant un titre assez faible. Chez des malades observés par nous on constatait les mêmes faits, mais qussi t’absence de modificalion du titre à plusieurs examens successifs fandis qu’qu cours et qu décours des P. A. P., on observait toujours soit l’apparition d’hémaaatutinines dans un sérum prétevé à partir du 7; qu 10; jour, alors que celui prélevé qu début n’en contenait pas, soit si le premier prélèvement avait été efectue après le 8; ou 10; jour, un titre d’hémaaalutinines supérieor ou éaal ̀ 1/40 e Ulférieurement une diminution ou même une disparition des hémaadlytinines. Quoi qu’it en soit, et même en tenant compte surtout de l’apparition et des variations du titre des hémaaalutinines à froid au cours et qu décours des broncho pneumopathies oiqvès, il n’en reste pas moins qu’un problème est posé, celui de la sianification de ces anticorps au cours d’infections dans le déterminisme des¬ quelles il est prouvé, directement ou indirectement, qu’un virus connu intervient. De nombreux quteurs, se trouvant en présence d’une broncho-pneumo¬ poihie qu décours de taquelle on décèle par exemple des anticorps pour Un virus 2 BRONCHO-PNEUMOPAITIES A MRLIS ET A BICEETTSIES CHEZ L’ENFANT arippal, en même temps que des aaalutinines actives à froid, n’hésitent pas à qualifer l’affection de « pneumopathie atvoique primitive arippale ». Et ils font de même en ce qui concerpe des affections pulmonaires qu décours desquelles on met en évidence des anticorps pour les virus du aroupe ornithose-psittacose, dinsi que des hémaaalutines actives à froid. Certes, ils font intervenir certains caractères cliniques et radioloaiques, mais on ne squrait admettre que ces données cliniques et radiologiques sont pathoanomoniques et il existe de nombreux cas dans lesquels il serait bien dificile d’affirmer l’existence d’une pneumopathie primitive atypique par le seul examen clinique et l’aspect du cliché radiographique. Bien plus, il arrive que l’on observe une ipfection avant tous les caractères de la forme typique d’une maladie à virus défini avec une ateinte discrête et nor¬ male d’ailleurs de l’appareil respiratoire et que après quelques jours d’évolution. on constale l’existence dans le sérum d’hémaaalutinines à froid. rel fut le cas d’un malade observé par l’un d’entre nous (SOHIER) et qui présenta une arippe absolument typique tant par son mode de début brutal, ses manifestations cliniques, surtout aénérales avec une atteinte discrète des voies respiratoires supérieures, que son évolution avec courbe thermique diphasique. On isola un virus A" (sous-ype Scandinavica) et des anticorps fixant le complément et inhibiteurs de l’hémaaalutination apparvrent dans le sérum. Or, on décetait éaalement des hémaaalutinines à froid à un titre élevé. On ne constatait à l’aus¬ cultation que quelques râles ronflants et sibilants qux deux bases, ta toux était discrête. L’examen radioscopique révélait une léaère opacité basale droite. Devait-on alors pour cete seule raison parler de pneumopathie primitive atypique arippale: On en vient alors à se demander si les hémqdaluinines acives à froid ne peuvent pas apparaitre qu cours d’infections dues à divers virus — en parti¬ culier de la arippe, ou du aroupe ornithose-psiftacose — selon un mécapisme d’ailleurs encore mal défini sans que soient décelables dans tous les cas les siqnes cliniques et radioloaiques d’une pneumopathie primitive atypique. Mais il n’en reste pas moins qu’il s’aait tovjours de virus avant un pneumo¬ tropisme net. Ceci implique peut-être une participation pulmonaire ou broncho¬ pulmonaire au processus infectieux qui, pour être discrète et de toules façons sans expression clinique ou radioloaique n’en est pas moins suffisante et nécessaire pour faire apparoitre ces hémagalytinines d’un type particulier. On ne squrait éaalement janorer les problèmes que pose la persistance plus ou moins lonque d’anticorps qu décours d’une infection et les erreurs qux¬ quelles elle peut condvire. On sait, par exemple que les anticorps fixant le complément apparus qu cours de l’ornithose pevvent persister pendant plusieurs mois et parfois avec un titre élevé, Il est possible qu’un malade conservant de tels anticorps, contrace une P. A. P. s’acompaanant de la présence dans le sérum d’hémaaalufinines à froid. Le bioloaiste qui effectuera le contrêle sérologique metra en évidence dans le sérum les deux types d’anticorps : mais le clinicien devra-t-il en déduire pour qutant qu’il s’aait d’une P. A. P. orpithosique Inversement, un malade avant eu vne P. A. P. avecun titre élevé d’hémaaalu¬ tinines à froid pourra, après quelques semaines, et a'ors que ces hémaaalutinines persistent à un titre encore notable (voir plus haut page 28) présenter une infection LE PROBLEME DES PNEUMOPATHIES PRIMITIVES ATYPIQUES N2 à virus arippal, et les deux variétés d’anticorps anti-arippal, et anfi-hématies décelables à froid seront mis en évidence simultanément sans que pour qutant la dernière affection, même si elle s’accompaane de lésions pulmonaires, puisse être forcément considérée comme renirant dans le cadre de la P. A. P. C’est peut-être d’ailleurs un processus du même ordre qui explique la constatation d’hémaaalutinines à froid chez des patients ateints d’infection. à adéno-virus (voir plus loin) alors qu’il est admis jusqu’ici (133, 177, 220) que ces virus, même lorsqu’ils ateianent l’appareil respiratoire, ne provoquent pas leur apparifion. Nous croyons trouver un début de conffrmalion de celte hypothèse dans le fait qu’au cours d’une épidémie d’infeclions à adéno-virusza évoluan chez dés jeunes recrues réparties en plusieurs aroupements, il a té constaté trois fois des hémaaalutinines à froid chez des sujets avant en même temps une réaction de fixation du complément positive pour les adéno-virus. Or ces trois cas appartenaient à la même collectivité (voir page 132 et référence 267). 4° LE PRORLEME DES AGGLUTININES POUR LE STREPTOCOQUE M6 AU COURS DES P. A. P. A VIRUS NON IDENTIFIE. Il comporte des données anatoques à celui qui vient d’être discuté concer¬ nant les hémaaalutinines à froid avec cependant deux différences. D’une part, ces aaalufinines apparaissent bequcoup plus rarement que celles pour les bématies à froid et d’autre part elles ont fait l’objet de travaux et recherches bequcoup moins nombreux. Ainsi, un certain nombre de travaux font état de la constatation des hémaaalutinines a froid pour établir un diaanostic de P. A. P. sans faire allus sion à la recherche des aaalulinines antistreptocoques M. G., apparaissant vers la 2° ou 3; semaine après le début de la maladie, le taux maximum étant atteint vers ta 4° ou 5; semaine. On constate comme pour les hémaqalutinines à froid, que la réaction est bequcoup plos fréquemment positive dans les formes araves (75 9%) que dans les foimes béniqnes (20 9%) comme l’ont sianaté plusieurs quteurs après CURNEN (165). Seul CHANG (222) dit avoir constaté chez 90 7% des sujets aiteinis de P. A. P. avec réaction des hémaqalutinines à froid positive des aaalulioines pour le strep¬ tocoque M. G. Il est entendu que l’on ne considère comme réactions positives que celles obtenues avec le sérum dilvé au 1/20, ou plus. En France, très peu de travaux ont été publiés sur ce sujet. SOHIER et col (154) ont compté sur 71 P. A. P., 21 2% de réacions positives dans des formes moyennes ou béniqnes. AinSI, l’absence d’aaalutiaines pour le streptocoque M. G, ne saurait faire écarter le diaanostic de P. A. P. s’il est établi d’après des siqnes cliniques et radio¬ loaiques suffisants et du fait de la positivité de la réaclion des hémaaalutinines à froid. A ce propos, de l’ensemble des résultals obtenus par THOMAS et col (73). MEIKLEIQHN (150), FINLAND et colt (56). HORSEALL et col (78), il ressort que 21,5 %% des sujels ateints de P. A P. avec réaction des hémaaalulinines à froid positive n’ont pas d’agalutinine pour le streptocoque M. G. Mais, par contre, on décèle chez 26,6 9% des malades, pouvant être considérés comme ateints de 32 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICCETTSIES CHET LENFANT P. A. P. et dont le sérum n’aaalutinine pas à froid les hématies, des qaalutinines pour le streptocoque M. G. En France. SOHIER et coll (154) n’en ont compté que 108 9%. Récemment WORMALD et coll (278) ont publié une étude comportant 19 de pneumopathies observées dans deux réqions d’Analeterre et s’accom¬ paanant de la présence d’aaalutinines pour le streptocoque M. G. On notera aussi les cas rapporiés par WOOD (279) concernant une épidémie de 27 cas de broncho-pneumopathies avec présence chez sept enfanis d’agalytipines pour le sreptocoque M. G. Ainsi, ceffe réaction peut présenter un intérêt pratique puisqu’elle apporte une confirmation bioloaique du diaanostic de P. A. P. — tel du moins qu’on l’admet actuellement - là où les hémaaalulinines à froid manquent. On soit peu de choses, semble-t-il, sur les conditions d’apoarition des aaalu¬ tinines pour le streptocoque M. G. au cours des infections broncho-pulmonaires à virus connus. Tout au plus convient-il de rappeler ici qu’au cours des essdis de transmission expérimentale de l’A. R. D. à des volontaires, la Commission pour l’étude des affections aiquès de l’appareil respiratoire (C. A. R. D.) avait constaté qu’il p’y avait pas d’apparition ou d’quamentation du titre des aaalutinines pour le streptocoque M. G. De même, les infections à adéno-virus ne comporteraient pas l’élaboration de ces anticorps. Le problème de la valeur de ces aaalutinines pour l’identifcation des P. A. P. doit être posé comme pour les hémaaalutinines à froid. On les a décelées au cours d’infections sireptoçocciques THOMAS et coll (73) et de diverses maladies de l’appareil respiratoire d’étioloqie imprécise, mais toujours à des taux bas IHORSFALL (78)I. Chez les sujets dis normaux, cet quleur a trouvé 4 9% de réac¬ tions positives. En France. SOHIER et col (154) 5,05 2% sur 287 étudiants en médecine. Ainsi, comme il a été dit plus haut, et à quelques diff́rences près, la siani¬ fication des aaalutinines pour le streptocoque M. G. demeure encore imprécise. comme le demeure celle des hémaaalutinines à froid. Au terme de ce rappel limité qux fails les plus importants et au cours duquel il n’a pas été possible d’exposer tous les problèmes que posent les broncho-pneu¬ mopathies à virus et moins encore de les résoudre, nous pensons pouvoir résumer les données acquises à ce jour et qussi celles encore imprécises dans un schéma (voir tableau l page 3). Il s’inspire d’ailleurs de ceux proposés en pariculier par STUART-HARRIS (106) et par DASCOMS et col (177). La disposition adoptée n’indique pas la fréquence relative de ces broncho¬ pneumopathies, laquelle peut varier d’un pays à un autre et, pour une même nation. selon les saisons ou qu aré des épidémies. Une des parties de cet éventail peut pren¬ dre une importance diff́rente selon la réaion ou la période considérée alors que d’autres seront réduites. Les cas dans lesquels tes hémaaalutinines à froid peuvent être décelées sont indiqués sans, préjuaer de leur sianification. Il reste à situer dans ce cadre les résultats de notre enquête, ce qui sera fail dans la suite, non sans un rappel préalable des travaux concernant les infections broncho-pulmonaires à virus chez le nourrisson et l'enfant. CHAPITRE IV LES BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIBUS CHET LES NOURBISSONS ET L’ENFANT On sait que de nombreuses infections bactériennes, mais qussi virales, évoluent chez le nourrisson et l’enfant avec des manifestations cliniques et des réactions bioloaiques différentes de celles de l’adulte. Ce comportement parti¬ cylier justifie à lui seul une étude spéciale. En outre, elle permetfra une confron¬ tation plus aisée des faits publiés et de nos constatations. sans orétendre ici citer tous les travaux avant fait l’objet de publications. nous rappellerons quelques-uns d’entre eux. Leur cassement est d’alleurs difficile car les uns ne comportent qu’une revue aénérale alors que d’autres apportent des observations et qaussi parce que, dans la même étude, fiqurent souvent des infec¬ lions d’étiologies diférentes. Nous lenterons cependant de déqqger les faits. essentiels. Dansle aroupe des P. A. Pavec présence d’hémaaalutinines àfroid, ontrouve ceux de IORDAN (191), de KEIZER (192), de IEUNE et GALLY (193), de FER¬ REIRA (194), de DE FONT-REAULT (195), de LOOET (190), de TOSCANO (171). de STICCA (172), de 100 (196) de DUICOIS et col (19)), de WILDT-ANDERSEN (196). Mais on se trouve, chez l’enfant, devant des problèmes analoques à ceux évoqués lors de l’étude aénérale des P. A. P. avec réaction des aaalutinines à froid positive (voir pagae 26) et en particulier en ce qui concerne les P. A. P. à virUs non identifé considèrées comme telles en raison de constatations cliniques et radioloaiques et qu cours desquelles on pe décèle pas d’aaalutinine pour les héma¬ liles à froid, Il a été rappelé plus haut (pade 25) que plusieurs observaleurs invo¬ dvaient la aravité plus ou moins arande de la maladie conditionnant l’apparition ou non de ces aaalulinines. Mais pour l’enfant, une qutre hypothèse d été proposée. Les aaalutinines pour les hématies à froid pe seraient élaborées qu’à partir d’up certain dde. Chez le nouvequ-né, elles ne seraient pas présentes, même si ces anlicorpos sont décelés chez la mère comme l’ont montré KLIGER d’une part 36 BRONCHO-NEUMOPATHES A VIRUS ET A NCKETISIES CHEZ L’ENTANI et THOMSEN d’autre, part feité par EYQUIEM (G7)l Pour HODGES et coll lcité par EYQUEM (67)lces hémaaalutinines ne seraient présentes que chez les enfants doés de plus de trois ans. EYQUEM (67) n’en a trouvé que deux fois è des titres valables chez 150 nourrissons, TUtCZYNSKA et colt (213) pensent que la recherche des bémaaalulipines à froid n’a pas d’intérêt chez l’enfant. Mais cete opinion n’est pas admise pour tous puisque KEIZER (192) dit en avoir décelé — sans préciser les taux, il est vrai — chez des nourrissons. Il convient de rappeler ici les très intéressantes constatations de IORDAN (191) qui, au cours d’une étude épidémioloaique sur les P. A. P., a observé des familles dans lesapelles les parents présentaient des P. A. P, cliniquement et radiolo¬ aiquement fypiques avec réaction des aaalutinines à froid posifive, alors que chez les enfants paraissant atteints d’infections identiques dans le même temps ou dans des délais permettant d’admettre qu’ils avaient été contaminés par leurs parents ou inversement, ces hémaaalutinines n’étaient pas décelées. Quant aux aaalutinines pour le streptocoque M. G., elles ne paraissent pas. du moins à notre connaissance, avoir fait l’objet de recherches effectuées chez l’enfant. Ainsi, certains auteurs tels TULCZYNSKA et coll (213) estiment que le diaanostic des P. A. P, chez l’enfant peut être fait d’après les seuls symptômes cliniques et radiologiqves et les modalilés d’évolution. En résumé, si l’on admet comme pour l’adulte un aroupe constitué par des P. A. P, à virus non identifié chez l’entant, on doit noter que ses limites sont assex imprécises puisque plus que chez l’adulte manquent les critères sérologiques et en particulier celui des aaalutinines pour les hématies à froid. Plus aisée sera l’identification des broncho-pneumopathies du type P. A. P. ou non dues à des virus connus, enccre que pour elles, on puisse se demander si un comportement particulier du nourrisson ou de l’enfant ne viendra pas troubler le diaanostic biologique. Parmi les études concernant les P. A. P. ou broncho-oneumooathies diverses considérées comme étant dues à une infection à virus arippat, on relève celle de DE FONT-REAUL T (195). MARLE et colt (199), de CATFIGNE et coll (200), de MAR¬ QUEZY et coll (201), de MARINONI et coil (202), de LARENG-ANDRIEU (203). Plusieurs d’entre elles citent des cas observés chez le nourrisson. Il s’aait, dans toules les publications qui viennent d’être citées, de arippe à virus A. A prime ou B. Mais il convient d’atirer l’attention sur le fait que la presque totalité des cas ont été identifiés par la réaction d’inhibition de l’hémaaalutination de HIRST qui peut être à l’oriaine d’erreurs qussi bien par excès que par défaut. Récemment,. WOOD) et coll ()6), étudiant l’étiolooie de syndrômes de broncho-alvéolite aiqus du nourrisson et procédant par aspication trachéale et naso-pharynaée chez 51 enfants de moins de deux ans, ont isolé fréquemment l’hémophitus influenzae mais ont montré éaalement que pour 5 enfants on déce¬ lait dans le sérum une quamentation des anficorps pour le virus C alors qu’il n’en existait pas pour les virus A et B. Cependant, d’autres quteurs, recherchant systé¬ matiquement les anticorps pour le virus C chez les petits enfants n’en ont pas trouvé soit qux U. S. A. THILL EMAN et coll (227), soit en Grande-Bretaane IBALDUCCL et coll (228)LIl est vrai que l’on doit lenir compte des contiaences épidémiologiques diff́rentes d’un pays à l’avire. LES BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS CHE7 L’ENTANT 37 En ce qui concerne les afections de l’appareil respiraloire en rapport avec une infection à virus du aroupe psittacose-ornithose, il fut un temps ou l’on n’admetait pas qu’elle puisse évolver chez l’enfant et surtout le nourrisson. On pensait que l’enfant était beaucoup moins sensible que l’adulte à ces virus MEYER et coll (204). WOLINS (205)1. C’est ainsi que sur 111 cas d’ornithose identifiés à l’hôpital de l’Université de Californie. MEYER et col (205) ne comp¬ taient qucun enfant de moins de 10ans. Des observations furent cependant rappor¬ tées par PRAKKEN en Hollande (207) et rar STROBEL, en Allemaane (208). Elles concernaient des enfants entre 3 et 8 ans, L’excellent travail de DEKKING (116) comporte quelques ateintes au cours de l’enfance, Puis furent publiés les cas observés par WARD et coll (210) relatifs à deux enfants de 7 et 9 ans identifiés au cours d’une épidémie sévissant en milieu rural et celui de TOSCANO et col (218) chez un enfant de 18 mois. Une très intéressante étude récente a été faile Par BERMAN et cotl (21 1). Elle mérite une place à part d’une part en raison du très jeune dae des six enfants (trois de moins de deux ans et demi et deux nourris¬ sons de un mois) et d’autre part du fait de la certitude diaanostique apportée par l’isolement du virus chez 5 d’entre eux. Deux relits enfants mourvrent et firent l’objet d’une étude spéciale IEPHRATI-ELIZUR (212)). Il est donc démontré, et nous en apporterons de nouvelles preuves — bien qu’indirectes — que ni le nourrisson, ni l’enfant n’échappent aux ateintes du virus du aroupe ornithose-psifaçose. Il a été rapporté plus haut le rôle des adéno-virus dans le déterminisme d’infeclions aiquès de l’appareil respiratoire de types ciniques divers et qussi rappelant la P. A. P. Elles ont été observées initialement chez l’adulte. Mais on ne squrait oublier que les virus dits A. P. C. de ROWE et HUERNER ont été isolés pour la première fois à partir de véaétations adénoides prélevées chez de petits enfants (132, 134). Par la suite, on a observé non seulement le syndrôme de pha¬ rynao-conionctivite étudié en particulier par BELL, (140), mais éaalement des maladies fébriles de l’appareil respiratoire à virus de type 1. 2 et 5 chez de jeunes enfanis KIELLEN (136),. WVERNER (169). Un virus de type l a été isolé du poumon d’un nourrisson mort de pneumopathie aique par HENLE (cité par WERNER (169). L’épidémioloaie de ces infections à adéno-virus chez l’epfant a fait l’objet des études de IORDAN et de WERNER et colt Icitées par WVERNER (169)1. La preuve de l’exislence d’infeclions à adéno-virus chez l'enfant avait été d’ailleurs apportée par les enquêtes séroloaiques révélant la présence d’anti¬ corps neutralisant et fxant le complément dans le sérum de jeunes enfants IHUEBNER e coil (29. LILLEMAN e col (221). En France, l’un de nous ISsOHIER (224)la qtiré l’atention sur l’existence d’infections à adépovirus chez l’enfant décelées par une epquête systémalique efectuée qu moyen de la réaction de fxation du complément, Peu après, étaient identifiées des ébidémies de ces infections chez l’adulte (166) et en même temps des cas observés chez l’enfant (voic plus loin pade 123). En Grande-Bretaane BALI DUICCI et coll (228) ont décelé des anticorps pour les adéno-virus chez des enfants. Ullérieurement,. LELONG et coll (225 ont décrit 10 cas d’infections à virus A. P. C. dont 8 avant évolvé sous le mode épi¬ démique. L’un de ces enfants est mort. Bien que cele infecton ait sévi sortout qu lapon depuis 1952, et parce qu’il semble à la suite des travaux de IENSEN et coll (230) quelle puisse évoluer hors 38 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHE7 LENTANT de ce pays et en particulier qux U. S. A, vraisemblablement depuis 1236 au moins. il convient de sianaler l’existence d’une pneumonie mortelle chez les nouvequ-nés avant donné lieu à des épidémies et dues à un virus désiqné habituellement sous le nom de virus type SENDAL. Il a été isolé par KUROYA et coll (231) puis retrouvé par d’outres expérimentateurs et en particulier au cours d’infections de l’enfant n’avant pas toujours une évolution fatale. Ce virus qurait certains caracères des virus arippaux et en particulier du type 8 et l’on qurait proposé de l’appeler type 0 du virus de l’influenza. Qutre les travaux qui viennent d’être rappetés, il convient de noter la très intéressante enquête de GILtARD (214) qui, dès 1939, décelait parmi 32,000 écoliers soumis à un examen radioloaique, 213 modifications radioloaiques considérées comme traduisant des foyers broncho-pneumoniques des bases et dont bequcoup devaient être, si l’on en juge « à postériori » par leur aspect et leur évolution. dues à des affections virales. Enfin, on lira utilement les études d’ensemble publiées récemment et parmi lesquelles, ne pouvant les citer toutes, nous crovons pouvoir sianaler celles de JONSSON (215), de MONNET (216), de UIPPELT (217) et de VALLE (212). DEUXIEME PARTIE Kilomêtres et recevont, sauf excephion, les enfanls de quartiers diff́rents de la CHAPITRE PREMIER ORGANISATION GÉNÉRALE DE L’ENQUETE On ne squrait dissimyler les difficultés rencontrées pour la conduite d’une enquête dans les conditions actuelles de la pratique médicale en France et de l’oraanisation des hêpitaux et des laboratoires. C’est dire que toutes les conditions requises pour obtenir le maximum de données utifisables a’ont pu être réunies et qu’une adaptation aux circonstances s’est avérée nécessaire. Les modalilés d’entrée à l’hepital des enfants constituaient un premier obstacle à la mise en œuvre de recherches complêtes. En effet, dans la quasi totalité des cas, ces enfants ne sont hospitalisés que plusieurs jours après le début de l’affection. Les parents préfèrent les aarder à leur fover et demandent qu médecin-praticien d’assurer le traitement et la surveillance. Ce n’est que lorsque des difficultés diqanostiques apparaissent ou lorsque la thérapeuthique pe donne pas les résultats atendus ou encore lorsque l’état s’aaarave que l’hospitalisation est décidée. Les prélèvements, même à supposer qu’ils soient effectués le jour de l’entrée. a l’hôpilal sont faits olors que l’infectiop évolue depvis déjò 5 ou 6 jours qu moins. ce qui rend impossible pratiquement l’isolement de la plupart des virus- broncho. pneumotropes. AUSSi, nous sommes-nous trouvés dans l’obliaation d’avoir recours à des recherches indireces, c’est-à-dire aux réactions séroloqiques permetant de déceler des anticorps. Parmi ceux-ci, nous avons du pour des raisons matérielles obllaés qve nous étions de ne pas enqader des dé penses sopérieures à celles fixées à l’avance — nous limiter d’une part ̀ l’emploi de la réaction de fixation du complément (qui, d’ailleurs, pour certaines viroses, se trouvait représenter la méthode de choix pour leur idenliffcotion), d’autre part à la recherche des dadlutinines pour les hématies à froid et pour le streptocoque M. 6. L’enquête a été conduite simultanément dans trois services de pédiatrie. deux à LYON, mais dons deux bopitaux distonls l’un de l’autre de plys de cina ment acif. 42 RRONCHO-ENEUMOPATHIES A VIRLIS ET A RICCETTSIES CHET L’ENEANI ville, et un à MONTPELLIER, Les deux services lvonnais étaient celui de la Clinique Médicale lnfantile de la Faculté de Médecine (ProfesseUr BERNHEIM) et celui de l’Hêpital d’Enfants DEBRQUSSE (Professeur aarédé IEUNE). Le Service de Montpellier était la Clinique Médicale Infantile de la Faculté (Professeur CHAPTAL). l était convenu avec les chefs de service et leurs collaborateurs que l’en¬ quête porterait d’une part sur les broncho-pneumopathies aiquès dans le déter¬ minisme desquelles pouvait intervenir un virus et d’autre part sur des sujets témoins représentés par des malades pris dans les mêmes services, mais ateints d’affections non localisées à l’appareil respiratoire et de préférence non ipfectieuses (troubles nutritionnels, troubles endocriniens, etc.). Pour la première catéaorie — celle des broncho-pneumopathies aiquès — il était admis qu’un prélèvement serait effectué pour les enfants présentant des siqnes clipiques, radioloaiques et biologiques laissant à penser qu’un virus ou une ricketsie pouvaient être en cquse. C’est dire que n’entraient pas dans cette catéqorie ceux considérés comme étant atteints d’infection bactérienne en parti¬ culier à aermes pyoaènes et les tuberculeux, primo-ipfection spécialement. Cerles, ces critères cliniques, radiolodiques et biolodiques ne permeltient pas d’éliminer complètement les étiolodies bactériennes ou tuberculeuses et i était des cas dans lesquels on pouvait hésiter en particulier pour certaines modifi¬ cations radioloaiques du type de celles rencontrées dans la primo-infection fuber¬ culeuse alors que la preuve de l’intervention de mycobactéries ne pouvait être apportée. Les enfants étaiept suivis pendant tout teur séjour et si possible après leur sortie de façon à obtenir le maximum de précision sur l’étioloaie de la maladie qui avait motivé l’hospitalisation. De arandes difficultés ont été rencontrées pour cefte surveillance, les parenis emmenant leur enfant le plus souvent dès qu’une amélioration était constatée et ne revenant le présenter à une consultation que rarement malaré le soin apporté à leor montrer l’intérêt de ces contrêles. lIl faul bien reconnaitre que dans notre pays, en particulier, l’éducation sanitaire de la populalion est loin d’être faite et que les praficiens mêmes n’apportent pas toujours toute la collaboration désirable. Et cependant tout a été mis en œeuvre, dans chaque service, pour que la prise des observations sur des fches établies à l’avance, la surveillance, les pré¬ lèvements, l’envoir au laboratoire soient effectués qu mieux. Dans chacun d’eux plusieurs médecins participaient à cete enquête, pour la Clinique Médicale Infan¬ tile du Professeur BERNHEIM. M. le Docteur LARBRE, Mesdemoiselles les Docteurs DEION et BATISSE, pour la Clinique du Professeur CHAPTAL, M le Professeur aarédé lFAN et Madame le Docteur CAMPO, pour le Service du Professeur aarégé JEUNE, Mademoiselle le Docteur PRENAT. Pour la collecte des observations et documents des différents services, tant de Lyon que de Montpellier, et la liaison avec le laboratoire, Mademoiselle le Docteur BATISSE a eu un rôle particulière¬ Ftant donné les conditions ci-dessus rappelées dans lesquelles a été fait le choiy des molades c’este dre dons des services dierenls et bor des médecins diff́rents, on qurait pu redouter ceriaines discordances Or il n’en fut rien et des maintenant il convient de sianaler que les résultals apparaissent très comparables (voir fablequ R). ORGANISATLON GÉNÉRALE DE LENQUETE Toutefois, on comprendra que 'appréciation des résultals thérapeuliques demeure difficile et ce pour plusieurs raisons. Parmi celles-ci, trouvent place ld période de la maladie à laquelle elles ont été instituées, l’adion sucessive de médications différentes ou la mise en jeu en même temps de plusieurs médicaments ou antibiotiques. On ne squrait donc, dans la majorité des cas, firer des conclusions valables et les indicalions données plus loin n’quront qu’une valeur limitée 43 CHAPITRE 1 METHODES BIOLOGIQUES UTIUISEES elles ont été mises en œuvre qu Laboratoire d’Uvaiène de la faculté de Médecine (Professeur R. SOUIER) et ont été effectuées avec la collaboration de Mesdemoiselles CHALLUT. CHARDONNET et FREYDIER. Les résultats de toute méthode bioloaique ne pouvant être interprétés qu’en fonction de la technique employée, celle-ci sera rappelée pour chacune des recherches efeduées. 1. TECHNIQUE DE RECHERCHE DES AGGLUTININES a) — RECHERCHE DES HÉMAGGLUTININES A EROID. On sait que de nombreuses techniques ont été proposées et qu’il n’est pas indiff́rent d’adopter l’une ou l’autre d’entre elles, les titres hémaaalutinants dépendant en particulier de la concentration des hématies, du volume total du liqvide contenu dans le tube, de la durée de la réfriqération et de son dearé, des modalités de lecture à l’œeil nu ou avec un arossissement (miroir concave ou loupe). etc.. Bien plus, il a été prouvé, et l’un de nous (SOHlR) "a observé après d’autres, que les résultats peuvent être pour un même sérum nettement différents selon les hématies humaines utilisées. Nous pensons que les résultats que noUs avons obtenus tirent teur valeur de ce que pour toutes les réactions ont été ulilisées les hématies d’une même donneuse (1) (Groupe 0) et qu’en outre toutes ces réactions ont été contrêlées chaque série avec un sérum positif de titre connu conservé ̀ - 255 — 305 (2) et un sérum néaatif Les réactions n’étaientconsidérées comme (1) Le sana était pris tous les 15 ou 31 jours et conserve en tiquide d’AIsever à 0° 46 Nous tenons remercier très sincèrement M° GARNIER, infirmlère, qui pous a, deptisplusieurs dhnées, aracieusegent et obliqeamment fourni ce sana. (2) Nous avons pu confirmer les observations de FELLER (232) relatives à la très tonque conservation (un an qu moins) des ooolutinines dans les sérums conservés à 25° -30. de la broncho-pneumopathie. 46 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A MRUS ET A BICGETTSIES CHT7 L’ENFANT valables que si le titre était exacement retrouvé avec le sérum positif et si qucune aaatutination n’était constatée avec le sérom néqatif. Matériel. - Portoirs : TUbes 65 x 10 : Pipelles de l ml araduées à 00l ml et 005 ml : Rhéomêtre de Vernes : Tubes à centrifuaer : Réfriaérateur à 0° — 4° : Bain-marie à 37° : Miroir concave. Produits bioloaiques — Hématies humaines 0 : Recueillies sur le liquide d’Alsever et conservées dans le liquide à 0e — 45. Elles n’ont jamais été utilisées immédiatement après récolte, mais qu moins 24 heures après celle-ci. Elles ont pu ensuite être emplovées pendant deux semaines, Immédiatement avant l’emploi, lavqge trois fois dans 10 volumes d’equ salée physioloaique à 9 pour 100. Utilisation immédiate. Concentrotion de la suspension 02%. On contrlait périodiquement que ces hématies n’étaient pas aaalutinées spontanément à 4. Un tube témoin était d’ailleurs toujours placé à côté des tubes de la réaction. Sérums à expertiser : Sana prélevé par ponction. Tubes conservés à la température du laboratoire pendant la coqqulation, puis l’exsudation du sérum. Sérum conservé à 0° — 4e avant la réaction. Réaction. — Préparation des dilutions de sérum dans des aaleries de 10 tubes en disposant dans chaque tube, sauf le premier. 0,5 ml d’equ physiolo¬ aique, puis dans le premier l ml de sérum à expertiser dilué qu 1/10. On passe alors successivement qu rhéomêtre 0,5 ml du premier dans le second tube et ainsi de suite jusqu’qu derpier d’ou l’on retire 0),5 ml. Ajouter ensvite à chaque tube 0,5 ml de la suspension d’hématies à 0.2 97 (le taux final est donc 0, 1 2%). Préparer une aalerie de 10 tubes avec le sérum de référence positif décondelé au moment de l’emploi et une qutre avec le sérum néaatif. Placer les tubes qu réfriaérateur 0° — 4° pendant une puit. Lectyre. — Le lendemain matin (soit après 16́ à 17 heures) immédiqtement après avoir sorti les tubes du réfriaérateur, lecture qu-dessus d’un miroir concave en observant les modalités de détachement ou de remise en suspension du culot d’hématies dans le liquide sornqaeant. On compte, si le culot se détache d’un seul bloc : 4 : s’il se fraamente en 2 ou 3 aros amas : - 3: si petits amas dans un liquide un peu trouble encore visibles à l’œeil nu : 4 2 : si petits arains visibles seulement au miroir con¬ cave, et non à l’œil nu : 4 1. On ne considère comme positifs que les tubes avant une aaalutination au moins du type 2. Les tubes sont placés au bain-marie à 37s pendant 30 minutes et l’on vérife due toute aaalufination a disparu. Nous avons constaté d’ailleurs de nombreuses fois que le seul fait de laisser les portoirs sur une plaque située qu-dessus d’un radiateur de chauffagde central, suffisait à faire disparaitre rapidement les aaalu¬ finines. Toutes les fois que cela était possible, les hémaaaluuinines à froid étaient recherchées dans plusieurs échantillons de sana prélevés qu début puis au décours MÉTHODES BIOLOGIQUES UTIUISEES 47 b) — RECHERCHE DES AGGLUTININES PQUR LE STREPTOCO¬ QUE M G. On sait qu’il s’aait d’un streptocoque isolé par THOMAS et COLL, (73) du poumon d’un sujet mort d’une affection avant les caractères cliniques et radio¬ logiques de la P. A. P. et distinct des autres streptocoques rencontrés dans la bouche ou les voies respiratoires (MIRRICK) (233). Il ne squrait être question de résumer lcl les travaux relatifs à ce picro¬ oroanisme : on pourra se reporter qu livre de LEPINE et l’un de nous (189) dans lequel ont été indiquées les principales références biblioaraphiques le concernant. Seule sera rappelée la technique utilisée pour cette enquête et qui d’ailleurs est celle employée par de nombreux bioloaistes. Matériel. — Portoirs : Tubes à hémolyse 65 x 10, 6 au moins pour chaque réaction. : Pipettes de 1 ml araduées à 0. 1 ml et 0.05 ml. : Rhéomêtre de Vernes ou tout autre appareil ou serinque à distribution (pous utilisons actuellement l’excellente serinque de SVEDMYR) (234) : Miroir concave. Produits biotoaiques. — Streptocoque M. G. (1). Souche conservée d’une part qu réariférateur à 0e — 4° après repiquqge en aélose qu sana (piaòre du culot préférable à l’ensemencement en pastilles ou stries sur aélose inclinée). ou sur bouillon avec 2 2% de sérum de lapin. Contr̂te de la souche : si l’on désire contrôler les qualités de la souche et éviter les erreurs, on peut — comme nous le faisons périodiquement — l’ense¬ mencer sur un milieu contenant 5 9% de saccharose. Ce streptocoque M. G, forme de petites colonies fluorescentes. Une de ces colonies est prélevée, remise en suspension dans l’equ physioloaique et aaalutinée par un sérum de référence anti-streptocoque M. G. Préparation de la suspension. — On devra toujours utitiser une culure fraiche obtenue, sur aélose qu sana, à partir de la culture conservée par un des procédés précédemment indiqués. On vérifiera sur ce milieu qu sana que les colonies ont les caractères de celles du streptocoque M. G3, et qu’il n’Y a pas de souillure par un qutre micro-oraanisme. On prélèvera des colonies du streptoco¬ que M. G. qui seront repiquées soit en bouillon de TODD, soit en bouillon ascite. soit en bouillon placenta (voir 189). Nous avons utilisé indifféremment le bouil¬ lon à la protéose neptone DIECO Ne 2 ou le bouillon placenta. Aorès 18 heures la culture est ceotcituaée : le culot est repris en equ physioloaique et lavé trois fois, puis remis en shspension dans de l’equ salée physioloaique de facon à obtenir une concentration correspondant à celle du tube n° 5 de l’échelle de Moc FARLAND. Cete suspension est chquftée à Rs gendant une beure. On aioute ensuite 008 pour 100 d’azide de sodijum. On la conservera qu réfrigérateur à 0° - 4. Nous n’avons utilisé que des suyspensions préparées depuis 30 jours qu maximUm : mdis nous avons vérifié que des suspensions lyophilisées pouvaient être conservées plusieurs mois et utilisées immédiatement après addition du volume d’equ distillée convenable. (1) ta souche que nous avons ulilisee provenait de la « Malional Cellection ot type culurex, Colindale Avenue. LONDRES ou elle fidure sous le n° 9037. Cele souche est conservée 2 Laoboncoboce dinmlns ds le rostlt de Mgcetne coni i ons, fute potre dtre comne3 demande 48 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIBUS ET A RICKETTSIES CHEZ T’ENTANT Sérums de réff́rence. — On pourra emplover des sérums humains proyenant de malades chez lesqvels on a décelé la présence d’aaalutinines anti¬ streptocoque M. G. Il est préférable d’utitiser des sécums animaux, lls seront obtenus chez le larin ququel on iniectera 3 fois de suite à six jours d’intervalle 1 ml de suspension concentrée à l milliard 500 mllions de dermes qu millilitre et ensuite trois fois l ml de susrension concentrée à trois milliards, La saianée sera effectuée 6 jours après la dernière injection. Les titres obtenus sont habituellement supérieurs ou éaaux à 11640. Un sérum néaatif, ne provoquant qucune aaalutination, sera qiouté à chaque série de réactions. Exécution de la réaction. — On pcéparce des aaleries de 6 tubes de 65 x 10 gour chaque sérum à expertiser et une aalerie de 10 à 12 tubes (selon le titre) pour le sérum de référence positif, ainsi qu’une autre de 3 ou 4 tubes pour le sérum néaotif. On ajoute dans tous les tubes, squf les premiers de chaque aalerie, 0,5 ml d’eau salée physiologique. On place ensuite dans le premier tube le sérum à expertiser ou les sérums de référence dilués qu 115. On passe alors 0,5 ml du premier tube dans le second et-ainsi de soite jusqu’au dernier tube dont on prélève (,5 ml qui sont rejetés. On qjoute à tous les tubes 0,5 ml de la sus¬ pension de streptocoques M.G. Ces tubes sont placés dans une étuve à 37; pendant la ouit. Le lendemain matin, soit lé à 17 heures après, il est procédé à la lecture. chaque tube étant examiné sur un miroir concave. On compte : 4 4 si l’on observe une clarification du milieu avec dépôt des aaalutinats : . 3 s’il y a quelques dros amos en sospension dans un liquide cair: 4. 2 si de petits aaalutinats sont en suspension dans un liquide à peine louche, mais encore visibles à l’œil nu : 4 l de petifs aaalutinats dans un liquide louche mais que l’on distinque encore à l’œgil nu : - ou douteux ceux qui ne sont vus qu’avec une loupe ou dans le miroir concave, Seules les aaalutinations correspondant à la notation L l sont prises en considération. Nous avons admis — en acord avec d’autres quteurs — que la réaction d’aaalutination du streptocoque M. G, n’était positive que si les aqalutinats du type l étaient visibles avec la dilution à 1/20 du sérum à expertiser. 2- TECHNIQUE DE LA RÉACTION DE EIXATION DU COMPLɬ MENT POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS A VIRUS ET A RICRETTSIES 9) -— MÉTHODE CÉNÉRALE. Nous avons emplové qu cours de cette enquête une micro-méthode, Il ne parait pas ulile d’indiquer ici dans le détait cette technique et le lecteur voudra bien se reporter qu travail de l’un de nous Ivoir SOHIER et coll (235)1. Seules les caractéristiques essentielles en seront rappelées. Il s’aait d’une micro-méthode effectuée dans des tubes spéciaux de 9 x 65 mm comportant MÉTHODES BIQLQGQUES UTLUISES 49 une répartition des constituants avec des comple-doules donnant 45 à 50 douttes par ml. Ils sont fabriqués au laboratoire avec des pipetes Pasteur effilées et dont l’exfrémité est sectionnée dans la fente d’une plaque en duralumin avant 8710 de mm. de larde. On en prépare un nombre suffisant et on les iqude de facon ̀ obtenir un jeu de pipettes donnant toules le même nombre de douttes par ml. Ainsi ce nombre peut varier de 45 ̀ 50 étant entendu que pour la répartition de tous les réaclifs sont vfilisées des pipetes donnant le même nombre de douttes. Le système hémolytique est préparé avec du complément fourni par le mélande de sérums de 25 à 30 cobayes et conservé au conaélateur à — 255. Les hématies de mouton sont recueillies sur liquide d’Alsever conservées à 1 42 et lavées, puis diluées à la concenfralion voutue, soit 2 % en utilisant l’hématocrite. te sérum hémolytique est celui de l’Institut Pasteur de Paris. Le diluant est une solution tampon véronal type MAYER-KRAET. Les solutions sont préparées en equ bi-distillée sur verre. On procède rour chaque nouveau lot de sérum hémolytique à un titrade établissant la dilulion à laquelle il sera emplové et qui est telle qu’elle correspond 2 unités hémolytiques. Il est procédé, avant chaque réaction, à un titrage du complément en présence de l’antiaène. L’unité de complément est donnée par la dilution qui permet l’hémolyse tofale en présence de 2 unités de sérum hémolytique en l heure à 37. On uilise pour la réaction 2 unités de complément. La réaction est disposée comme suit (voir tablequ Il). Ainsi la réaction est effectuée avec 1/50 de ml de chacune des dilutions de sérum ̀ expertiser, avec 1 /50 de ml d’anlidène convenablemenl dilué (2 unités). 125 de ml d’une dilvtion de complément contenant 2 unités et 1/25 de ml de suspension d’hématies à 2 % sensibilisées à 2 unités hémolytiques. La lecture est faite en deux temps : une première lecture dès que l’on constate que l’hémolyse est totale dans les témoins aénéraux et bien entendu seulement pour chacune des aaleries dont les témoins-sérums comportent une hémolyse totale. Une deuxième lecture après 30 minutes au bain-marie à 375. On peul se contenter de cette deuxième lecture, c’est celle qui donne le résultat final. Le dedré d’hémolyse est apprécée comme suit : --LLL. : hémolyse nule : 1L-1- hémolyse commenconte mais au moximum de 25 % : L 1 : hémo¬ Iyse partielle à 50 97: 1: hémolyse de 75 9% environ des hématies: 0: hémolyse fofale. On ne compte comme positifs que les tubes oour lesquels on nole : 1 4L t 1 (absence d’hémolyse) ou 1- - (hémolyse au maximum de 25 2%). Il convient de noter que cete méthode, simple et économique, s’est révélée lrès satisfaisante et que pour 15 048 réactions (voir 235) elle a fourni des résultat permeltant d’afirmer sa réqularité et sa bonne reproductibilité. b) — APPLICATION AU DIACNOSTIC DE L’INEECTION A VIRUS DU GRQUPE ORNITHOSE-PSITTACOSE. Après avoir étudié diff́rentes méthodes dont clle de NIGG (voir 182) pilisant un brovat de sacs vitelins infeces mis en suspension dans l’equ physio¬ MÉTHODES BIOIOGIQUES UTLUSÉES 51 loaique phénolée et chauff́e et en roison des résullals très irréquliers observés nous nous sommes arrêtés (1) depuis plusieurs années à la lechnique de DEKKING (116) dérivée elle-même de celle de BEDSON (236). Antiaène. — Préparation. — L’antiaène est constitué par un broyat de poumon de souris infectées avec une souche peu virulente pour l’homme et adaplée qu poUmon de souris por DEKKING. On utilise des souris aaées de 3 semaines à 2 mois inoculées par voie pasale. L’inoculation se fait sous-anesthésie efectuée avec un mélande d’éther (2 volumes) et de chloroforme (l volume) dans un appareil spécial assurant la protection de l’opérateur Isoit du type de DEKKING (116) soit du type SOUIER et BUISSIERE (voir 189)1. L’inoculat est constitué par un broyat de poumon de souris riche en corps élémenlaires (2) ququet on aioute un millilitre de bouillon ordinaire pH 7. Il peut être conservé 2, mois à — 43", mais on peut qussi le conserver sous forme lyophilisée. On doit faire pénétrer l’inoculat doutte à aoutte et dans upe seule parine, chaque doutte doit disparaitre rapidement par aspiration dès son dépot sur l’orifice narinaire. tes souris sont sacrifiées vers le 4e jour alors qu’elles sont malades ou aaonisantes. On constate que les poumons sont envahis presque complètement par des lésions de couleur arise. On fait un petit prélèvemept aux cisequx fins de chaque poumon et on effectue des appositions sur lame de verre avec la face cruentée pour rechercher ensuite les corps élémentaires. Nous utilisons la méthode de MACHIAVELLO : on peut qussi vtiliser celle proposée par DEKKING (116) et faisant intervenir le bleu de Borret. Les poumons, riches en corps élémentaires extra-cellulaires, sont seuls retenus pour préparer l’antiaène, ls sont réunis (soit immédiatement, soit après avoir été conservés au conqélateur ̀ — 25° pendant 30 jours qu maximUm) pois brovés dans 10 % d’eau salée physioloqiqve pH 7.5. Le broyat est laisé au réfrigérateur à 0° — 4° pendont une nuit. Le liquide surnaaeant est ensuite prélevé et centrifvaé à 3.000 tours pendant 5 minutes. Le surnageant obtenu après cette première centrifuaalion est alors centrifuaé à 12.000 tours pendant 30 minutes dans une centriftaeuse anqvlaire SORVALL (on peut employer la centrifuaeuse type 55-2 sous vide et non réfriaérée ou mieux la centrifuaeuse S-l réfriqérée). Le suyrnqaeant est rejeté et le culot est mis en suspension avec des billes de verre dans de l’equ salée physiologique à pH 7,5 représentant un volume éaal au quart du volume du surnaaeant. On place le tube dans up baip¬ marie bouillant pendont 30 minutes. On qioute une aoutte d’azide de sodium à 10 % par millilitre d’antiaène. On conserve au réfriqérateur à 0°- 4. Titrade. — Cet antiaène est lutré par la métbode de BOERNER-LUKENS (voir 182) en présence d’un sérum de référence d’oriaine humaine. Ce sérum qui titre en aénéral 11128 est conservé conqelé à — 25°. On détermine la plus haute dilution de l’antiaène qui donne une fxotion du complément (entre 75 2% (1) Récemment, pous avons étudié la très intéresante méthode proposée par VOL¬ KERT et colt (237) et utitisapt un antiaène purifié. Nous avons obtenu des lots fournissant un excel¬ lent antiaène, mais d’qutres étaient de valeur médiocre. En outre, cet apliaène ne se conserve que quelques semaines. De pouyelles investiqatio ns ont paru nécesaires à l’un de noUs (SOHIER avant de décider de l’emploi de ce procédé. (2) Pour l’inoculot, il y a intérêt à utiliser des poumons dont les frotis révèlent des corps élémengires iptro-cellvloires 32 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VRUS ET A RICRETSIES CHEZ VENTEANT et 100 27, soit avec notre notation - 3 ou - 4) en présence de la dilution préa¬ lablement établie pour le sérum de référence. On utilise pour les réactions deux vnités d’antiaène soit par exemple la dilution à 1720, si la dilution limite a été de 1/40. Habituellement, ces antiaènes sont enaqaés dans la réaction à la diluion de 1/20 (correspondant à deux unités). Réaction. — Elle est mise en œuvre selon la technique de la micro-méthode en lubes décrile ci-desus (voir page 49). La fixalion est effctuée à froi (0° - 4°). pendant une nuit. flle est contrôlée touvjours par un et souvent par deux sérums de référence humains positifs et par un sérum humain néaatif. C) — APPLICATION AU DIAGNOSTIC DE LA GRIPPE. Nous avons utilisé pendant plusieurs années la méthode de HOYLE (2381 faisant intervenir un antiaène préparé avec des brovats de souris infectées par voie nasale avec la souche W 5 pour les antiaènes du aroupe A et avec la souche LEE pour les antiaènes du aroupe B, ces souches nous avant été aimablement remises par HOYLE (1). Nous avons actuellement substitué à cette technique de préparation celle fondée sur la méthode de HOYLE, mais utilisant pour la préparation des antiaènes des brovats de membranes chorio-alantoidiennes d’œeufs de poule infectée. Ces méthodes ontété retenues par l’O. M. S. TvOiT LEPINE (239)1, mais nous crovons devoir attirer l’attention sur le fait, vérifié plusieurs fois par l’un d’entre nous lvoir SOHIER et coll (240) que les antiaènes pour le aroupe A devront être pré¬ parés par la méthode A ci-dessus, tandis que les antiaènes du aroupe B seront préparés par la méthode B, car la précédente ne donne pas pour ces virus de résultats satisfaisants. Antiaènes. — Préparation : 1. — Pour les antiaènes du aroupe A rméthode dite Al. On utilise des œeufs embrvonnés de 10 à 11 jours. La souche employée pour la préparafion des antiaènes avant servi à cete enquête était la souche PR 8 provenant du laboraioire de l’Institut Pasteur de Paris (P. LEPINE) et conservée au conaélateur à — 25e sous forme de liquide allantoique infecté. Cette souche a été inoculée après 5 et 8 passqdes effectués au laboratoire d’Hvaiène. On inocule par voie allantoique 0,1 ml d’un liquide dilué à 10 : 2 ou 10. Les œeufs sont placés 42 à 48 heures à 35° C. On prélève les membranes (M. C. A. (2) et sacs ammiotiques) que l’on met en suspension dans l’equ physiologique (1 ml par membrane). On ne prend ensuite, pour préparer l’antiaène, que les membranes des œufs dont les liquides provoquent l’hémaaalutination des hématies de poule (dépêt dans une plaque de verre à aodets de lI aoutes de liquide ammiolique. puis de 1l qoutes de suspension d’hématies de poule à 1 % dans du diluant de SALK. Lecture après 5 minutes). tes membranes prétevées peuvent atendre une nuit à — 42. Le lendemain. on prélève ces membranes puis on lave les boites de Pétri qui les contenaient avec l’equ salée physioloaique (à raison de l ml par membrane). Le mélande (1) Que nous tenons remercier très sincèrement pour sa arande obligeance. (2) Lire pour M. C. A. : membrane chorio-allantoidienne. METHODES BIOLOGQUES UTIUISEES 33 des membranes et de l’equ salée physiologique qui a servi à laver les boîtes est conaelé à — 50; en plaçant le tube qui le contient dans un métande d’atcoot éthylique et de neigde carbonique, Puis on déconaèle à la température du labora¬ toire. Cette opération est refaite trois fois de suite. On centrifude alors à 3,000 tours pendant 15 minutes (centrifuaation horizontale suffisante). On prélève le surnqgeant et on aioute 22% de chtoroforme. On aaite viqoureusement et on place qu réfriaérateur à 4e pendant une nuit. On centrifude à 3000 tours pendant 13 minutes. Le liquide surnaaeant constitué, est prélevé, réparti en ampoules de 0.3 et de 0,4 ml et lvophilisé, Il peut qussi être conservé qu moins 20 mois à 4°. comme nous l’avons contrêlé. A. — Poor les antiaènes du aroupe 8 Iméthode dite B). lnoculation des œufs embrvonnés de 9 jours. L’inoculat est constitué par un liquide allaptoique infecté par la souche LEE et conservé condeté à — 25 (la souche utilisée avait été remise par le D° P. LEPINE, Service des Virus, Institut Pasteur de Paris). Cette souche a été utilisée pour la préparation de divers antiaènes après avoir subi de é à 10 passqaes dans notre laboratoire. Dans un premier temps, on prépare un inoculat en iniectant dans ta cavité aitantoique 04 ml de liquide allaptoique ipfecté, conservé ̀ — 25°, dilué à 10 " Les œufs sont placés à 35e pendant 40 à 45 heures, puis à 4e pendant Les liqvides altantoiques sont alors prétevés et leur pouvoir hémaaalu¬ tinant est contrêlé (méthode en tubes : mélande de 0.25 ml de liquide allantoique dilué du 110 qu 110,240, de 0,25 ml de diluant de SALK et de 0,50 ml de suspension d’hématies à 0,5 2%. Lecture après l hevre 30 (séjour à la température du labo¬ ratoire). On n’utilise que les liquides alantoiques avant un titre hémaaalutinant d’au moins 1 7640 et mieux de 1/280 ou même plus. Nous ne les avons jamais conservés à — 252 pendant plus d’une semaine. mais il est possible qu’ils aardent leur valeur plus lonafemps. Dans un deuxième temps, on prépare l’antiaène en iniectant à des œeufs de ll jours par voie altantoique 0,50 ml de cet inoculat employé pUr. Les œufs sont incubés à 35; pendant e heures, puis les membranes chorio-allantoidiennes sont prélevées à partir d’œeufs non refroidis. On lave ces membranes dans trois récipients successifs contenant de l’equ salée physioloaique, puis elles sont séchées eptre deux feuilles de papier fltre et pesées. On broie alors ces membranes séchées dans un broveur à hélice tvoe DUREL -SAUSSE préalablement refroidi (vilesse 18000 tours) bendant 3 minutes, On dilue le produit obtenu avec un volume éqal d’eau salée physioloaique. On centrifuae ̀ 3000 foUrs (c. horizontale pendont 10 minutes. On prélève le liquide surnqaeant. On radie par les rayons ultra-violets le liquide réparti dans des boites de Pétri sous faible épaisseur pendant 10 minutes. On prélève alors ce liquide que l’on répartit en ampoules de 0,25 ml e on lyophilise. Les ampoules peuvent être conservées qu moins 13 mois à 1. 4°1 comme nous l’avons vérifié. Réaction. — Elle est réalisee selon la technique de la micro-méthode en tubes décrile pade 48, mdis la fixdlon est faile, non pas a froid comme pour les virus du aroupe ornithose-psitaçose les adéno-virus et les ricketsia de la fièvre O, mois ̀ chaud. En outre, le système hémolytique est on peu diffrent. 34 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICREIISIES CHEZ L’ENTANI Elle est, en fait, la transposition en notre micro-méthode en tubes de ta méthode proposée par HOYLE (238). Sérum ̀ expertiser : l doute (1) : Complément : 2 unités dans une aoutte : Eay salée physiologiqve : l aoute : fixation une heure au bain-marie à 37. puis addition de ll aouttes d’hématies sensibilisées à 4 unités. Lecture après 30 minutes au bain-marie à 37e. d) — APPLICATION AU DIAGNOSTIC DES INFECTIONS A ADENO¬ VIRUS. L’antiaène a été préparé de ta facon suivante à partir de cultures de virus obtenues sur cellules Het a. Culture de cellules Het a en milieu à l’hydrolysat de lactalbumine INutritional Biochemical Corporation CtEVtAND (U. S. A.)l addition de 5 9% de sérum de poulain et de 2,2, 2% d’autolysat de levure DIECO). Substitution à ce mitieu avant ensemencement d’un milieu ne diff́rant du précédent que par la substitution de sérum de poule (5 2%) au sérum de poulain. Dans qne boite de Kolle de culure de cellules Heta contenant approximativement 50 mi de milieu liquide, on inocute t mi de suspension de virus, elle-même obfenue pac culture sur les cellules Heta. On constate la déaénération celullaire en 3 à 7 jours et on prélève le contenu de lo boite de Kolle lorsque cette déaénération est complète et que la presque totalite des cellules est tombée. Ce liquide est réparti en tubes et conaelé à - 255. Au moment de l’emploi, on déconaèle, puis on centrifude à 3,000 tours (centri¬ fugeuse borizontale) pendant 30 minutés et le tiquide surnaaeant est utilisé comme antiaène. ta réaction de fixation du compément est effectuée à 4 4° pendant une nuit. On utilise comme sérum de référence un sérum de malade convalescent d’infection à adéno-virus (titre 156 ̀ 11812). Le sérum à expertiser est mis en présence d’une part de l’antiaène proyenant de cellules infectées, d’autre part d’un antiaène dit normat provenant de cellules Heta non infectées. La souche utilisée pour la préparation de notre antiaène était la souche du type 1 provenant de la collgction de HUERNER et ROWVE (Département de Bactériotoaie de l’Ins¬ titut National de la Santé, BETHESDA, U. S. A.) où elle est classée sous le n° 173. e) - APPLICATION AU DIAGNOSTIC DE LA FIEVRE O. La réacion a été efectuée selon la méhode aénérale indiquée pade 48. l’antiaène employé nous avait été remis obtiqeamment par le D COX et te 0. CABASSO (de la Division des Recherches sur tes Infections à Virus du taboratoire LEDERLE, PEARL-RIVER. U. S. A) Il était utitisé à ta ditution de 116. Les sérums de référence étaient des sérums humains prélevés à la conva¬ lescence de la maladie. Un premier lot fut aimablement fourni par le Professeur DAVOLI de ELORENCE (ltalie) et titrait 1/512 et un qutre par le Médecin¬ Commandant PIERROU de l’Hopital de CONSTANTINE (Afrique du Nord) titrait 1356. Nous avons utilisé, en outre, pour une arande partie des réactions un deuxième sérum de référence provenant de cobaves (titre 1/256) et fournl araceusement par le Profeseur DAVOLI. (1) 1 aoute — 1/50 de mi. MÉTHODES BIOLOGIQUES UTIUSEES 85 La réaction comportait une fixation à froid (O - 45) pendant vne nuit. Les titrqdes, le système hémolytique, les modalités de lecture étaient ceux indiqués plus haut (page 48). 3 - MéTHODES RLOLOGIQUES UTILISARLES POUR LE DIAGNOS. TICDES PAP., MAIS NONEMPLOYÉES POURCETTE ENQUETE On sait que d’autres méthodes que celles précédemment décrites ont été proposées pour le diaanostic biolodique des P. A. P. et de façon plus aénérale des broncho-pneumopathies à virus. Elles seront brièvement évoquées. a) — RECHERCHE DES AGGLUTININES DITES ANTLCALLUS. Il semble que, à peu près dans le même temps. BOUCHER et LUCAM (241) d’une part, et EYQUEM (68) d’autre part aient eu l’idée de recbercher dans le sérum de sujets atteints de P. A. P. les aaalutinines pour les hématies de poule. Les premiers qurdient été conduits à cette recherche du fait de la survenve à la même époque d’une épidémie de P. A. P. chez l’homme et d’une épizootie de peste aviaire, le second qurait constaté au cours de l’exéculion de la réaction de HIRST la présence de cene aaalutinipe. Les premiers résultats rapportés par BOUCHER et LUCAM (241) paraissaient encourqaeants encore que l’interpré¬ tation puisse en être troublée par le fait que 0 à 13 9% de séroms d’hommes apparemment normaux contenaient une aaalutinine anti-alobule roude de poulets (TETRY) (242). EYQUEM (68) avait décelé chez 25 sujets ateipts de P. A. P. cette aaalutinine anti-aalus en même temps que l’hémaaalutinine à froid. L’intérêt de sa recherche chez l’epfant apparaissait qu moins dans 14 cos à ANDREONI (243). Toutefois, il ne semble pas que les résoltats actuellement obtenus Lvoir BECK (244) et BOUCHER (173)) fassent apparaitre une supériorité pratique de cette méthode diaanostique séroloaique sur celle dite « des hémaaalutinines à froid ». D) — RECHERCHE DES AGCLUTININES DITES T. On a pu lire dans de nombreuses revues aénérales sur les P. A. P, que la méthode décrite par LIND) et coll (245). — et consistant essentiellement en la mise en évidence dans le sérum d’aaalutinines pour les hématies humaines 0 traitées par un enzyme du vibrion cholérique — pouvait être utilisée pour le diaanostic des P. A. P. CATEIGNE et coll (84) dans une étude bioloaique sur les P. A. P. confirmaient avoir décelé ces hémaaalutinines chez des suiets ateints de P. A. P. Si nous n’avons pas cru devoir employer cette méthode au cours de cette enquête, c’est parce que nous avions constoté avec PEILLARD et CHALLUT (85) que si elle était très positive au cours des P. A. P, dans un pourcentage de cas voisin de celui obtenu pour les hémaaalutinines à froid, elle avait l’inconvénient d’être aussi fréquemment positive qu cours de diverses qutres infections à virUs (trouaeole, rubéole, mononucléose infectieuse) ou à bactéries (tuberculose). 36 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICRETTSIES CHEZ LENEANT En raison de ces constatations qui ne semblent pas d’alleurs avoir été contestées depuis la publication précitée (85) et qusi celles de EYQUEM et col (246) relatives à la positivité de la réaction chez des malades alteints de leucémie myéloide, de mononucléose infectieuse, de maladie de IERMER, de réticulose, de néoplasies diverses, etc.., il n’a pas paru utile de metre en œuvre cete méthode avec le sérum des enfants ateints de broncho-pneumopathies dont pous voulions préciser l’étiologie. C) —- RECHERCHE DES RÉACTIONS DITES BIOLOGIQUES QU FAUS¬ SEMENT POSITIYES AVYEC LES ANTIGENES CARDIOLIPI¬ DIQUES DITES AUSSI « SYPHILITIQUES »L. Les constatations de FANCONI (79) de HEGGUIN (80) rappelees plus haut (voir page 26) incitaient à étudier dans les P. A. P. les modifications humorales qui conditionnent la positivité des réactions de fixation du complément ou de flo¬ culation « faussement » et transitoirement positives qu cours de P. A. P. Nous avons mis en œuvre, pour quelques enfants, la réadion de fixation du comptément de KOLMER, et les réactions de floculation de KAHN, KLINE, et V. D. R. L. Elles ont été néqatives. Sans méconnaitre l’intérêt qu’il qurait pu y avoir à utiliser systématique¬ ment ces réactions séroloaiques, nous avons préféré — compte tenu de la petite quanlité de sérum dont nous disposions parfois surtout pour les nourrissons le rôle de virus bien identifiés dans le déterminisme des broncho-pneumopathies rechercher les anticorps pour des infections à virus ou si l’on préfère étudier de l’enfant. 4- INTERPRÉTATION DES RÉSUILTATS Il n’est pas douteux que la méthode la ptus sore — encore qu’elle ne 8 pas infaillible, comme le rappelaient certains viroloques au cours d’un récent colloque fvoir (168)) pas plus d’ailleurs qu’aucune réaction bioloaique indirecte est celle qui consiste à prélever un sérum qu début de la maladie et si possible dans les 2 ou 3 premiers jours après l’apparition des premières manifestations cliniques de l’infection (En France, ce sérum est désiané par le terme de sérum « précoce» et en lanque ana'aise sous le nom de « first or initial serum » ou « acute serum »). On prélève ensuite un deuxième sérum à partir du 7° ou 8° jour après le début de la maladie (sérum dit « tardif » en lanque française ou « second » ou « convalescent serum » en lanque analaise). On compare alors les titres d’an¬ ficorps trouvés dans ces deux sérums. Dans ces conditions idéales et en cas de positivité, il n’y a pas d’anticorps dans le premier et un fitre sufisant dans le second. La plupart des observateurs ne tiennent compte habituellement que des titres supérieurs à 18. Parfois, on décèle dià des anticorps dans le premier sérum (précoce) tandis que dans le second (tardif) le titre en est notablement plus élevé. On admet en aénéral que le titre du deuxième sérum (tardif) doit être quatre fois celui du premer (precoce) pour avoir une valeur. MÉTHIODES BIOLOGIQUES UTILISÉES 57 Mais on ne saurait méconnaitre les difficultés rencontrées pour mettre en œeuvre dans la pratique cette méthode idéale comme d’ailleurs qussi d’autres investiaations comme l’un de nous le rappelait récemment (Voir SOHIER) (247). La plus importante réside dans le fait que les epfants, ainsi que nous l’avons rap¬ pelé dans notre introduction, arrivent trop tard à l’hôpital parce qu’on a atendu quetques jours avant de se décider à cete hospitalisation, mal acceptée le plus souvent par les parents pour des raisons qu’il serait trop lona d’exposer ici. On ne squrait donc en vouloir ni qux praticiens qui s’eforcent de mener à bien le diqanostic et le traitement qu domicile des patients, ni aux familles, mais le fait demeure de cette entrée tardive dans les hepitaux. C’est elle qui a rendu pratiquement imposible le diaapostic direct par isolement des virus à partir des produits patholoaiques. C’est elle qussi qui nous a aènés pour la recherche des anficorps selon les rèales les meilleures. Toutefois on sait qujourd’hui qu’il est possible de pallier cet inconvénient en recherchant non plus l’quamentation du titre des anticorps au cours de la pre¬ mière phase de la maladie, mais sa diminution au décours de celle-ci pendant la convalescence. C’est ce qui fut fait pour un nombre non néaliqeable d’enfants. Il est juste de reconnaitre cependant qu’elle se heurte à quelques difficultés puisqve le titre peut demeurer, du moins pour certaines infections, élevé pendant un temps assez lond. En outre, et comme l’avaient montré quelques viroloques, et en particulier HOYLE (238) pour la arippe, l’un de nous (SOHIER) a prouvé qu’il était posible d’établir pour chaque infection les titres d’anticorps sianificatifs d’une infection récente. Dans un travait effectué avec PEILLARD et GSINESTE (248) les résultats des réactions séroloaiques effectuées d’une part chez des sujets dits normaux ou « témoins » ou « tout-venant » et d’autre part chez des malades authentique¬ ment ateints d’infections à virus, ont révélé qu’il était possible de fixer un titre d’anticorps qui, torsqu’it est trouvé, indique qu’il y a toutes chances pour que le sujet ait été récemment ateint d’une ipfection définie à virus. Ce titre serait pour les infections du aroupe ornithose-psitacose du 1/32, pour la arippe du 1132. mais les titres du 1/1é comporteraient pour ces deux infections un indice de pro¬ babilité, Récemment, nous constations que pour les infections à adéno-virus. le titre sianificatif paraisait pouvoir être fixé, du moins provisoirement, à 1164. Pour la richetsiose à R. BURMETI, il semble possible de le xer à 1716. Certes, ces titres n’ont rien d’absolu : leur valeur est cependant certaine surtout pour les infections au cours desquelles le titre diminue assez rapidement qu décours de la maladie comme nous l’avons constaté pour la arippe (voir SOHIER et col) (240) et plus récemment pour les infections à adéno-virus (SOHIER et cotl) (167). En outre, les titres avaient été établis jusqu’ici surtout pour des adolescents et des adultes et des correctifs devront peut-être être rapportés en fonction des constatations faites chez le nourrisson et le petit enfant et qui seront discutés ptus toin¬ Il n’en reste pas moins que c’est sur les bases qui viepnent d’être énoncées que seront établis les diqanostics des afections qui font l’objet de cette enquête et qui vont être maintenant étudiés en détail. CHAPITRE Iu PÉSLILTATS DE L’ENQUETE DONNEES GÉNÉRALES Si nous nous sommes efforcés de recueillir le plus possible de documents cliniques et bioloaiques, nous ne pouvons cependant prétendre apporter tous ceux qv’il aurait été souhaitable de réunir pour chacun des malades. Il a été rappelé plus haut, mais il n’est pas inutile d’y revenir, que les condi¬ tions d’hospitalisation des enfants, ceux-ci n’étant soumis à notre examen. dans la presque totalité des cas, que plusieurs jours après le début de la maladie rendaient impossibles des tentatives d’isolement des aaents pathoaènes, car elles étaient vouées à l’échec, l a donc fallu se limiter à l’emploi de méthodes indirectes séroloaiques. Les enquêtes épidémioloaiques n’ont pu être menées à bien du fait des difficultés rencontrées pour obtenir des renseiqnements valables des parents venus visiter leurs enfants. Les modalités d’orqanisation des visites d’une part. l’impossibilité matérielle ou nous nous trouvions, pour des raisons économiques. de procéder sur place à l’enquête, d’autre part, enfin les obstacles rencontrés pour entrer en contact avec les médecins praliciens qui avaient traité l’enfant avant son hospitalisation sont les facteurs essentiels d’une insuffisance des ren¬ seianements épidémioloaiques que nous regretons. En ce qui concerne l’̂de des enfants, nous avons maintenu une classif¬ cation en deux aroupes, ceux de moins de 6 ans d’une part et ceux de 6 à 15 ans d’autre part. Si, initiatement, la raison en fut dans le plan qui nous avait été pro¬ posé et qui ne comportait qu’une étude portant sur les enfants de moins de 6 ans. par la suite, il nous est apparu que le aroupe des enfants de plus de e ans devait faire l’objet de la même enquête et que la confrontation des résultats pourrait permettre certaines déductions pratiques. Le fait de fiver la limite entre les deux aroupes à la 7; année, pourcait paraire arbitraire, mais en fait elle correspond pour bequcoup d’enfants à un chanaement de conditions de vie. C’est en effet vers l’̂ge de 6 ou 7 ans que les 60 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICKETSIES CHEZ L’ENTANT enfants entrent dans les écoles primaires où ls se trouvent en contact avec de nombreux autres écoliers venant de milieux les plus divers et sont appelès à vivre dans des classes souvent surpeuplées et qussi dans les cours de récréation, tandis que lorsqu’ils sont plus jeunes, ils restent dans leurs familles ou fréquentent des jardins d’entants, pefits cours ou écotes materneltes ou les conditions de vie sont en aénéral — et du point de vue épidémiologique, en particutier — frès différentes. Il qurait peut-être te intéressant de rechercher l’influence du sexe sur l’incidence des broncho-pneumopathies à virus, mais il n’a pas toujours été pos¬ sible de recuellir pour un même service un nombre à peu près éqal de aarcons et de filles se présentant dans les mêmes conditions et observés pour les mêmes endémies. Lexposé de chaque cas comportera une observation clinique résumée. et toutes les fois qu’ils quront pu être réalisés, un ou plusieurs clichés radioara¬ phiques. Les résuyltats des examens sérologiques fiqureront égatement dans chaque observalion. Celles-ci seront aroupées en lenant comple de l’étioloaie et c’est ainsi que seront étudiées successivement : les broncho-pneumopathies de type dit « pneumopathies primitives atypiques » (avec positivité de la réaction des hémaa¬ g'utinines à froid et éventuellement de celle des aaalutinines pour le streptocoque M. G.) : les broncho-pneumopathies dues aux virus du aroupe ornithose-psit¬ taçose : celles dues aux virus de la arippe "celles relevant des adéno-virus (limitées à quetques cas, larecherche systématique n’en avant pas été faite) : celles, enfin. provoqvées par la Rickettsia de la fièvre O. Dans un chapitre spécial, seront groupées les observations concernant les broncho-pneumopathies dont l’oriaine vlrale avait été envisaaée d’après des données ciniques, mais non confirmées par des réactions séroloaiques ou du moins pour celles qui ont pu être mises en œuvre. Pour permetre une vue d’ensemble de chaque groupement étiologiqve. des tabteaux résymeront l’essentiel des faits recueillis tant cliniques, radiolo¬ aiques que biologiques. Une discussion des faits et les commentaires qu’ils appetent termineront chacun des chapitres de cette étude analytiqve. Enfn, quelques remacques d’ordre aénérat, c’est-à-dire valobles pour les divers cas observés, sans tenir compte de leur étioloaie particulière, feront tObler « oir ore chapitre précédant les conctusions. CHAPITRE IV BRONCHO-PNEUMOPATHIES DU TYPE DIT PNEUMONIE PRIMITIYE ATYPIQUE 6 AVEC BEACTION DES HÉMAGGLUTININES A FROID POSITIVES a) — OBSERVATION 1. — ENFANTS DE MOINS DE G ANS C9s L. Obs, F1333 (PC BERNHEIM, Ctinique Médicale Intantile Lyon). HOC., Mvriam - 3 ans. Hospitalisée le 18,1.55 pour « rhinopharynaite 2. 8 autres entants en bonne santé. Pas de notion de contage. Début proaressif par un peu de fièvre avec toux quinteuse et arasse. A l’entrée, température à 393. Toux arasse. Sianes de bronchite diftuse. En outre, impéliao des membres. Radioaraphie: dspects de « tramite » diftuse. Léger emp̂tement hiloire droit Cuti et percuti réactions tuberculiniques sont très positives le 21. 1.,55. La quérison est constalée au lendemoin de 'insitution de la pénicilinothérapie. Examens biologiques : Cas 1. Obs F1853 (Pr BERNHEIM, Clinique Médicale Infantile Lyon). SHA, Eatima : 3 ans. Entapt envoye à l’hpital le 26 1.56 pour « ppeumopathie aiqué». Uhe sœur a eté aueinte de primo-infection tuberculeuse. t’affcion qurolt commence bruialement le 35 1.56 par un clocher thermique à 40-5 avec fox discrète. 2 BRONCHIO-NEUMOPATHIES A VIRUS ET A RLCRETSIES CHEZ L’ENEANT CAS HII obS, E 1 386 BRONCHO-PNEUMOPATHIES DITES PNEUMONIES PRMITIVES AIYPIQUES 63 A l’auscultalion : rd̂les bronchiques difus Radioaraphie le 27. 1.56 : empd̂tement bilaire droit et arisaille ml limitée de la base droite. La cuti-réaction tuberculinique est néqative te 26, 1,56. te trailement comporte : un pillion d’unités de péniciline et 3 comprimés de rovamyeine pariour. Après une évolution subfébrile pentgaur e roerss ve age or gngo oe e ge gegopege roonone sopt obtenus Examens bijologiques : Cas M. Obs. FI3S6 (Pr BERNHEIM, Clinique Médicole tnfantile tyon). CHA. Chantal - 3 aps. Hospitolisée le 23,1255 pour une intection subaiqué avec atteinte broncho-pulmonaire trainante avant débulé en décembre. Dans ses antécédents, on relève un état toxique prolonaé et à rechute à 6 mois et une coqveluche sévère en juillet 54 (traitée à l’Hopital de la Croix-Rousse). L’enfant qui, depuis cette coqueluche, n’avait cessé d’avoir une toux quinteuse et nocturne, pré¬ sente deouis mi-décembre 34 une acentuation des quinles en même lemps que l'tat aénéral s’altère (entant aroapon, insomnique, anorexique) et que s’installe une fièvre à 38. A l’entrée, fièvre à 38", rd̂les humides percus aux deux bases a t’auscul'ation avec soufle rude gquche. La radiooraphie du 8. 1.53 révèle des opacités hilio-basales avec images réticulo-nodulaires diffuses. De profl : on note une participation prédominante du lobe moyen. Cuti et perculi-réadions tuberculiniques néaatives le 29 12,54. On institue un traitement avec 075 a, d’quréomycine. L’amélioration clinique est nette en 3 jours. Apvrexie complête. Diminution proaressive de la toux, mais netoyage radioloaique plus lent. Le 17.1.55 et 27.1.55 persistance, malgré l'apyrexie, d'une grosse opacité de la base droite. Examens biologiques : Cas IV. ODS. FL92O (Pr BERNHEM, cliqique Médicale tnfantile Lyop). GAR, leanine - 4 ans. Entrée le 6 356 en même temps que sa sœur Moniqve. L’hospitalisaion est justife en raison des mauvaises conditions de logement de la famille qui compte un avtre entont de 7 ans en bonne santé. Depuis fih février, l’entant a des quiptes de loux fréquentes avectempérature à 38-395, écoulement nosal purulent et asthénie. recevoir les résylols de laboratoire sulvapis : 64 REONCHO.PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHEZ LENFANT L’examen clinique est négatif. ta radioaraphie révèle une condensation de la base aauche respectant le cul-de-sac et de aros hiles. Cette condensation non homogène est du type dit « réticulo-nodulaire ». Traitée par pénielline en iniections. Les slanes cliniques et radioloaiques rétrocedent rapidement. Examens biologique s : Cas V. Obs. 14409 (Pr CHAPTAL, Cinique Médicale Infantile Montpellier). REV. Chaptal - 14 mois. Cette enfant entre à l’hôpital le 20,4,55 pour fièvre à 40settoux spasmodique apparues trois jours quparavant. Elle avait déjà été hospitalisée du 4 qu 15,4 pour un épisode pulmonaire avec toux et dyspnée. On constate un virqae de la cyti-réacion tubenculinique. La radioaraphie révêle l’existence d’une léslon avant les caractères de celles de la primo-iptection avec aanolion hilaice droit et image de condensation pulmonaire bien limitée à sa partie inférieure por la arande scissure. Examens biologiques : Cas VI. Obs. 15029 (Pr CHAPTAL, Clinique Médicale Infantile Montplier). AR., lean-frangois : 1 an. Cet enfant est hospitalisé le 22,17,54 pour « affection pulmongire aiqué ». Depuis deux jours. il présentait une température à 40° avec dyspnée. L’examen clinique révèle l’exislence d’une submalie de la base aauche avec aros soufle tubaire à l’avscultation. Ex. Hématoloaiques : G. R. : 4430,000. G. B. : 22.00 dont P. N. : 55. P. E. : I. LymphocMes : 42 et monocytes : 2. On retire, à la poaction pleurale, du liquide à partir duquel on cultive un staphylocoque pathogène. Les radiographles du 31.12 et du 41.55 décèlent une importante réaction pleurale avec images floues disséminées, pon homogènes des 2/3 inférieurs du champ pulmonaire aauche Pour cele cortico-pleurite dont l’oriaine staphylococcique a été prouvée, on a été surpris de BRONCHO-PNEUMOPATHIES DITES T PNEUMONIES PAMIVES ATYPIQUES7 3 Mais on peut admetre que l’eptant a contracté une P. A. P, au cours de son bospitalisalion alors. qu’il se trouvait au contact d’autres enfapis Examens biologiques : Cas VII. ObS, 1075 B (Pr, aa. IEUNE, Hepital Debrousse Lyon). LAC., Pierre: 12 mois 1/2. L’entant, bospitalisé le 152,55, est envoyé dons le service pour état tébrile et rhinopharynaile. ta tenpérature oscille, avec un moximdm 40", depuis buit lours acompaanée de loux et de dyspnée léaère. Le clihé radioaraphique rAvêle l’existence d’un « enqouement rétractile » du lobe moyen et yne zone floue de la région paracardiqque droite. Pas d’anomdles notables ̀ l’auscultation. Réactions tuberculiniques (percuti et intra dermo-réaction) néaalives. Sous l’effet du traitement : pépiilline, tifomycine, la fèvre tombe en 24 heures. Revu À l’ocasion d’une roulaeole en décembre 35, l’image radioloaique est pormale. Examens biologiques : cas VII. Obs, 842 PU (Pr aa. JEUNE, Hepital Debrousse Lyon). FAL, locetyne : 38 mois. Epfant hospitalisée le 10,3,56 pour un foyer conaestif de la base droite apparu 8 jours quparavant. Traitée par la tifomycine. Apparition de diarrhée et d’un érythème aénérolisé très pruriai¬ neux qui justifient l’hospitolisation. On apprend qu’au même moment un « état arippal » a été observé chez les deux autres enfants vivant au même foyer. A l’entrée, diarrhée verdêtre, Afection aiqué broncho-pulmonaire avec toux arasse et à l’examen pulmonaire, constatation d’un foyer de râles à la base aquche. Température à 38e. La radioarapbie révêle une double condensation du lobe moyen et du lobe inférieur aauche (sedment axillaire du lobe moyen et sous-seament du lobe inférieor aauche). Troilée par érybromycine, on nobserve pas d’amélioralion de l’imqde radioloaique dont la réaression est constatée à partir du jour (2l mars) ou l’on admipisire 15 m. de cortanoyl. BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHEZ LENFANT 66 gqte pade 83). BRONCHO-PNEUMOPATHIES DITES PNEUMONIES PRMITIVES AIYPIQUES7 67 Examens biologiques : Cas 1X. ObS. 301 PU (Pr aa. JEUNE, Hôpitat Debrousse tyon). DUL. Michête - 5 ans. Cete enfant hospitalisée le 2,1, 53 était amenée à ta consultation pour troubles de l’état aénéral. clochers thermiques et toux quinteuse depuis octobre 52. L’examen dinique met en évidence quelques crépitations pleurales sous le mamelon droit. Les réaclions luberculiniques (culi et percuti-réactions) sont péaalives. L’examen radiographique révèle une opacité correspondant à une zone ipfiltrée de la partie moyenne du poumon droit sans adénopathie et sur le profil, imaae pleurale interlobaire le tona de la arande scissure. On constate encore deux clochers à 32e. On prescrit de l’auréomycipe. te 8.2,53, l’imqge pulmonaire est normale. Examens biologiques : Cas X. Obs 312 PU (Pr da lUNE teontal Debrose ton). COL, Micheline : 3 ans 112. Epfant hospitalisée le 82,36 oour « état cachectique » et chez laquelle on découvre à l’entrée une pneumopathie dont on ne peut préciser la date de début. Tembérature osillante aueianapt 395. Toux arasse et tréquenle. Quelques ronchus à la base droile. Le 11.3 une radioaraphie révèle la présence d’ombres foconneuses et difuses avec opacité non homoaèpe prédominant dans les deux lobes inférieurs. On traite l’entant à la spiramycine. La toux disporait asex rapidement mais sur le film du 202, les modifications décetées précédem¬ ment se sont accentuées. Le 27.3, à la radioscople on constote une réaression très nolable des opacités. On admet qu’une infection à virus a pu être en cause. Il faut remarquer que l’appacion des hémaaalulinines à froid à un taux faible, il est vrai, est peut être sianifcative de l’existence d’une infeclion type « pneumonie primitive a'ypiqye ». Peut-être, les titres d’hémaaalutinines à froid n’ateianent-ils pas, chez le petit enfont, ceux bservés chez l’adulte " Peuitêtre qussi qu’un troisieme prélèvement de sérum qurait révéte vne qvamentation sianificative du taux de ces agalutinines. (Voir plus loin diganostic b19lo 68 BRONCHO-PNTUMOPATHIES A VIRUIS ET A RICRETISIES CHEZ LENTANT Examene biologiques : Ces 31. Obs. F121A (Pr BERNHEM, Clinique Médicale tpfaptile Lyon). COR. Armande : 6 ans. Entrée dans le service pour « pneumopathie aiqué » le 1.3,56. Début le 28,2,56 par une fièvre à 39; avec vomissements, Toux discrête. Le 292,56 apparition d’une conionctivite. A l’entrée, l’enfant se plaint de douleurs thoraciques, empêchant les mouvements. ta température est à 405. L’examen clinique ne révle que quelques sianes de bronchite difuse sans forer localisé. La radioaraphie pulmondire est normale. te 83,56 l’entant sort quérie, apr̀s quelques jours de troitement par la pénicilline. Examens biologiques : cas XH. ObS. FI462 (Pr BRERNHEM. Ctinique Médicale intantile Lyon). ALB. Marie-Fcance - 8 ans. Enfant adressée dans le service pour « bronchectasie probable » le 13,5,55. Présente depvis l’âge de 2 ans de tréqventes ateintes bronchiques. Depuis le début du mois de mai 55, est apparue une toux quinleuse avec expectoralion muqueuse, suivie d’une altération de l’état aénéral, mais sans fièvre. A l’entrée, on ne décèle que peu de siqnes broncho-pylmonaires, (quelques râles bulleux à la base aauche) et une pelite adénopaihie sous-maxillaire). Sur la radioarapbie du 13,5,55, on constate l’existence d’une condensation juxta-cardiqque aauche sur le ciche de face, et une pelite opacilé en bande tirée du bord aavche du cœeur ̀ la paroi ontérieure sur celui du probl. La cuti et percuti réactions tuberculiniques sont néaalives le 133,55. l’inoculation de crachats pratiquée le 16.5, sera par la suite néaotive. Broncboscobie : ni obstruction bronchique, ni dilatation. L’afection évolue sans fièvre : la cure déctive permet d’obtenir une expectoration proaressivemept croisanle. A la radioscopie du 31,5, on ne décèle plus d’anomalies. BRONCHO-PNEUMOPATHIES DITES PNEUMONIES PRIMTIVES ATYPIQUES7 60 Examens biologiques : Cas XtL bis. ObS, 646 PV (Pr aa. IEUNE, Hôpital Debrousse Lyon). NOE.. Mireille - 6 ans. Un mois avant son hospitalisation, cete enfant avait orésenté une rhino-pharynaite avec toux coqueluchoide, Puis 15 jours plus tard, on découvrait à l’examen radioscopique une conden¬ sation du lobe moyen. L’entant dont l’état générat restoit bon et qui navait pas de fièvre est examipé par le D° IEUNE qui conseille l’hospitalisation. A l’entrée, il présente une toux léaère comme seul siane fonctionnel. L’ayscultation révêle des sianes de broncho-alvéolite à la base droite et dans l’aiselle aauche. On avait consta'é le virage de la cuti-réaction tuberculinique sans incidents un an et demi qupa¬ ravant. Celle faite dans le service est cependant néqalive, de même d’ailleurs que la percuti et l’iptra dermo-réaction au 1/100. A l’examen radioaraphique, on constate que la condensation du lobe moyen laisse place à des imqges en trainée, mais il persiste une condensation de la linqula très nete en lordose et oblique antérieure aauche. La recherche des B. R. (1) dans le prélèvement bronchique est néaolive. L’entant est traité par cortisone, multeraan, rovamycine. Trois semaines après l’entrée, Il y a réaresion incompolete des opacités et l’on entend encore des râles aux bases. Revue le 30,3,56, à la consultation, la radioscopie pulmonaire est normale. Examens biologiques u. — ENEANTS DE A A LS ANS Cas XIL. Obs. FL933 (Pr RERNHEM, Clioique Médicale Infantile Lyon). MAY, losiape - 7 ans. Hospitalisee le 9 3 56 pour Atat infectieux avec température à 405. L’afection avait déput le 43 5 par une douleur à l'épqule aauche épnémère avec toux sêche. température à 405. Le 5.3,56, épistaxis abondant. A l’entŕe, l’exomen clinique est pégoif. Mais la radiographie reyle l’existence d’une opaclé discrête sous-claviculaire aauche à contours mal timités. (1) tire pour B. K. : bacilles de Koch. 70 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A MRUS ET A RICRETISIES CHEZ L’ENFANT La cuti et la percuti-réaction tuberculiniques sont néadives. Les hémocultuces sont stériles. te traitèment pépicilliné (t mllion par jour pendant s jours) amène rapidement une chute thecmi¬ que et la qvérison fotale. Examene biologiques : Cas XIV. ObS. FI612 (Pr BERNHEM, Clinique Médicale Infaptile Lyon). SOT, Nadia : 7 ans. Hospitalisée pour un état ipfectieux à évolution trainante avec ateinte pulmonaire le 30,8,55. Domiciliée à la campaane, qucune notion de contadion. L’offection qurait conmence le 208. par une anaine érythémato-pultacée, avec température à 39e à laquelle qurait succédé-une toux discrête, mais tenace et fatiaante, La température devient sub-fébrile et s’accompaane d’ashénie. A l’entre lentant n'a plus de fèvre et tousse laèrement, On enlend quelauves râles bronchiques diffus. La radiodraphie du 308,55 révèle des opacités parenchymateuses juxtacardiqques blatérales avec trainées hilio basales. La cuti et la percuti-céactions tuberculiniques sont néaatives. Pas de bacilles de Koch dans le liquide recueilli par tubage aastrique¬ V. S. (1) 50 9%. L’entabt est trait par des aérosols de péailline-sultamide. L’évolution est rapidement bonne. En 4 jours, les sianes radioloaiques disparaisent. Deux hybothèses diaanostiques avaient été formulées, soit surinfection de bronchectasie, soit broncho-pneumopathie virus Examens biologiquee : Cas XV. OUS, EI293 (Pr BERNHEIM. Ctinique Médicale Ipfantile Lyon). DON.. Gisèle: 7 ans. Entant entrée à l’hepital le 14 12,54 pour « pneumopathie trainante ». L’afection s’est installée proaressivement et s’est manifesée par de l’asthénie, de l’anorexie et une toox léaère. (1) Lire pour V. S. : vitesse de sédimeptation alobulaire. BRONCHO-PNEUMOPATHIES DIES ZPNEUMONIES PRIMITIVES AIYPIQUES 71 A l’entrée : toux sèche avec température oscillant qutour de 385. A l’examen clinique : souffle tubaire de la base aquche avec râles crépitanis fins. Sur la radioaraphie de face, on ne décèle pas d’anomalie, mais celle faite de profil, révèle l’exis¬ tence d’une lésion onaire rétro-cardiaque avec opacité non homoaène. La culi et la percuti-réactions tuberculiniques sont néaatives le 14,1234. Ex, hématoloaique : le 20,12,54 : G. R. : 3,83000- 63. B. 8500 dont P. N.: 70 - P. E. : 2 Lympho : 20- Monocytes : 8. La quérison est obtenue rapidement. Examens biologiques : Cas XVI. ObS. FIAOA (PT BERNHEIM. Clinique Médicadle infantile Lyon). RO, losette - 8 ans Envoyée à l’hpital le 25 2,55 pour « pneumopathie qiqué avec condensation seamentaire qu nivequ du poumon droit. Primo-infection tuberculeuse possible ». Après une courte phase d’asthénie, l’afection a débuté brutalement le 19,2,55 par une fièvre à 39e avec toux quipleuse. Aucune notion de contade. ta radiographie révête une condensation seamentaire de ta xone ventrale supérieure du poumon droi. L’enfant a été vaccinée au B. C. G. par scarification en 1953. Cuti-réaction tubercylinique et intra¬ dermo réaction au 11100 sont néaatives, ainsi qu’un test qu B. C. G. Ipoculation au cobave du liquide aastrique néaative. Examen des crachats : pas de bacilles de Koch. Ex, hématoloaique : G. R. : 3,340,000 - G. B. : 11,200 dont P. M. : 78 - P. E. : 1 - Iympho : 10 monocytes : 11. Chez cedte entant, on s’abstient de toute thérapeutique médicamenteuse ou par antibiotiques. On pratique vne bronchoscopie qui ne donne pas de résultats immédiats. L’évolution est sponlanément favorable en un mois : en efet, la température redevient normale en 8 jours, mais persistance d’une toux quinteuse pendant trois semaines. A l’examen radioloaique : peu de modifications de l’imade constatée le 25.3, pendant trois semai¬ nes, mais une radioscopie faite le 204,58 ne révèle plus qu’une liane scisurale très timitée. Examens biologiques : 72 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICXETTSIES CHEZ LENFANT BRONCHO-PNEUMOPATHIES DITES "PNEUMONIES PRIMITIVES ATYPIQUES" 73 Cas XVII. Obs. F1829 (Pr BERNHEIM. Ctinique Médicale Intantile tyon). FIL.. Adrienne - 10 ans. Enfant adressée le 23, 1. 56 pour « afection pulmonaire trainante » La maladie qurait débuté le 12, 1, 58 par une rhino-pharynaite avec fièvre à 39; et toux arasse. Pendant 10 jours, la tempéralure se serait maintentue au voisinqae de 385. A l'’entrée, l’examen clinique est néaatif et la radioaraphie ne décêle qu’une légère accentuation de la trame bronchique. L’entant est traitée par l’érythromycine. La quérison est obtenue en 8 joors. Examens biologiques : cas VIit. Obs. F1320 (Pr BERNHEIM. Cliniqve Médicale Infaptile tyon). SCAP, Marie : 12 ans. Hospitalisée pour pneumopathie aique rebelle aux antibiotiques habituels, le 1% 1,55. L’offection a débulé le 31, 12,54 par de la fièvre (3255) et des frissons, puis alaie thoracique du cêté à droite avec toux discrèle et expectoration muqueuse. L’examen dinique pratiqué par le médecin traitant était péaatif. Rien n’était décelable à l’aus¬ cuffation. Ces sianes persistent intenses, malaré pénicilline-elcosine. A l’entrée, la radioaraphie montre une accentuation des pincequx bronchiques avec empâtement hitaire bitatéral et petites opacités mat timitées des deux bases. La cuti-réaction tuberculinique est néaative. L’examen hématoloaique décèle une léaère poly¬ nucléose. Peu aorès l’administratioo de 1.50 a. d’quréomycine oar jour, la fièvre diminue, les manifestations morbides régressent et l’on assiste à la disoarition des anomalies constatées sur la radio¬ araphie. Examens biologiques Cas XIX. ObS. FI353 (Pr BERNHEIM. Clipique Médicale lpfantile Lyon). GI., leapine - 15 ans. Hospitalisée le 24, 1.55 pour pheumopaihie aique n’avant pas cédé après trailemenl par sulamh et pénicilline 7 BRONCLO-PNEUMOPATHIES A VRUIS ET A RICEETTSES CHEZ LENEANT CAS XIX obs., E 1 353 BRONCHO-PNEUMOPATHIES DITES PNEUMONIES PRMITIVES AIYPIQUES7 7A six autres enfants en bonne sapte, ainsi que les parents. L’afection a débuté brutalement le 17.1.55 par de la fèvre (39-40e) et vne toux coqueluchoide importante. L’examen cinique est néaotif et l’on ne décèle qucune anomalie à l’auscultalion. La radioaraphie révèle une opacité importaple de la base droite À contours flous. La cuti-réaction tuberculinique est positive, Elle l’est d’ailleurs depvis l’âde de 8 ans. Ex, hématoloaique : G. R. : 3,750000. G. B : 8,000 dont P. N. : 50- P. E. : 3- lympho : 33 monocytes : 9. Devapt l’échec de la pénicilline-elcosine, on institue un traitement avec 1,50 a. par jour d’auréo¬ mycine. Evolution,: dès le lendemain du traitement à l’quréomycine, chute thermique et les jours suivants. quérison cinique rapide. Syr la radioaraphie du 4,2,55, on constate un nettoyqae complet. Examens biologiques : cas XX. Obs. (Pr CHAPTAL, Clinique Médicale tnfantile Moppellier). BOUS., losiane : 10 ans. sndrême d’llure arippale avec fièvre loux etcéphalées, avant cédé à un troitement par le chlo¬ ramphénicol, début février 1956. APrès 15 jours d’apyrexie, reprise lhermique avec toux sans anomalies pylmonaires décelables 3 l’avscuttation. Ex, hématoloaique : G. B. : 5.00- dont P. N. : 48- Dmph9 : 40: mono : 12. Troilée par Rovamycine, Apyrexie en 48 hevres. Examens biologiques : Cas XXI. Obs, 15063 (Pr CHAPTAL Cinique Médicale Infantile Montpellier). TIM. Charles: 13 ans 112. Cet enfant est hospitalis le 15 1 55 pour zageinte de l’état anéral fièvre et toux». On n’a pas pu obtepir de précision sur la date exacte du début de l'agection, Il n’a recu qucun trailement avant son entrée dans le service. CAS XXI obs, 1563 15-1- 33 CAS XXII obS, 767 P 8 PVONCTIOPNEUNOPATHIES A VINUS ET A NCRETISIES CTiEZ tE CAS XXI obe, 1563 25-1- 53 FOTICHOPTEUNOPATLIES DITES PNEUNYONES PNMITIVES ATYEIQUES CAS XXII obs 1 074 E E 78 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHEZ LENFANT L’entant est asthénique et amojari et it tousse, La température oseille pendant 10 jours avec un maximum ̀ 39. A l’examen clinique, on note une submatité et des râles humides de la base droite. Par aillevrs. adénopathies ivqulaires importaptes. La cuti-réaction tuberculinique est positive depuis jvillet 1954. Ex, hématologique : le 15 1.55 : Ilymphocytose à 47 9%. La radioaraphie révèle le 15 1.35 un élaraissement des ombres hilaires et surtout une opacite difuse du lobe inférieor droit, s’étendant du hile au diaphraame. Traité par la Terramycine, la quérison dinique est obtenue en quelques jours. ce chere 8e dr68T dPme dU 3.1, on constdle une réaresion considérable des anomalies. Examens biologiques : Cas XXI. Obs. 767 P (Pr aa. JEUNE, Hêpital Debrousse Lyon). DEY, lean-Claude - 7 ans. Enfant hospitalisé le 3.1.55 quelques heures après l’apparition de crises convulsives qu cours d’une byperbermie à 40. Aucun quire membre de la famille ne présente de manifestations patholoaiques. L’entant tousse un peu. L’auscultation révête d’importants sianes broncho-alyéolaires prédo¬ minant ̀ aauche. La fèvre, osillanle, avec un maximum ̀ 40°, persiste é jours. Une ponction lombaire ne révèle qucune anomalie. La cuti-réaction tuberculinique est néaative. Radioaraphie pulmonaire : imqdes non homoaènes, disséminées dans les deux champs pulmo¬ naires. La températuyre redevient normale en 6 joors après un traitement à la pépicilline-tifomycine. L’enfant, apyrétique, quite le service le 20, 1.56. L’enfant est revu à la copsulation du 27,4,56. La radioscopie ne rév̂le qucune anomalie. Examens biologiques : BRONCHO-PNEUMOPAIHIES DITES PNEUMONIES PBIMITIVES ATYPIQLES7 29 cas XXIll. Obs. 1074 P (Pr aa. IEUNE, Hpital Debrousse tyon). ASL, Gérard: 7 ons Enfant suivi à la consultalion puis hospitalisé le 27,1,56 pour « bronchoaraohie lipiodole », car on pense qu’il est aueint de ditalation des bronches. A deux ans, il avait présenté une bronchite en même temps qu’une poussée dentaire, Ele qurait évolué de façon trainanle et se serait accompaanée de fièvre prolonaée. En 1954, nouvel pisode infectieux pulmonaire ave imqae mal définie de la base aquche qui rétrocède en 15 jours. On n’a pas pratiqué alors d’examen biologique. Depuis celte époque, toux quinteuse, arasse avec expectoration prédominant qu lever et le soir en décubitus, Sur ce fond chronique, épisode tébriles fréquents qu cours desquels les sianes fonctionnels s’exaaèrent. Dans le service, l’examen met en évidence une arosse déformation thoracique avec protrusion du manubrium. Apyrexie totale. Râles à la base aauche ̀ l’aoscultation. tes radioaraphies du 29,1,56 révèlent l’existence d’une opacité en pincequ hilio-basale aauche et on certain degré de condensation juxta-scissorale de la linqula. En outre, opacités bilaires bilatérales. Le bronchoaraphie lipiodolée permnet de conclure à une bronchite secrétante sans bronchectasies. L’enfant, n’avapt plus de fièvre, est repris par sa famille et la dote de la quérison complête n’a pu être précisée. Examens biologiques : Cas XXIV. 6b5 85 P (Er aa- JEUNE, Heoital Debrouse Lyon). TRO Micbet : 8 ans Epfant hospitalisé le 1l.3,55. Il y a été envové par un dispensaire anti-tuberculeux pour primo¬ infection fébrile en raison d’une imqde radioloaique considérée comme suspecle et apparue au cours d’un état infectieux fébrile qui semble avoir commencé 4 jours quparovant. L’enfant tousse, est léaèrement dyspnéjque et asthénique. On constale qu voisinaae de la boucbe, quelques vésicules d’herpès. L’examen clinique révèle : one motité de la base droite avec diminttion du murmure vesiculaire. La V. S. est ̀ 35 %. La lemperature oscille Bendant 5 jours entre 38; et 402 La cuti et l’intradermo-réaction tuberculiniques à 100 U) sont néaalives. La radioarapbie révèle l’existence d’one adépopatbie hilaire droile et d’une opacité de la base droife de topoaraphie postérieure. rétro-cardiqque et une liane scissurale encore visible. BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS FT A RICRETMIES CUEZ LENFANT 80 CAS XXIV obS, 825 P BRONCHO-PNEUMOPATHIES DITES PNEUMONIES PRMITIYES ATYPIQUES 81 Examens biologiques : Cas XXY. ObS, 1038 P (Prag, IEUNE, Hépital Debrousse tyon). BRIS., leon-Pierre - 8 ans 1/7. Cet enfant est hospitalisé dans le service le 14,1.56 pour « pneumonie du sommet droit », t’affec¬ tion avait débuté quotre jours quparavant par une scène d’ « llure arippale» avec tempé¬ rature ̀ 40°, sans siane d’auscultatiop. A l’entrée, la température est à 40°, les pommetes sont rouges. L’examen révête one matité du sommet droit en avant et en arrière et un souffle tubalre. sur la radioaraphie, opacité trianqulaire du sommet droit à topoaraphie dorsale supérieure sous l’efet de la thérapeutique (Péniclline 3,000 0. Sumédine 4 d.) la fempérature tombe à 3792 en 24 heures. Cuti et percuti-réaction tuberculinlques sont néaatives. On pense qu’il s’agit blen d’une pneumonie. On constate cependant des modifications séroloaiques du type de celies rencontrées dans les P. A. P. Il est vrai qv’il n’a pu être fait qu’un sevlconrot serologiqve. Examens bijologiques : Cas XXY bis. Obs. E 1408 (Pr BERNHEM, Cinique Médicate Infantite Lyon). GYA. Chantal - 7 ans. Hospitalisée le 10 3,55 pour « oneumopathle aiqué ». L’affedtion a débuté brytalement le 9.3,55 par des troubles diqestifs (vomissements et anorexlel et une température à 3957. A l’entrée, les sanes pulmondlres sont discrets : toux sêche, pas de dyspnée La radioaraphie du 19355 révêle un emptement bilaire droit. ta cuti-réoction tuberculinique est péootive. Traitée par peniciltge en lhiectons, l'eptant quérit en 3 jours. 82 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETISIES CHET LENEANT Examene biologiques : D) DISCUSSION DES ORSERVATIONS A s’en tenir aux seules données cliniques, il ne semble pas qu’on puisse déqager des caradères permetant d’orienter nettement le dioanoslc (voir ta¬ bleaux A et B). Le mode de début est tantêt brusque, tantêt plus ou moins progressif. Les sianes aénéraux sont le plus souvent peu importants et ce, qussi bien chex les petits enfants que chez les arands. l Y a très rarement une dyspnée notable chez ces derniers, elle a été observée quelques fois chez l’enfant en bas dqe, mals la toux est chez bequcoup d’epfants, petits et arands, fréquente et pénible. Mais si les sianes physiques ne sont pas notés pour tous les patients et si, lorsqu’Iis existent, ils paraissent plus fréquemment localisés chez les petits enfants, par contre chez presque tous les malades, on décèle à l’examen radlo¬ logique des ombres plus ou moins impoftantes. Celles-ci sont plus fréquemment localisées en « foyer ». On note parfois des ombres hilaires, maiscelles correspon¬ dant à des adénopabhies paraissent très rares. Le quérison est constatée après des délols variables sl l’on exiqe au moins la disparition de tous les sianes ctiniques et radioloaiques. elle peut demander 3 et même 4 semaines. Toutefois, 10 enfants ont quéri en 7 jours. Il est très difficite d’apprécier l’adion de la thérapeutique d’une part parce que les enfants opt été soumis fréquemment à l’action des sulfamides et divers antibjotiques avant l’entrée et d’autre part en raison de l’absence de modifications suffisamment brusques et slanificatives des sianes cliplques après adminisration d’on antibjotiqve. Epfin, Il faut bien le reconnaitre aussl, du fait de ta tendance à la quérison spontanée d’un certain nombre de cas. Tout au plus, semble-t-il quune fois sur 2 cas d’enfants de moins de é ans. la Pénicilline eut une action (obs. D) et une fois sur 14 patients pour ceux de 6 à 15 ans, la rovamycine (obs. XX). C) DIAGNOSTIC BLOLOGIQUE Hemaaalutinines à froid. — Si l’on admet avec beaucoup d’auteurs que le titre de 1/40 correspond à une réaction positive, on constate qu’it n’a pas été dépassé (voir fablequ C) chez 4 enfants de moins de 6 ans (II, WlI, IX. X) et BRONCHO-PNEUMOPATHES DITES TPNEUMONIES PRMITIVES AIYPIQUES 83 chez 5 enfanis (voir tablequ D) de 6 à 15 ans (XI. XII bis, XIL. XV. XVII avec cette réserve que, les prélèvemenls n’avant pas pu toujours être faits qu moment le plus favorable et plusieurs fois, on a pu laisser passer un titre plus élevé. Quol qu’il en soit, on doit noler (vor tablequ E) que le litre de 1/160 a été ateint 3 fois chez les petits enfants (Il. IV. IX) et jamais celui de 11320 alors que chez ceux de 6 à 15 ans, le titre de 1160 a été obtenu 3 fois (XVI, XXII, XXII), de 11330 4 fois (XIV. XVill, XIX. XX. XXI). Certains auteurs avant avancé que les hémaaalutinines à froid pouvaient ne pas apparaitre chex le nourcisson au cours de l’évolution d’affections pulmonaires considérées comme des P. A. P.. il convient donc de sianaler l’existence de ces hémaaalutinines chez plusieurs de nos petits palients daés de 1. 2 et 3 ans. Mais on doit reconnaitre que les titres des hémaaalutinines sont moins élevés (1) chez ces nourrissons ou petits enfants que chez le sujet ddé de 6 à 15 ans. En ce qui concerne la date d’apparition d’hémaaalutinines à un taux sianificatif (cest-a-dire à 1/40) il a été constoté dès le 6° ou le 7° jour, chez 3 patients et au 9° jour chez trois qutres. Comme il a été rappelé plus haut, l’auamentation du titre des hémaaalu¬ tinines prend une valeur toute particulière. Elle a été constatée 6 fois. Les diffi¬ culiés rençontrées pour obtenir des séroms précoces (first serum ou acute phase serum) en raison de l’entrée tardive des enfants à l’hôpital expliquent ce faible pourcentade. Mais, par contre, on a pu observer ta diminufion de la teneur de sérum en hémaaaluinines chez 2 enfants chez lesquels on a pu suivre, qu moins pour deux prélèvements, l’évolution de ces anticorps. Aqalutinines pour le streptocoque M. G. — Bien qu’avant été recher¬ chées systématiquement chez de nombreux malades et qussi d’ailleurs chez les témoins, elles n’ont été trouvées à un taux considéré comme sianificatif ( 1120). que chez un très petit nombre de patiens. Une fois seulement (cas XXY bis elles consituaient la seule modification humorale décetable. il s’aaissait d’une enfant de 7 ans vue dès le début de la maladie fièvre élevée, sianes aénéraux et foncionnels, foyer pulmonaire décelable radioloaiquement. La réaction des hémaaalutinines à froid était néaative à deux examens successifs. Au deuxième prélèvement, ces aaaluinines pour le streptocoque M. G. avaient disparu. On ne devait pas déceler d’autres anticorps. Il s’aaissait d’un cas, pon pas arave. mais sérieux à l’oriaine et la quérison fut obtenue en quelques jours après traite¬ ment par la Pénicilline. On ne squrait affirmer qu’il se soit aai d’un pneumo¬ pathie à virus pour la seule raison que des aaalutinines pour le streptocoque M6 étaient apparues dans le sérum de façon d’ailleurs transitoire. Dans trois qutres cas (ll. XViIL, XI) les aaalutinines pour le sreptocoque M6 étaient mises en évidence en même temps que des hémaaalutinines pour les bématies à froid. Le litre de ces dernières était toujours élevé (une fois 17160 (1) 1 convient cependant d’atirer l’aftention sur les fais rapportés por IORDAN (191) dans sa très Intéressante etude sur la contaalosité et la période d’incubation de la pneumonie primitive abpique. On constate, en efet que dans des familles où évoluait cette affedion cher des adultes dans le sérum desquels on metait en évidence des hémaaalutinines À froid, il n’était pas possible de déceler les anti-corps chez les entants ateinis, à n’en pas douter (compte tenu de letr exposition eu conhoge, de la priode d'pcubalion des sianes dlimuues, cle) de la meme maladie. 84 PRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICGETTSIES CHEZ LENEANT et deux fois 1320) alors que celui des qaalutinines anti-streptocoque MG était faible (deux fois 1/20 et une fois 1/40). Dans les deux cas où l’on put suivre l’évo¬ lution de ces anticorps, on a constaté leur diminution (cas XIX) ou leur disparition (cas ll) en même temps d’ailleurs que la diminution des hémaaalutinines à froid. Les trois patients présentaient des manifestations morbides qui ne se dis¬ tinquaient pas nettement de celles notées pour les qutres malades chez lesquels on décelait la présence d’hémaaalutinines à froid. Un caractère commun parait être l’action, sinon certaine, du moins apparente, de l’quréomycine sur l’évolution de la maladie après échec pour deux cas (XVIll et XIX) des sulfamides et d’autres antibiotiques dont ta Pénicilline: Au ferme de cette brève discussion, peut-être convient-il de noter que les trois enfants chez lesquels furent décelées les aaalutinines pour le streptocoque M. G. en même temps que des hémaaatutinines à froid étaient daés respectivement de 7, 12 et 15 ans, seul le quatrième (ll) était plus jeune (3 ans). TARLEAU A PRONCHO-PNEUMOPATHES du LYpe dit "TPNEUMONIE PRIMIT 1- Fatag, de moine de VE ATYPIQUE (avee hémagalutinines A troid) ang TABLEAU 8 BRONCHO-PNEUMOPATHIES de LYPe dit "PNFUMONIE PAMITIN 11 - Fafanis de 6 A 15 E ATYPIQUE (sve hémsnniatinaines A troid). 3 ERONCLIO-PNEUMOPATHIES DITES PNEUMONIES PRIMIVES AIYPIQUES g7 CHAPITRE Y ORNITHOSE a) OBSERVATIONS- EMFANTS DE MOINS DE G ANS AT CAS CERTAINS Cas XXVL. Obs, 983 M (er aa. IEUNE, Hepital Debrousse Lyon). ROL, Philippe : 3 mois. Enfant hospitdlisé le 19,1,55 pour dyspnée, cyonose. Depuls bult jours, toux et anorexie léaère ave temperature à 3757. A son entrée dans le service, on constate à l’examen clinique une polypnée sans batement des alles du nez, une cyanose légère, une température à 378. A l’auscultation, le murmure vésiculaire est rude. La radiographie montre une léaère réaction hllaire. Réactions tuberculiniques (cuti et percuti-réaction) néaatives. dors adnmnlaratoan doxobne, de pdtctlmne, de tomveiri, da aolucamore t dantdlhy, la qvérison est obtenve. Examens biologiques : B) CAS DISCUTARIES Cas XXVII. Ob5, 15090 (Pr CHAPTAL, Clinique Médicale Infantile Montpelier). LAU. Chantat - 5 ans 1/2. Enfant hospltalisé le 275.1.55 pour température à 39° et toux depuis s jours. Dans ses an'écédents, on relève des pneumopathles à répétition. L’examen révèle une hépato-splénoméaalle. Pas de sianes d’auscultatlon. La lymphocytose es très dlevée ̀ 80 2%. CAS XXVIII obS, F 1 541 CAS XXIX obs. G 1 560 ORNITHOSE 91 ta radioaraphie du 26.1, deĉle une acentalion des imades hilaires. tes cut et perculi-réactions tubercoliniques sont néaatives. Traitée par la pénicilline en iniections, l’apyrexie est rapidement obtenve, la splénoméaalie réaresse en quelques jours. Examens biologiques : IL. - ENTFANTS DE G A IS ANS Cas XXVI. Obs. EIRAL (Pr BERNHEM. Clinique Médicale Infantile Lyon). VIN., Danielle - e ans. Adressée al’hopitat le 6.5.55 pourgcoquelucheytrainante depuis lel4. »s, Tcois qutres entants ont eu la coqueluche un mois quparavant, Pas de preuve bactérioloaique de cetfe coqveluche. L’entant a une toux coqueluchoide avec température subfébrile. L’auscutotion est néaative. La radioaraphie du 7,5.55 révèle des adénopathies hilaires bilatérales avec ombres parenchy¬ mateuses bitatérales. La cuti-réaction tuberculinique est néaative. La bronchoscopie ne décèle qucun obsacle. EX, bactérioloaique des crachats : présence d’Hémobbilus Inhuentae. Ex, hématolodique : G. R. : 4150,000 - G. B. : 8,800 dont P. N. : 38- P. E. : 3- Iymph9 : 46 monocytes : 13. L’enfant est trailée par aérosols de pénilline puis de l’avréomycine (0,40 par lour) du 65.5 au 16,5,55. On ne peut confirmer l’existence d’une coqueluche : ni l’examen bacérioloaique néaatif, ni l’examen hématoloaique fne révélant pas l’hyperteucocytose et la lymphomonopueléose habituelle dans cette maladielne permetent de retenir cete étioloale. Après exploration lipoidolée bronchoscopique qvi ne révèle rien d’anormal, l’enfant qui n’a plus de flèvre est reprise par sa famille. Examens biologiques : 92 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A MIRUS ET A BICLETISIES CUEZ LENEAN Cas XXIX. ODS. G31560 (Pr BERNHEIM. Ctinique Médicate Infantile tyon). PAL.. René - 6 ans. EnvoY à l’hopital parce qu’on a décelé chez lui lors d’un examen radioloaique systématique dans un dispensaire de Gerland, une anomalie radioloaique, le 30,3,55. L’enfant est en excellent état aénéral. Pas d’anomalies à l’auscultation, Tout au plus, un peu de toux iptermitente La radioarapbie de face pratiquée à l’entrée le 25,3,55 révèle l’existence d’une petite opacité de lo base aauche juxfacardiqque que la tomoaraphie situe dans un plan antérieur. La cuti-réaction et la percuti-réaction tuberculiniques ainsi que le test au R. C. G, sont néaatifs. A cette date, il n’y avait qucune imqge anormale à la radioscopie, mais le médecin-scolaire qurait constaté en 1953 upe cuti-réaction tuberculinique douteuse. Examens complémentaires : V. S, est à 10 9% - Ex, hématologique : G. R. : 4320,000 - G. B. : 10200- dont P. N. : 7 - Iympho : 20- monocytes : 3. L’évolution se fait spontanement vers la quérison avec neloyade radiolgaique constaté le 7.4,55. On apprend qu'il y a de nombreux piaeons dans la maison où babite cet enfant. Examens biologiquee : Cas XXY. ObS. GIA8L (Pr RERNHEIM. Cliniqve Médicdle infaptile Lyon). DAN.. Célestin - 6 ons. Enfant bospitalisé le 24, 1,55 pour « pneumopathie trainante avec rhipopharynaite x insensible à la pénicilline. L’affection a commencé progressivement vers le 18. 1.55 par une rhinopharyndite trainante, puis de la fièvre rapidement élevée, se maintenant ensvite qux environs de 402, sianes fonclonnels imporiants, toux arase, dyspnée inlense. Pas de notion de contade. Ex, dipique : aros râles de bronchite diffuse. Volumineuses adénopathies cervicales, Hépato et sp'énoméaalie. La radiographie révèle des ombres assex nettes mais diffuses péribronchiques avec ombres plus discrêtes et difuses dans les deux champs « adénopathie bilaire aauche. Les cuti et percuti-réactions tuberculiniques du 25. 1.55 et du 152,55 sont néaativex. EX, hématoloaique : G. R. : 3,490,000 - G. 8 : 10000 dont P. N. : 32- P. E. : 1 : Iympho : 47 monocytès moyens : 9 et monocytes : 11. Les séro-diaanosties typho-paratyphoidique et brucellique sont néaatifs. On institue un traitement avec péniclline streptomycine tifomycine sans résultats. La température diminue lentement après adminisration d’auréomycine et d’éryhromyeine Le 14258 l’enfant est quéri cliniquegent et radoloaiquement. Examens biologiques : ORNITHIOSE 93 CAS XXXI obS, 1 052 P CAS XXXII obS. E 957 10-2-54 CAS XXXIL obS F. 957 26- 3-54 ORNITHOSE 95 cas MXXI. Obs, 1052 P (Pr aa. JEUNE, Hépital Debrousse tyon). PIS.. Vves : 6 ans 1/2. Hospitolisé d’oraence pour une hyperthermie à 40e avec oliqurie remontant à quetques heures. L’examen dlinique est entièrement néaolif. Mois la radioscopie révèle une imqde pulmonatre anormale : opacité à bords assez arrondis de la partie moyenne du poumon aauche Une heure après son entrée, l’enfant a vriné, urines caires sans albumine. Le traitement ̀ la rovamycine fait tomber la fièvre en 24 hevres. Cuti et percuti-réacion tuberculiniques sont néaatives. Ruit lours après l’entrée, l’image thoracique est normale. L’epfant est sorti avapt qu’on puisse pratiquer un 2° prélvement et p’a pu être suivi¬ Examens biologiques Cas XXXII. ObS, 876 P (Pr aa. JEUNE, Hopital Debrousse Lyop). A8D.. Serde- 9 ans 112. Cet enfant, au cours des deux mois qui ont précédé son hospitalisation, a été vu à plusieurs reprises dans les dispensaires ou consultations pour une toux persisante. Euvoyé ̀ l’hepital pour imade radioloaique anormale : immobilité de l’hémidraphraame droit. comblement du cyl-de-sae droit, opacité non homogène de la base droile. La toux est arase avec expectoration purulenle. L’examen révèle une submatité de la base droite avec dininution du murmore vesiculaire et quetques sianes de bronchite. La V. S. est à 60 2%. Culi, percuti, intra-dermo-réaction tuberculiniques à 1000, sont néaatives, Pas de pailles de Koct décelables dans l’expectoration par l’examen direct et inoculation qu cobaye La température ̀ 392 À l’entrée, cède au bout de 5 jours avec traitement à la pénieilline-etcosine La scène fonctionnelle et l’image radioloaique s’améliorent parallèlement. La quérison est cons tatée au 25° jour. Examens biologiques : 98 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHEZ L’ENTANT ORNITHOSE 80 Ccas XXXY. ObS, P2095 (Pr BERNUEIM. Clinique Médicale lntantile Lyon). THO. Christione : 16 ans. Adressée le 9.5.56 dans le service pour toux persistante depuis 15 jours, avec expectoration verdâtre. Dans ses antécédents, outre les maladies de l’entance, on relève une broncho-pneumonie arave à l’age de 8 ans. A l’entrée, on note un syndrome de suppuration bronchique avec imqae de bronchectasie à la base droite confrmée par une bronchoaraphie lipiodolée. Cete enfant est diriaée sur la Bourboule en vue d’une cure thermale. Examens biologiques : Cas XXXVI. ObS. P2O83 (Pr BERNHEIM. Clinique Médicale Infantile Lyon). PEY. Danielle : 16 ans. Adressée dans le service pour « pneumopathie aiqué avec néphrite aique » le 14,5,56. L’afection avait débuté fin avril par one anaine pultacée avec toux discrête. Le médecin de famille avait noté le 7.5, une condensation de la base droite et découvert une atbuminurie importante avec œdême. A l’entrée, l’enfant présente une népbrite aique post-anaineuse accompaanée de manifestations putmopaires qui, dans le service, se limilent à la perceplion de quelques r̂les aux bases. La radioaraphie ne montre pas d’imade anormale. Ex, hématotoaique : leucocytose importante avec polynucléose. L’évolution de la népbrile est trainante, molaré l’extencilline et réaime sec. Seule l’institulion d’une tbérapeutique au rimifon (non dans un bot anti-tuberculeux, mais vitaminique et vas¬ culaire) paroit détermiper une amélioration nelte avec apparition d’urines limpides. Quant aux sianes pulmopaires, ils furent très fuaaces. Il y a lieu de poter que l’enfant donnait souvent à monaer à des piaeons dans son quartier. Examens biologiques : 102 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHEZ LENFANI D) DISCUSSION DES ORSERVATIONS On ne squrait prétendre identifier par les seuls sianes cliniques cete infection mais il faut reconnaitre qu’un certain nombre de sympiômes sont retrouvés chez la plupart des patients, Il en va ainsi pour le début progressif dans 2 cas sur 11 la toux souvent fréquente et parfois durable, des sianes physiques traduisanl du moins chez 5 enfants de 6 à 15 ans des lésions en foyer souvent unilatérales. Par contre, la fièvre fut d’intensité très variable. En ce qui concerne les modifications décelées par radiographie, on doit relever (tablequ E ) la relalive fréquence des adénopathies hilaires sianalées dons 3 cos sur 13, alors que pour les qutres infections avec hémaaalulinines à froid, à virus arippaux à adéno-virus, à Rickettsia Burneti on en compte respectivement 2 sur 27, 1 sur 13, 0 sur 6 cas. On ne peut porter de jugement sur l’efficacité des antibiotiques, tout au plus sianaler l’action apparemment rapide de la Royamycine sur la fièvre dans le cas XXXL. Quoi qu’il en soit, cest avapt tout le résultat des examens séroloaiques qui conduisit à retenir les virus du aroupe ornithose-psifacose comme étant er cause dans le déterminisme de ces broncho-pneumopalhies. Il nous a paru prudent de distinqver les cas considérés comme certains d’une part et ceux pour lesquels l’intervention de ces virus est seulement probable. e) DIAGNOSTIC RLOLOCIQUE Nous avons admis, en accord avec de nombreux quteurs et en particulier MEYER (114) MEYER et col (15). SMADEL et cout (249) BEDSON (U2), RU¬ BINSTEIN (350). DEKKING (lI6), VOLKERT (37) et en tenant compte de nos propres constatations (248) que le titre de 1/16 correspondait à une infection très probable pour les virus du aroupe ornithose-psittacose et que l’on pouvait admettre qu’ils étaient en cause certainement lorsque le titre était supérieur ou éaal à 1/32. Il reste enfendu que deux causes d’erreur subsistent, celle due à une infection du type lymphogranulamaiose vénérienne (mais elle n’intervenait pas pour les enfants que nous avons examinés) et celle due à une maladie dite « des arifes du chat » ou « lymphoréficulose béniqne d’inoculation » (MOLLARET e col) (251) mais nous nous sommes assurés que nos patients n’en avaient pas été aueints (1). (1) On a abiré aussi l’atention sur les réactions diles non spécifiques au cours d’infections à Ricketsies, Il semble bien qu’au cours d’un typhus par exemple, des anticorps fixant le complé¬ ment pour l’ornithose puissent apparaitre et ateindre des titres assex élevés (SURREY DANE,GS), On devra en tenir comote. On sait éqalement que des réaclons de fixalion du complement ont été trouvées positives chez des maladesateints de fièvreOoyde brucellose tMEYER et EDDIE (13) l. Mais its’aaissaitde sujets travaillant dons des abatoirs en coptact direct et fréquent avec de nombreux animaux et par conséquent pouvant avoir subi plusieurs inecions microbiennes à ridetsies et virales. d’autre part. 103 ORNITHOSE 104 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICKETTSIES CHEZ L’ENTR Sur ces bases, on notera essentiellement d’abord (tablequ H et l) la diff¬ culté rencontrée pour apprécier les délais d’apparition des anticorps. Présents déjà qu 4° jour dans un cas (XXXI) dont le début a d’ailleurs été peut-être mal défini, ils étaient décelés qu 14e et 15s jour dans deux autres (XXMI, et XXMI). En ce qui concerne les titres maxima, ils étaient élevés chez deux enfants de 6 6̀ 15 ans (cas XXXI : 11512) et cas XXXIl : 11128) mais on notait un titre élevé (1/128) chez un nourrisson de 3 mois (XXVI) et plusieurs sérums d’enfants de 6 ̀ 15 ans avaient des titres de 1 116 0u 1132. On doit surout remarquer — car cette constatation comporte des déduc¬ tions pratiques pour le diaanostic séroloaique — les diff́rences relatives aux délais de disparition des anticorps. On sait que les anticorps entrainant la fxation du complément peuvent demeurer présents pendant plusieurs mois ou même années chez des adultes ateints de pneumopathies dues aux virus du aroupe ornithose-psifacose. C’est dinsi que VOLKERI (252) contrôlant de 2 mois en 2 mois le titre des anticorps chez les trois patients avant été ateints d’infection ornithosique constatait la persistance de titres élevés (1/240, 1160, 1/120) respectivement après 1I, 12 et 13 mois. Le même fait d’ailleurs avait été observé par FAVQUR (253) 1l mois après une pneumopahie ornithosique chez un sujet de 4t ans (titre 1164). Nous avons constaté des taits analoques. Il se peut d’ailleurs, notons-le au passqde. que cete positivité durable de la réaction de fixation du complément soit due à la persistance du virus dans l’oraanisme comme l’a démontré dans une frès intéressante étude MEYER et coll (254). Or, nous constatons que pour 4 enfants, la réaction de fxation du complé¬ ment était redevenue néaative respectivement 10, 12, 34 et 4l jours après la première observation de sa posifivité, ce qui correspondait, par rapport au début apparent de la maladie, à une néaativation constatée respectivement 25 jours (cas XVI), 36 jours (cas XXXVI), 48 jours (cas XXVI) et 82 jours (cas XXVIl) après les premiers sympfômes de l’infection. peut-être, doit-on faire intervenir l’âde des patients (respectivement 6. 16, 3 mois et é ans) qui conditionnerait une modalité d’implantation et d’évolution de la maladie diff́rente de celles intervenant chez l’adulte. Peut-être aussi faut-il, avec plus de force, tenir compte du fait que tous ces malades avaient été traités par des antibiotiques. On sait en efet que les antibjotiques pourraient modifier l’évolution de l’infection comme cela a été prouvé par de nombreux quteurs pour la péniciltine ITASLER (255). PARODI (256)1 bien qu’on ait contesté l’action de cet antibiotique. LHAMKE et coll (257) l pour l’auréomycine et la chloromy¬ cétine cliniquement et expérimentalement IWVONG et COX (258). BRAIWVERD et cotl (259). WELLS et col (60)I. WMOODWVARD (261), DAVIS et HAWVKINS (262). GRFEN (263). Toutefois, des études faites pour la Fondation HOOPER Icité par MEYER et EDDIE (1 l3)n’quraient pas révélé de différence quant à la durée du portage de virus chez des oisequx expérimentalement infectés entre les traités et non traités. Mais cependant QUAN et coll (264) quraient obtenu des résultats encouraaeants. D’un point de vue pratique et à s’en tenir à la méthode de diaanostic que nous avons utilisée, on doit noter surtout les observalions telles que celles de SURREY DANE (265) prouvont que l’administration d’antibiotiques peut retarder OENTUOSe 105 l’apparition des anticorbs et en diminuer notablement le titre. On devra éqale¬ ment tenir compte des observations récentes de MATTHIESEN et VOLKERT (280) qui recommandent de faire 3 prélèvements respectivement qu début de la maladie puis 2 et 4 semaines plus tard. L’auamentation du titre des anticorps pourrait être retardée soit du fait du traitement par antibiotiques soit du fait de facleurs individuels jusqu’a la quatrième semaine. Les cas considérés comme discutables appellent quelques commentaires. Les réserves que pous avons cru devoir faire diffèrent selon les cas. Pour le cas XXVll, c’est le titre faible des anticorps et la discrétion des siqnes radiologiques. Mais les raisons données plus haut peuvent l’expliquer. L’existence d’une hépatosplénoméaalie est à prendre en considération, car elle a été observée dans l’infecfion à virus ornithosique-psitacosique, enfin on ne saurait néaliaer la positivité de la réaction de fixation au 15; jour et sa disparition au décours de la maladie aiqué. Pour le cas XXXI, c’est la précocité de la positivité (4; jour de la réaction de fixation du complément qui mérile discussion, mais peut-être le début réel de la maladie, souvent dificile à préciser chez les petils enfants (6 ans 1/2) avait-il été mal indique. Par contre le titre sianiffcatif du titre des anticorps (1/32), l’opacité arrondie décelée à la radioarapbie sont les éléments à retenir. Il est très rearettable que d’autres contrôles séroloaiques n’aient pu être effectués. Le cas XXXY est celui d’une enfant de 16 ans chex laquelle on met en évidence l’existence d’une dilatation bronchique de la base droite confirmée par bronchoaraphie avec lipiodol. On peut se demander si cette malade n’avait pas été infectée par les virus du aroupe ornithose-psitaçose antérievrement, l’épisode avant passé inapercu au milieu de manifestations aiquès ou subaiquès dues à la dilatation bronchique. ou même si avant été infectée par un virus de ce aroupe, elle ne restait pas porteuse chronique, Il eut fallu rechercher patiemment ce virus dans l’expectoration, ce qui ne nous a pas été possible, l’enfant avant quitfé l’ĥpital avant que nous avons pu procéder à cette étude. Le cas XXXIl ne pose de problème qu’en raison du titre peu élevé des anti¬ corps (mais l’explication en a été donnée ci-dessus) et qusi du fait des imprécisions relatives au début de la maladie. Le cas XXXYI a été classé parmi les faits discutables en raison de la discré¬ tion des manifestations broncho-pulmopaires qui d’ailleurs disparaissent derrière la néphropathie aiqué abuminvrique sucédant à l’anaine. Mais on ne saurait perdre de vue que l’albuminurie n’est pas exceptionnelle qu cours de l’infection à virus ornitbosique-psitacosique (MEYER 114). En outre, cette enfant était en contact fréquemment avec des piqeons. Elle a certainement eu, au moins, une infection ornithosique inapparente, mais on peut aussi avec des arquments de valeur — et compte tenu du titre des anticorps et de la disparition de ceux-ci qu décours de la maladie aiquè — admetre que toutes les manifestations morbides observées relevaient de cette étiologie virale. Au terme de cette courte discussion, on voudra bien reconnaitre que plu¬ sieurs des cas classés parmi les « discutables »» l’ont été surtout pour discuter cer¬ taines anomalies, mais pourraient trouver leur place parmi les cas certains, en particulier les cas XXX, XXXI et XXXVI 108 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICYETTSIES CHEZ LTNTANT Une autre constatation d’ordre bioloaique mérite d’être discutée, celle relative aux réactions des hémaaalutinines à froid trouvées positives chez trois enfants (cas XXVI, XXVlI, XXIX) à des titres sianificatifs. On sait que d’une part le rôle des virus ornithosiques-psitacosiques a été admis dans le déterminisme de certaines pneumopathies primitives atypiques ̀ la suite, en particulier, des travaux de SMADEL (149) par plusieurs auteurs (voir page 37)et que d’autre part on a pu déceler simultanément dans le sérum de mala¬ des présentant les siqnes cliniques de cette affection les anticorps fixant le compté¬ ment en présence de l’antiaène ornithosique et les hémaaalutinines à froid (voll en particulier les réactions faites par l’un de nous pour les malades de BOUCHER (155 et 156). On nolera l’évolution parallèle des deux types d’apticorps qui diminuent ou disparaissent simulanément. On ne peut donc nier l’influence de l’infection sur l’apparition et l’évolution de ces anticorps encore que le mécanisme de l’élabo¬ ration des aaalutinines à froid dans ce cas particulier demeure imprécis. Remarquons enfn que les aaalutinines pour le streptocoque M. G, n’ont été décelées qu’une fois et à un titre non sianificatif (1110 pour le cas XXIXA). Elles accompaanaient des hémaaalutipines à froid à un titre valable (1180). Peut¬ être méritent-elles d’être prises en considération pour cette raison. Mais n’ayant retenu dans le aroupe de l’infection à virus ornithosique¬ psittaçosiques que l observations, on, ne squrait en tirer des conclusions valables sur la sianificalion des aaalutinines pour le streptocoque M. G, au cours des mani¬ restunons mnor prdes qu’ils peuvent déterminer. poumon (écume qux lèvres). CHAPITRE VI GRIPPE 9) OBSERVATIONS -ENFANTS DE MOINS DE C ANS cas XXXVI. Obs, 1317 C (Pr aa. JEUNE, Hopital Debrousse Lyop). AUR, lean-Paul - 7 mois Enfant hospitalisé le 19 1,56 pour toux depuis huit jours, puis rhinoe-pharypaite et perte de polds Il présente une toux quinteuse, une polpnée, une lempérature subfébrile (au voisinagae de 395) pendapt 10 jours. Pas d’anomalies décelables à l’auscultation. Cuti et percuti-réadion tubercoliniques sont néaatives. Le 20,1, la radioaraphie révèle l’existence d’ombces réticulées des deux sommets, ces ombres rejoianant les hiles. Ex, hémajiologique : (le 21. L.) G. R. : 5.030000 - G. B. : 7800 dont P. N. : 11 - lympho : 61 moyens mono : 7 - monocytes : 21. On porte cliniquement le diaanostic de ppeumopathie virale. Le titre du lI16 mérite d’être pris en considérolion chez ce tout jeune entant, Il est rearetable de n’avoir pu examiner un qutre sérum soit plus précoce, soit plus tardif. Examens biologiques : Cas XXXNIL. ON, 13% (s e LLNIE Hasitet Debrause Lon. PAL,, Rernadete : 18 mois. con cds chel dc D L oau quc aS Alors que toule la fanille est arippée, l’entant tousse depuis trois lours, mabae noins bions devent maussade. Le 17, la mère appelle le médecin car l’entant est très pâle, très dysppéique avec unetempérature à 38. Dans le service, on note : inversion du ryhme respiratoire, toux arase, submalité, ronchus difus dans les deux champs pulmondires prédominant à la base aquche, hyperesthésle cutanée, aros foie de 2 travers de dojab Ex, radiosconique : arisoilte diduse ̀ maximum péribilaice Malaré l’oxyaène, la pénicilline, le cortancyl, exitus à 23 h dans un tablequ d’œdème diqu dy CAS XXXIX obS, D 1 040 CAS XXXIX bis obs. E 1 902 GRPPE 199 Examens biologiques : L. -ENFANTS DEGAISANS A) CAS CERTAINS Cas XXXAIX. Obs. G1940 (Pr BERNHEIM, Clinique Médicale Infanile Lyon). RAR, lean-touis - é ans. Hospitalisé le 21. 12,55 pour « pneumopathie trainante » avec syndrome abdominal douloureux. Trois enfanis sur sept ont été dteints en même temps que lean-touis de rhipo-pharynaite, avec toux et fièvre peu élevée. L’affection a débuté brutalement le 16, 12, par un syndrome aiqu infectieux avec température 6 39°, douleurs abdominales, toux arasse, dyspnée discrête. A l’entrée, l'enfant présente une pneumopalhie subaique avec température subfébrile, toux arasse : il est légèrement dyspnéique. Ex, dinique de l’appareil respiratoire : râles diffus dans les deux champs. Par ailleurs, on constate une oliqurie avec vrines rares et foncées et quelques gdèmes prélibi qux T. A, à 1510. La cuti-réaction tuberculinique est néaative. Ex, hémaloloaique : G. R. : 3410,00. G. B. : 10,900 dont P. N. : 34- P. E. : 7- Iympho : 43 moyens mono : 12 - monocytes : 4. La radioaraphie révêle des ombres hilaires avec ombres parenchymateuses en trainées du type de celles observées dans le poumon « cardiqque ». Traitement : 1 million de Pénicilline pendant e jours, avec rédime sec et déchloryré amènent la quérison et le 1I. 1.56 la radiographie est normale. Examens biologiques : Cas XXXIX bis. ODs. F12O2 (Pr BERNHEIM, Clinique Médicale Infantile Lyon). PILL., Sonia - 6 ans. Enfant adressée dans le service le 15,2,36 pour « pneymopathie trainanle ». Pas d’antécédenls patboloaiques connus personnels ou héréditaires. L’afecion a eu un début bruial le 2.2,56 par upe rhino-pharypaite avec toux arasse, fièvre à 40. Le médecin traitont prescrit un million de Pénilline en ipiecions. La température diminve. mais les sianes fonctionnels persistent. aReinte de l’état aénéral. 110 BRONCHO-NTUMOPATHIES A MRUS ET A BICEETTSIES CHEZ LENFANT Siapes cliniques : discrête matité de la base droite, mais pas de sianes a l’auscultqtlor Radioaraphie : de face : opacité dense hilio-basale droite : de profil : condensation dense du lobe moyen. La cuti et la berculi-réaction tuberculiniques sont néaatives le 15.2,56. Une bronchoscopie pratiquée le 38.2,56 est suivie d’un balavage radiologique complet le 13,56. Examens biologiques : cas XL. Obs ELRA (Pr RERMHEIM Ctinique Médicale Infantile Lyon). BOR., Editb - 6 ons. Entrée dans le service le 28,1,56 pour « pneumopathie trdinante ». L’affection a commencé assez bruiolemept le 15, 1.56 par un point de côté droit avec dyspnée intense et toux sêche. Fiavre à 39; puis au voisinqae de 3855 pendant 10 jours. Ex, clinique : matité de la base droite et obscurité respiratoire. La cuti et la percuti-réaction tuberculiniques sont péaatives. La radioaraphie du 28.1.56 décèle une opacité de la base droite évoquant un épanchement pleural. mais la ponctiop pleurale est néaative. On ipstitue un traitement avec un million de Pépiciline. Sur le cliché rodioaraphique du 1.2,56 on constate une opacité rectanqulaire juxtahitaire limitée en dehors par une liane nele et un petit comblement du cul-de-sac pleural droit Evolution subfébrile pendant 8 jours. Le 6.2,56 on constale un netoyqae complet des tésions radioloaiques. Examens biologiques : Cas XU. Obs F183O (Pr BERNHEM. Ctinique Médicale Infantile tyon). HOR. Gisèle - 10 ans. Hospitalisée pour « pneumopathie trainaple » le 33. 1.56. Pas d’autres cas connus dans la famille aul comporte six autres enfants en bonné santé. L’offection a commencé le 13.1.56 par une rhino-oharynale avec température à 385, toux sêche CAS X L, ObS, E 1 864 28- 1-56 CAS XL, obS F 1 864 1-2-56 12 RONCHOENEUMOPATLIES A VIRUS ET A RLCRETISIES CHEZ LENFANT CAS XL, obs, E 1 864 6-2-56 13 GRIPPE L’ex, clinique ne révêle pas d’anomalies notables. La cuti-réaction tuberculinique est néaative. La radiographie décèle une opacité dense da lobe inférieur droit. L’entant est traitée par des iniections de pénicilline er la doerison est oblenue en jours. Examens biologiques : Cas LII. ObS, 15, 180 (Pr CHAPTAL, Clinique Médicale Intantile Montpelier). CONT, Albert - 8 ans. L’enfant est hospitalisé le 182,55 pour convulsions apparues qu cours d’une hyperthermie à 405 d’installation brutale avec frissons et rhino-bronchite. Déjà au cours de la première epfance, l’enfant avait présenté des convulsions accompaanées de fèvre. A l’entrée, la température est tovjours à 40s, avec frissons et céphalées violentes. L’auscultation révêle des sianes bronchiques bilatéraux, examen néaatif par ailleurs. ta radioaraphie ne décèle qucune imade anormale. On institue un traitement ̀ l’adiaxine et tout rentre dans l’ordre en 24 h. La température redevient normale. Examens biologiques : cas XLuII. Obs, 7326 (Pr CHAPTAL. Clinique Médicale tpfantite Montpellier). COM, losepb : 6 ans. Cet enfant est hospitalisé le 72,56 pour byperhermie à 40 remontant à quelques heures. Il se plaint de céphalées extrèmement violentes et est très asthénié, Présenle des sianes de rhu bronchile. Cati-réaction tuberculinique néaalive. Pas d’imnne radioloqiqve anormale. Ex, Hémaioloqique :" G. B. : 38600 dont PN : 80- lympho- 18- mono : 2. Au bout de 2 jours et après institution d’on traitement par la Spiramycine (Rovamycine) l’hyper¬ thermie à 40e cède brusquement. Bien qu’il n’ait pas été consiate de lésions pulmonaires netes elioiques ni radioloqiques, nous avons cru devoir faire fiqurer ici celte observation qui trouve place à côté des dutres cas du même service au cours d’une épidémie de arippe a virus B. 114 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUIS ET A RICLETISIES CHEZ VENEANI Examens biologiques : cos XLIY. KADO... Isaac - 14 ans Obs (Pr CHAPTAL, Clinique Médicale Infantite Montpellier). Syndrome d’allure arippdle avec fièvre à 39° pendant 48 heures, céphalées, toux et crachats hémoptoiqves. A l’examen cinique, quelqves r̂les diftus dans les deux champs pulmonaires. sur la radioaraphie, séquelles calcifiées de primo-infecion. pas d’imqde pulmonaire surqioutée qu cours de l’épisode aiqu¬ Aprexie spontanée en 3 jours sons iroitement aptibiotiqve. Examens biologiques : cas XUV. Obs, 795 PU (Pr ad. JEUNE, Hepital Debrousse tyon). CHEK. Blandine - I1 ans. Cele entant est hospitalisée le 2%,11,5 pour nouvelle poussée évololive d’un rhumolisme articulaire aiqu survenu quelques mois auparavant (juin 1955) avec ateinte endocarditique (rétrécisement mitral et insuffsance aortique) et avant déjo"nécessité deux séjours à l’Hopitat Desaepettes. Traitée du corlancyl, l’évolulion favorable a été entrecoupée par un épisode intectieux d’allure arippale avec température à 3955 pendant deux jours, toux et remontée discrète de la V. S. de 15 9% à 23 9%. Il Y avait une épidémie de « arippe » dans la salle. L’auscultation et l’examen radioscopique p’ont révélé qucune anomalie. Examens biologiques : GRIPPE 113 Cas XLVI. Obs. 1118 P (Pr aa. JEUNE, Hépital Debcousse Lyon). Enfant hospitalisé dans le service du Dr Jeune pour goitre pubertaire le 24.4.56 MAZ.. Pierre - 15 ans¬ Un examen radiologique systématique fait découvrir, alors que l’enfant est apyrétique et ne pré¬ sente aucun trouble fonctionnel, une opacité mal délimitée, nodulaire de ta réaion juxta¬ cardiqque aauche. On peut admetre que la réaction séroloaique positive pour la arippe B correspond, étant donné le titre élevé des anticorps à upe infection récenle. C’est du moins ce qui ressort des constata¬ tions faites par plusieurs bioloaises et des observations de l’un de nous. Examens biologiques : B) CAS DISCUTARLE AVEC RÉACTION DES HÉMAGGLUTININES A FROID POSITIVE cas XIVIL. Obs. T 463 (Pr BERNHEIM. Clinique Médicale Intanile Lyon). PLAS., Annete - 8 ans. Areste dups le serles pour lons lence ave temptrdlure autdtrle le 3255. Enfant présentant de fcéquentes oheintes rhino-pharynaées et bronchiliques. Pas de notion de conlage. t’afection a débuté le 15.2,55 par une rhino-pharynaile avec température à 38; bientt suivie. de toux quinteuse. ta cuti et la perculi-réacion tuberculiniques sont néaatives. La radioaraphie révèle une adénopathie hilaire droile. L’évolution clinique et radioloaique est spontanément (avorable en 15 jours. Examens biologiques : C) cAS DOUTEUX Cas XLVIIL. Obs, 16,124 (Pr CHAPTAL, Clinique Médicale Intantile Montpellier). RAC., lean - 13 ans. Cet enfant est hospitalisé le 25, 1.56 car il présente depuis 5 jours one température à 40e avec toux. Dans le service, l’apyrexie est totale, mais l’enfant continue à tousser, sans que l’on note d’autres troubles fonctionnels. L’auscolation est entièrement péaative. 11O BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICRETTSIES CHEZ LENFANT CAS XLVII obs., F 483 XXXVIl) une prolection due à des anticorps tronsmis par la mère, mais cela ne GRDPE 112 La cuti-réaction tuberculinique serait positive depuis lonatemps. Pas d’imqde radioloaique anormale. La quérison complète est obtenue sans thérapeulique. Nous avons cru devoir faire fqurer ici cee observation bien qu’il n’y ait pas de lesions broncho¬ pulmonaires caractérisées, mais parce qu’elle fait partie de la même épidémie et que, en l’absence de radioaraphie, la positivité de la cuti-réaction tuberculinique qurait py peut-être conduire à une erreur au moins temporairement. Examens biologiquee : DISCUSSION DES ORSERVATIONS On ne squrait aborder un essai de synthèse, même sommaire des faits constatés cliniquement, sans rappeler que les broncho-pneumopathies observées qu cours et qu décours de la arippe peuvent être essentiellement de deux types. Les ones, précoces, sont les manifestations de l’action du virus arippal lui-même. qu’il aaisse seul (ce qui semble le plus fréquent à ce stade) ou peut-être dès ce moment-là en même temps que certains micro-oraanismes, les qutres, plus tar¬ dives ou du moins netement extériorisées par des sianes cliniques quelques jours après le début de la maladie et qui sont dues à des bactéries, le plus souvent cocci¬ pyoaènes (pneumocoques, streptocoques, staphylocoques, elc.) ou hemobhilus (H. influenxae) ou même divers qutres micro-oraanismes. Lorsque les entants avaient été hospitalisés au début de la maladie, on retrouvait (voir tablequx l et l’) les sianes aénéraux ou même fonctionnels caracté¬ risiques de l’infection arippale et en particulier le début brutal (cas XXXIX XUIL. XUIL. XLIV, XI V XIVIlI), la fèvre élevée toujours éaale ou supérieure ̀ 395, les siqnes aénéraux notables, les siqnes physiques presque toujours nets et par contre peu de modifications décelables par radioaraphie. Pour les patients vus plus tard, la température est en aénéral moins qua¬ mentée, les siqnes physiques peu nets, par contre chez 7 enfants (XXXVI, XXXVI, XXXIX bis. XL. XLL. XIVI. XI VIb) l’examen radiologique mettait en évidence des ombres tantêt en fovers, tantêt hilaires, tantôt enfin diffuses. Il n’a pas été possible d’apprécier nelement l’action des antibiotiques qui. qu demeurant, n’aaissent, on le sait, que sur les ipfections secondaires. Peut-être, convient-il d’atirer l’atention sur le très petit nombre d’enfants de moins de 6 ans, deux senlement (cas XXXVIl et XXXVil) chez lesquels on identifié l’infection arippale compare à celvi bequcoup plus élevé d’entaplis de 6 à 15 ans. On pourrait faire peut-être intervenir pour l’enfant de 7 mois (cas TABLEAU 1 EELPNS INUS GRPPE 1 120 BRONCHO-ENEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETSIES CHEZ LENEANI parait pas soutenable pour celui de 18 mois (cas XXXVll) encore que d’autres facteurs conditionnant ou non la réceptivité des nourrissons (Y compris des facteurs spécifiques) pyissent intervenir, en particulier s’ils sont nourris qu sein. DIACNOSTIC BIOLOGIQUE Les modalités d’évolytion de la arippe dans les collectivités d’ou proye¬ naient les enfanls ont été déterminé par la nature des virus en cqause. C’est ainsi qu’au début de 1955 sévissait en France une épidémie de arippe à virus A prime lype Scandinavica du moins pour les souches que l’un de nous (SOHIER) a isolées ̀ Lyon (1) et l’enfant dont l’observation est classée sous le ne XLYIl a présenté une arippe due à ce type de virus. En décembre 1255, et qu début de 1956, a évolué en France une épidémie de arippe à virus B (2) lequel a été à l’oriaine de la plupart des qutres cas observés chez les enfants qu’il nous a été donné d’examiner, ll convient de noter cependant (tablequx K et 1) que dès le débUt de 1955, on relevait lant ̀ Lyon (cas XXXVIl) qu’a Montpellier (cas Xtll) des cas de arippe à virus 8. Nous avons été surpris par le fait que l’épidémie de arippe à virus A prime a eu chez l’adulte une difusion netement plus arande que celle de arippe B et cependant les cas de arippe à virus A prime opt été bequcoup plus rares chez l’enfant que les arippes à virus B dont on connait la moins arande tendance à la difusion et dont les aeintes sont d’ailleurs restées chez l’adulte plus localisées. Pour le seul cas de arippe à virus A prime, la réaction de fixation du complé¬ ment n’a pu être faite qu’une fois : elle aiejanait le taux du 1/16 qui peut être considéré comme sianificatif d’une atteinte récente. Nous reviendrons plus loin sur cete observation en raison de la présence dans le sérum des patients d’hémaa¬ alutinines à froid. En ce qui concerne la arippe à virus B, il y a lieu de distinquer les cas pour lesquels it n’a été possible d’obtenir qu’un seul sérum tardif. Les fitres ont été res¬ pectivement de 1116 frois fois, 1/32 une fois, 1/64 3 fois, 1/128 quaire fois, de 1/256 une fois. Il n’y a pas de corrélation entre le titre maximum des anticorps déceles et l’d̂de des enfants. Comme pour les qutres infections à virus pneumotropes, l’impossibilité d’obtenir des sérums précoces rend difficile l’appréciation des modalités d’appari¬ tion des anticorps. Notons toutefois la présence de ceux-ci dès le 4e jour (cas XXXVI le 6s jour (cas XLVilI), le 7e jour (cas XLM). Il a été éaalement dificile de svivre l’évolution des anticorps qu décours de l’infection. Toutefois, on les retrouvait encore qu 24e jour (cas XIIV) au 28; jour (cas XL), au 30; jour (cas XXXIX bis). L’un de nous d’ailleurs (SOHIER) a montré au cours d’une étude systématique effectuée chez l’adulte que les anticorps étaient encore retrouvés à un taux sianificatif pendant 2 mois et avaient par contre pres¬ que toujours disparu ou ateint un titre très faible qu troisième mois. (1) Ces souches ont été clasges qu Centre International de la Grippe À LONDRES (D° ANDREWES) sous tes n°° AILYONTIOL ISslam, AILYONILOAISSIam, et ALYONTIOSISS. (2) L’an de nous a isolé un virus B de type BON cassé au Centre International de la GriDDe ̀ LONDRES (D ANDREWES) sous le n° BILYONTI IAISG. GRIPPE 121 Il convient de metre à part l’observation XIVIlconcernant unefillette de 8 ans dont le sérum contenait des anticorps entrainant la fixation du complément pour les virus arippauxdu aroupe A (à un titre d’ailleurs faible : 1/16) et des hémaa¬ alufinines à froid. Ces dernières à 1/40 au 16e jour de la maladie atejapaient 1180 au 32e jour. Considérées à elles seules, elles pouvaient justifier le diaanostic de pneumopathie primitive aiypique. La co-existence des anticorps pour la arippe conditionnait pour certains quteurs celui de pneumopathie primitive atypique à virus arippal fvoir en particulier CATEIGNE et coll (200). MARQUEZY et col (201)l La discussion de tels faits a été exposée pade 26 : on voudra bien s’y reporter. I1 est regretable que l’on n’ait pu effectuer une deuxième réaction de fxation du complément après le 32; jour pour étudier le comportement des anti¬ corps dus à l’infection arippale et rechercher si, comme pour l’ipfection à virus ornithosique — psitacosique, ils évolugient parallèlement. Ea terminant, nous ferons remarquer que si nous avons classé l’obser¬ vation XLVIll parmi les cas douteux, ce n’est pas parce que les réactions sérolo¬ aiques n’apportaient pas de données assez précises, mais en raison de l’absence de siqnes physiques et radiologiques d’atteinte pulmonaire. L’état fébrile, la toux, la positivité des réactions tuberculiniques quraient pu conduire à une erreur de diaanostic, la positivité de la réaction de fixation du complément pour la. drippe B apportal ore mrorcuror ore. CHAPITRE VII INEECTIONS A ADÉNO-VIRUS OBSERVATIONS - ENFANTS DE MOINS DE G ANS Cas XLIX ObS, 1452 M (Pr aa. JEUNE, Hépitat Debrousse Lyon). BRIC.. Michel - 5 mois. Enfant hospitalisé le 18,3,56 pour « épisode pulmonaire aiqu » Trois jours quparavant, il avait orésenté une rhino-pharynaite avec sianes bronchiques et tem¬ pérature ̀ 3953. Le sirop de chloramphenicol avait amené une amélioration rapide. Puis le 18, la température remonte. L’essoufflement est importapt. L’entant tousse par secousse mais n’est pas cyanosé. A l’entrée, la température est à 387, Elle va tomber rapidement pour ateindre 37; le 20, mais le 21 elle quamente à nouveau pour monter à 402 le 23. A l’auscultation, on entend des ronchus disséminés, mais surtout le jour même de l’hospitalisation. l’examen radioloaique révêle de aros troubles de ventilation du poumon droit. Emphysème de la base droite, jeu de l’hémi-diaphraame droit très diminué, écartement costat. Opacite peu dense du sommet droit (xone dorsale supérieure). Pas de balancement médiasinal. On parle alors de bronchite hypersecrétante à forme obstructive. La température oscille auejanant 405. Un traitement avec pénicilline, tifomycine, aérosols d’hydro-corisone et cortancyl est institué. Devant la persistance des clochers fébriles à répétition et des siqnes d’auscultation à la base aauche. on prescrit de ta rovamycine, puis de la maanamycine qui parait conditionner une chute thermique après 28 jours d’évolotion. Les réactions tuberculiniques (culi et percuti-réaction) étaient néaalves. Revu le 9.4,56 qucune séquelle appréciable. Examene biologiques : INTECTIONS A ADENO-VIRUS 125 cas L. OUS, 1433 M (Pr. aa. JEUNE, Hepital Debrousse Lyop). SAD. Nordin - 6 mois. Enfant hospitalisé le 30,3,56 pour « broncho-alvéolite ». Dix jours quparavant, il avait présenté une affection broncho-pulmonaire aiqué avec température à 40; cédant en 5 jours à la Pénicilline. Puis brosquement, le 30 mars, la fèvre remonte à 39e. A l’entrée de l’enfant dans le service, on note une importanle dysppée sans cyanose mais avec tirage avec râtes fins à la pase aauche et hyper-sonorité de l’hémithorax droit. A l’examen radioscopique : emphysème pulmonaire droit avec balancement médiastinal et jeu costo-diapbraamatique netement diminvé à droite. Pas d’atelectasie. Sur la radioaraphie du 31 mars, aspect de souffqade du poumon droit et opacité juxta-trachéale droite (danalion ou atelectasie ). L’entant est trailé par Pénicilline (1.000,000 U) tifomycine (6 mesvres) et cortancyl (10 ma.). La température redevient normale en 24 heures. Le 12 avril, on constate sur le film radioaraphique la disparition presque complête des ombres médiastinales droites. Examens biologiques : COs LI. Obs. 1430 M (Pr aa. IEUNE, Hepital Debrousse tyon). MAB.. Atain - 10 mois. Enfant hospitalisé le 25,3,56 dans le service du D° IEUNE pour « rhino-pharynaite et syndrême pulmonaire avant débuté 6 joucs auparavant » (19,3.). L’enfont tousse (toux emétisante), le nez coule. Malaré différents ontibjotiques (Sipénicilline. streptomycine, tifomycine), l’état s’aaarave et on décide l’hospitalisation. La température est 395. Dons le service, aorde roude, oille aauche, loux. Râles divers dans tout le champ pulmonaire aaucbe¬ L’entant devient dysppéjque et la radioscopie met en évidence un flou paracardiqque aauche et une accentuation des ombres du hile droit. La lenpérature oscille pendont une semoipe attejapant même 40s malaré l’administration de pénielline et de lifomycine et ne cède finalement qu’à l’adionction de 10 ma, de cortancyl por jour. Examens biologiques : 127 A déid séjourné à l’bopitat aptérievrement pour rachitismne ostéomalacique avec fractures de cêtes et cranio-tabès. L’afection a commencé le 1.5.55 par de la toux sans fìvre. Dans le service, on constate une dyspnée intense avec tirade intercostal. A l’auscultation, ronchus et rôles crépitants fins disséminés dans les deux champs pulmonaires. La radloaraphie révèle l’exislence d’ombres léaères (ype « salissures ») des deux poumons et une opacité droite mat limitée. La cut et la percuti-réaction tuberculiniques sont néaatives. t’enfant est traitée par la pénilline en iniections et la tifomycine per os. aine rénale. INTECTIONS A ADÉNO-VIRUS cas LI bis. ORS, 1237 C (Pr aa. JEUNE, Hépital Debrousse Lyon). Cette enfant est hospitalisée le 4.5.55 pour un syndrome infectieux avec dyspnée intense. AZL., Zaia - 15 mois. La lempérature d’abord à 395 redevient normale en 8 jours Des examens biochimiques faits chez celte enfant ont révélé une acidose considérée comme d’ori¬ Le taux éleve d'anticorps pour les adéno-virus (APC) mérite d’être retenu comme sianificatif d’une infection récente (celle en cours probablement) due à l’un de ces virus. Examens biologiques : Cas EHa Ob5, 798 PU (Pr G4. JEUNE, tpitat Debrouse tyop). CAN. Christiane - 4 ans. Cete entant envoyée à l’hopital pour « plevrésie droite » est hospitalisée le 16.1,56. Depuis le mois de mai 1955 et à la suite d’yne rovaeole, l’enfant présente une toux persistante. elle est pâle, mais sans altération notabte de l’état aénérat. ta température ne parait pa avoir été contrôlée. Le début réel de l’ofection qui a motivé l’hospitalisation est imprécis A l’entrée, fièvre à 395, matité de l’hémithorax aquche avec dimipution de l’amplitude respira foire et du mormure vésicutaire. Réacions tuberculiniques (cuti et percuti-réaction) sont néaatives. Par ailleurs, hépato-splénoméaalie, arosse polnucléose à 83 %%. La température osillant entre 38 et 32; pendant 5 jours tombe sous l’effet de la Rovanycine La radioaraphie du 17.1, met en évidence une opacité presque totale de l’hémilhorax aauche respectant l’apex. Cependant le cœur est en place et le diaphraame normalement qobile, Uue tentative de pondion est ipfructueuse : pas de liquide. Le 34 1, l’imade s’est améliorée lentement : il persiste qne liqne scisorale droile et une opacite plevrate de textrême base. tes tomoarophies objecivent one pachypleurite importante On met l’enfant au cortancyl. Revue la constultation en mai 1236, l’image radioloaiqve est normale. On n’a malheureosemenl pas py pratiquer une nouvelle prise de sana pour les recherches virales. It faut reareher de p’avoir pas eu un deuxième échanillon de sérum pour observer l'évolutiod nop pas tellement des anticorps anti-A.P.C. que des hémaaatutinines à froid. Ftant donné le pos pobpololqve et le dou ipprcis on pet gdneure levotuhion syscesive de 4e0x maladies. 28 BRONCHO-PNEUMOPAIHIES A VIRUS ET A RCRETTSITS CHEZ T'ENEANT Examens biologiques : Cas LI. Obs. E 1921 (Pr BERNHEIM. Clinique Médicale Infantile tyon). GAR.. Monique - 5 ans. Entree dans le service du Pr BEANHEIM le 6356 pour « tat arippdt». Dbut de l’afection la veille. Lenfant est revenve de la classe avec lempérature à 399 et une rhino-pharynaite aique. (A siapaler chez sa sœeur leanine —- voir observation ly pade 62 — une infeclion de l’appareil respiratoire depuis 15 jours avec toux et fièvre qu cours de laquelle ta réaclion des hémaaalulinines à froid a été positive.). L’examen cinique ne révèle qu’une anaine roude sans sianes broncho-polmonaires. La radiographie ne révèle pas d’anomalie. Numération alobulaire et formule hémo-leucocytaire sont normales. Traitée par Pénicilline (1, million d’unités par jour). Disparition rapide de la fièvre et quérison en quelques jours. Cette observalion est cilée ici bien qu’elle ne comporte pas d’atfeinte broncho-pulmonaire carac¬ térisée, parce qu’elle doit être rapprochée du cas de sa sœgur. (Voir cas IV.) Exarnens biologiques : DISCUSSION DES OBSERVATIONS Le petit nombre de cas rapportés ci-dessus tient à ce que nous n’avons pu rechercher systématiquement cette infection au cours de l’enquête, mais que nous n’avons commencé à efecluer des réacions sérolodiques pour le dépistade des infections à adéno-virus qu’à la fin de celle-ci à partir de décembre 1255. En raison même du nombre limité des observalions cliniques, les caractères que nous nous proposons de déqager ne squraient constituer ceux de toutes les infections à virus A. P. C. pouvant évoluer chez l’enfant. On retiendra (voir tableau M) le début presque toujours rapide ou même brutal, l’importance de la fièvre entre 39° et 405, la dyspnée, proportionnellement INEECTIONS A ADÉNO-VIRUS 129 bequcoup plus intense et fréquente (4 cas sur 6) que dans les qutres broncho¬ pneumopathies, la toux. Les siqnes physiques d’ateinte broncho-pulmonaire étaient quasi constants, mais aussi et surtout les siqnes d’obstruction bronchique dont la dyspnée était une des manifestations, lls étaient importants dans l’obser¬ vation XLIV. L’importance des lésions des bronches dans certaines infections à adéno-Virus a été mise en évidence récemment chez l’enfant par LELONG et col (225). Pour tous les enfants squf on (cas LiIl) on décelait par examen radiologique des opacités tantêt en foyers, tantôt hilaires, tantôt enfin diffuses. Nous crovons devoir aifirer l’affention sur l’emphysème noté deux fois (cas XLIX et L). On remarquera aussi l’existence d’autres manifestations morbides que celles à localisation broncho-pulmonaire : anaine dans deux cas (Ll et LIll), hépatos¬ plénoméaalie (LIl). Il ne semble pas que les antibiotiques, quels qu’ils soient (péni¬ cilline, chloromycétine, maanamycine, rovamycine) aient eu une acfion sur l’évolu¬ tion de l’infection. Ceci d’ailleurs est en accord avec les constatations de ROWE et coll (134) concernani l’absence de sensibilité qux antibjotiques des adéno-virus. Du point de vue épidémioloqique — et bien que notre enquête sur les infections à adéno-virus n’ait pas porté sur un qussi arand nombre d’enfants que celles dues à d’autres viroses, mais parce qu’elle a comporté cependant 94 enfapts de moins de 6 ans et 27 de 6 à 15 ans -on doit remarquer qu’il a été décelé 6 cas chez des petits enfants et qucun chez ceux de 6 à 15 ans. Ceci est conforme d’ailleurs aux observations des quteurs américains r HUERNER et col (220). HILLEMAN (221) l montrant que très souvent les enfants rencontrent très tot les adéno-virus et sont infectés par eux. On sait qussi qu’on les a trouvés initialement dans les végé¬ tations adénoides enlevées à de pefits enfants. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Alors qu’il nous avait été difficile d’obtenir des sérums précoces pour les enfants aiteints d’une des infections précédemment étudiées, il a été possible d’observer pour deux des six malades l’apparition des anticorps. Absents qu deuxième jour de la maladie (voir tablequ M) dans le cas Lill, ils étaient présents à un titre élevé (1128) le huitième jour. Pour l’enfant de l’observalion XUIX, au sixième jour la réaction de fixation du complément était néaative, elle était positive qu même titre élevé (1/128) le 15; jour, Pour le cas LI si au huitième jour le titre était de 116, il quamentait notablement qu 15; jour (1 164). Les titres maxima d’anticorps obtenus chez ces six malades ont eté ldentiques à ceux notes chez l’adulte par SOHIER et BEN¬ SMON (267) On remarquera toutefois que, comme pour les infedtions par les virus du aroupe ornithose-psitacose le titre des anticorps a diminué plus vite chez un nourrisson que chez les malades adultes puisqu’au vinat-cinquième jour dans un cas (XI Ix) il était passé de 1128 ̀ 132, alors que chez l’adulte les titres restent souvent élevés pendant plusieurs semaines. Il est regretable que — comme pour les qutres infections — les modalités d’hospitalisation d’un enfant ne nous aient pas permis d’efectuer l’isolement des virus et d’en définir qussi le fype. TABLEAU M INFECTIONS A ADÉNO¬ A Lire sptérieurement à l'entrée de l'enfant à l’hopital, engénéral plusieure moie ou annécs. - R : récente. 131 NTECTIONS A ADÉNO- VIRUS 132 RRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES CHEZ L’ENTANT Toutefois, des réactions de neutralisation doivent être failes avec les sérums de ces enfanis en particulier pour les cas XLIX et till dans le but de préciser par cette méthode le fype en cquse et savoir s’il est le même (a) que celui du virus isolé dans la même ville ou dans sa réaion au cours d’une épidémie d’infections à adéno-virus dans l’armée (voir 267). Enfin, l’atention doit être atirée sur la coexistence dans le sérum d’un enfant (cas LI) d’anticorps fixant le comptément en présence de l’apliaène des adéno-virus et d’hémaaalutinines à froid (titre : 1/40). On sait que dès leurs premières constatatons relatives aux virus de ce aroupe, HUERNER ROWE et cot (220) d’une part, HILLEMAN et coll (221) d’autre part, n’ont pas décelé d’hémaaalutinines à froid dans le sérum de malades aueints d’infections à adéno¬ virus, même lorsqu’ils présentaient des ateintes de l’appareil respiratoire. On peut se demander si cette absence d’hémaaalutinines à froid au cours des infections à adéno-virus est, comme le supposaient ces observateurs, constante ou si en fait elles peuvent être éventuellement décelées comme qu cours d’autres intections à virus de l’appareil respiratoire, telles que la arippe, ou l’ornithose. ainsi que pous l’avons constaté chez plusieurs de nos malades. On peut aussi admetre que des enfants ont pu présenter successivement deux affections, l’une du type pneumopathie primitive à virus avec hémaaalutinines à froid, l’autre due à un adéno-virus. On retrouverait au cours de cette dernière les hémaaalutinines relevant de l’ateinte précédente. Voir page 30 et réf. 267. Il parait certain, en tous cas, que les deux affections peuvent évoluer dans la même famille puisque nous avons constaté chez deux sœeurs l’évolution succes¬ sive chez l’une d’elles d’une maladie du type de la P. A. P. avec hémaaalutinines à froid décelées qu décours de celle-ci et chez l’autre, une affection à adéno-virus quthenifiee par l’apparition d’anlicorps fixant le complément (voir cas Iy et cas LIl). Mais chez qucune des deux, ces anficorps hémaaalytinants et fixant le complément ne coexistaient. D’autres enqvêtes seront nécesaires pour préciser les conditions dons lesqulles ils peuvent apparaitre simultanement. CHAPITRE VII INFECTIONIS A BICRETTSLA BURNETL (Fièvre O). ORSERVATIONS - ENEANTS DE MOINS DE 6 ANS A) CAS CERTAINS Cas LIV. Obs, 1376 M (Pc aa: IEUNE, Hepital Debrousse Lyon). LEC, Atoin -22 mois. Hosoitalisé le 26,1,56 dans le service du D° IEUNE pour « broncho-oneumonie arippdle » alors que cet epfant présentait depois 15 jours une toux à prédominance nodturne sans fèvre et Une perte de l’appétit. ses parents avaient été ateints d’infections à forme arippale durant la même période (on ne retrouve qucune source de contade particulière : cet epfapt habite en ville). A l’entrée, toux quinteuse sans dyspnée, pi cyanose. Abatement important, température à 405 qui a débuté brusquement le 23, 1, et qui persistera pendant 8 jours. A l’auscultation, râles fins dans les deux champs pulmonaires. On observe une selle diarrhéique le jour de l’hospitalisation, L’abdomen est météorisé mais souple et le foie est quamenté de volume. La radioaraphie pulmonaire du27 l, révèle des pommetures des deux sommets surtout accentuées a droite. On traite par Pénicilline-tifomycine pendant 2 jours, puis Péniciline-streptomycine. L’état s’améliore rapidement en même temps que réaressent les sianes fonctionnels et la quérison est obtenve en quatre jours. Le février, le netoyqae radioloaique est complet à aauche, partiel à droite. Examene biologiques : 134 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICKETTSIES CHEZ LENFANT CAS LV obs, c 1 362 INEECTIONS A RICCETTSLA BURNETL (FIEVRE Ou 138 Cas LV. ObS. C 1362 (Pr GERNHEM. Clinique Médicale Intantile Lyop). AREG, loeille - 2 ans. Hospitalisée le 13.12,55 pour « congestion pulmonaire de la base aauche ». L’affection a débuté le 10,12,55 par une crise convulsive avec fièvre à 405, dyspnée et toux dis¬ crête, somnolence et apathie. A l’auscultation pulmonaire, pas d’anomalies notables. Sor la radioaraphie on constale l’existence d’une opacilé de la base aquche à contours mal limités. En outre, l’examen des urines révèle une albuminurie à 1.20 d. avec de nombreuses hématies. tes culi et percuti-réaction tuberculiniques sont néqatives. Un traitement par pénicilline et réaime sec est rapidement soivi d’one amélioration puis d’une rétrocession des manitestations morbides en 8 jours. On apprend que cette enfant apparient à une famille de 6 personnes vivant dans deux pièces à la campaqne dans l’Isère. Les autres enfants sont en bonne santé. Le père est manœeuvre dans une usine de caoutchouc. Examene biologiques : B) CAS PRETANT A DISCUSSION cas IyL Obs, 15,209 (Pr CHAPTAL. Clinique Médicale Infantile Montpellier). M.. Marie-Aimée - 4 ans. Celle enfant qui présentait depuis 5 jours une température à 39e apparue aset rapidement avec toux est hospitalisée le 20,2,55. On relève dans ses antécédents une pneumopathie à la suite d’une rougeole en 1954. A l’entrée, l’enfant tousse et crache. La tempéralure oscille et s’élève jusqu’à 338. L’examen met en évidence une malité et une obscurité respiratoire de la base aauche, Une ponc¬ tion pleurale reste blancbe. Ex, hématoloaique : lymphocytose à 30 2%. ta radoaraphie du 272, révèle une accentuation des imqdes hiloires et une opacité du lobe nté¬ rieur aauche. Un lipjodot permet de déceler vne petite dilatation des bronches de la base aauvche. Trdie par Terramycine et Penicillipe, l’apyrexie est oblenue en 5 jours. Le 7 mars, l’amélioration radioloaique est très nette : persisance d’un comblement du cul-de-sac gauche et quelqves ombres discrêtes de la base aauche. On admet que l’epfant est ateinte de dilatation bronchique avec poussée infectieuse récente. Mais les examens complémentaires font envisaaer d’autres bypothèses. Il faut souliaper que l’enfant vit à la campaane, enfourée d’apimaux domestiques. Examens biologiques : INECTIONS A BICGETTSLA BURNETL (FIEVRE O 137 DISCUSSION DES ORSERVATIONS A part l’importance de la fièvre (399-à 40e), on ne peut metre en évidence de caractères communs à ces trois atteintes (voir tablequ O). On notera dans un cas (LIV) la diarrhée et l’hépatoméaalie sans spléno¬ méaalie, dans un qutre (Ly) le débui par des crises convulsives, la néphropathie avec albuminurie et hématurie. Une de ces observations (tVI) peut prêter à discussion, te fait de déceler chez cete enfant une dilatation bronchique — prouvée par radioaraphie après lipjodol — qurait pu conduire à admetre que toutes les manifestations morbides constatées relevaient de cette bronchopathie dont elles constituaient l’extériori¬ sation d’une poussée aiqué infectieuse, Il est possible cependant que cette enfant ait été ipfectée par la Rictettsia Burneti alors qu’elle présentait délà une dila¬ tation bronchique d’étioloaie indéterminée. La question reste posée cependant — et l’un de nous tente actuellement de la résoudre sur le plan expérimental — de l’incidence que peuvent avoir des remaniements inflammatoires des bronches ou du poumon sur des anticorps présents dans l’oraanisme plus ou moins lonatemps après l’évolution aiqué de l’infection qui les a provoqués. En ce qui concerne les modalités de contamination, elles n’ont pu être précisées pour le cas Ly concernant un enfant vivant habituellement en ville. Peut-être, a-t-elle été dans ce cas, indirecte, les objets souillés avant pu intervenir comme cela s’est produit dans notre pays pour des postiers manipulant des sacs infectés fvoir GIRQUD et coll (146) L. Les enfants dont l’histoire a été résumée dans les observations Ly et LyI habitaient à la campaane, mais on doit surtout remarquer que le dernier (Lyl) vivait dans l’Hérault, réaion de France où plusieurs cas de fièvre O ont été dépistés IVoir CARRERE et ROUX (147) 1. On constatera, comme pour les infections à adéno-virus, que nous n’avons décelé l’infection à Richettsia Burneti que chez les nourrissons ou petits enfanis. Il y a là un fait curieux, mais on ne doit pas perdre de vue que le recrutement des enfants étudiés dans cetfe enquête était surtout citadin et que l’on ne squrait tirer de conclusions de cette répartition de l’infection en fonction de l’âde. Il n’est pas possible d’avoir, pour ces trois cas, une opinion sur l’efficacité thérapettique des antibioliques. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE On notera (tablequ O) l’apparition des anticorps dans le cas LIy et ceci en raison très vraisemblablement de la date d’entrée à l’hôpital par rapport qu début de la maladie, encore que quelques imprécisions subsistent à ce sujet. On pourra s’étonner de l’apparition tardive des anticorps chez l’enfant dont l’observation est classée sous le numéro LyI dans la mesure aussi où l’on peut connaitre le début réel de l’infection. Mais on sait qu’au cours et au décours de la fièvre O) les anticorps apparaissent souvent assez lonatemps après le début de la maladie. Quant à la disparition rapide (au 32" jour " ) de ces anticorps (cas UIV). elle tient peut-être à un phénomène immunoloaique aénéral noté précédemment chez les nourrissons ou très pelits enfanis. CHAPITRE IX BRONCHO-PNEUMOPATHIES DONT L’OBIGINE VIBALE A ÉTE ENVISAGEE D’APRES LES DONNEES CUINIQUES, MAIS NON CONEIRMÉE PAR LES BÉACTIONIS SÉBOLOGIQUES EFFECTUEEG EMTANTS DE MOINS DE G ANS Cos LVI. Obs. C 3330 (Pr RERNHEM. Ctinique Médicale Infantile Lyon). DESE. Ghislaine - 4 mois. Hospitalisée le 28, 12,55 pour « pneumopathie trainante ». Elle évotue depuis un mois et s’est accompaanée récemment de conionctivite. L’entant (otse et l’on nole des sianes de bronchite à l’auscultalion, La lempérature est ̀ 385. Radioaraphie : légère acentuation de la trame bronchique. Un traitement à la tétracycline amène une quérison très rapide. En somme, syndrome respiratoire trainant avec toux, sianes de bronchite, associé à une conionc¬ tivite conduisant à évoquer une oriaine virale (A. P. C. 2). L’hypotbèse de l’apparition antérieure d’anticorps avant disoaru au moment du prélèvement fait au 34; jour mérite d’êre envisaaée. Examens biologiques : 140 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICRETTSIES CHET L’ENTANI CAS LVIL obS, e 3 301 BRONCHO-PNEUMOPATHIES D’ORIGINE VIRALE NON CONFIRMEE 141 Cos LVII. Obs. C 3301 (Pr BERNHEIM. Clinique Médicate Infantile tyon). RIC. Eveline: 5 mois. Adressée dons le service le 3.1.36 pour « pneumopathie trainante avec conionctivite ». Al’entrée. température à 38°. Début proaressif it y a 3 jours avec fempérature, subtébrile, toux intense, dyspnée discrête. Aucune apomalie à l’auscuttation. Radioaraphie : opacie du lobe soprieur droit paratrachéale. L’administration de tétracycline est svivie d’une quérison rapide. L’association d’une pneumopathie trainante associée à une conionctivite conduirait à Avoquer l’oriaine virale possible (A. P. C. ) de cette afection Molheureusement impossible à contrôler. On peut regreter qu’un deuxième prélèvement de sérum n’ait pas été envoyé au laboratoire. l qurait peut-être permis de déceler des anticorps pour un des virus recherchés lors de l’étude sérologique du premier sérum. Examens biologiques : Cas LIX. Obs. C 2709 (Pr BERNHEIM. Clinique Médicale intantile Lyon). RAY, lacqves - l an. Hospitalisé le 273,55 pour « pneumopathie aiqué ». Début brutal le 143, par une rhino-pharynaite purulente avec température à 40; et des sianes de bronchite difuse prédominant à droite. A sianaler, chex un frère de 10 ans, l’apparition au même moment d’un état infectieux à forme arippale. A l’entrée, l’enfant présente une fièvre élevée à 40e avec abatement. Avcune anomalie décelable à l’auscultation. La radioaraphie révèle l’existence d’ombres hilaires en « toufe » et de trainées hilio-basales droites importantes. La cuti et percuit-réaction tuberculinques sont néaalives. ta formule sanquine décèle une leucocyose avec lympho-mononucléose. La quérison cliniqve est obtenue rapidement après traitement par pénicilline en iniections, mais les apomalies radiologiques ont persisté un mois environ. L’hypothèse d’une infection ̀ virus pouvait être avancée, Elle n’a pas été confirmée, mais on doit noter que la recherche de l’infection arippale ou d’une infecion adépo-virus A. P. C. n’a pas pu être efectuée. Examens biologiques : 142 BBONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICKETTSIES CHEZ LENTANT Cas LX. Obs. E 1417 (Er BERNHEIM Clinique Médicale lbotanule Lyon). LOSL, Eveline : 3 ans. Entant tospitalisée le 18,3,55 pour « pneumopathie trainante ». L’afection avait eu un début aiqu le 1.3,55 avec température à 392, sanes fonctionnels iptenses. toux arasse, polypnée superficielle, douleur thoracique antérieure, souffle tubaire droit. Un traitegent par pénicilline-sulfamide amène l’apyrexie mais les sianes fonellonnels persistent. A l’entrée, l’enfant présente une toux quinteuse et arasse, sans fièvre, mais avec asthénle et mauvais état aénéral. t’auscultation pulmonaire révale un soufte tubaire à droite. ta radioarapble de face décèle l’existence d’une opacité trianqulaire para-cardiqque hilio¬ diaphraamatique, Sur le profil, on précise que cette condensation est seamentaire et intéresse tes deux lobes inférieurs. ta culi-réaction tuberculinique est néaative. Ex, hématoloaique : G. R. 16 000 avec lymphocMtose importante à 68 2%. La recherche de l’H. PERTUSSIS ne permet pas d’isoler ce aerme On institue un traitement par l’auréomycine pendant 13 jours (0,50 d. pac jour). Les anomalies radioloaiques et les sianes clipiques disoaraissent en 18 jours. Il Y a lieu de noler que l’intervention éventuelle des virus arippaux ou des adéno-viros na D être recherchée. Examens biologiques : Cas LML. Obs. E 1819 (Pr BERNHEM. Clinique Médicale Intantile Lyon). ROC, locelyne - 4 ans. Adressée dans le service le 24 1,36 pour « pneumopalhie trainante » depuis début janvier. Aocun antécédent potbologique personnet ni familial A l’entrée, l’enfant présente une température à 38-375 avec sianes fonctionnels importants : toux sèche et fréquente, mais l’auscultation ne révêle pas d’anomalies notables. Radioaraphie : hiles empâtés avec ombres réticulo-nodulaires bilalérales. La culi-réaction tuberculihique est néaative. Traitée par péniclline en iniections et etcosine, chub rapide de la fèvre. Mais ̀ la sortie, le 24.L.56, l’enfant présente encore une toux sèche et les anomalies radioloqiques n’ont pas completement disparu. On avait admis l’intervention possible d’une infection à virus en raison de l’intensité de la toux. de l’absence de siqnes physiques et de l’évolution trainante de l’affection. Mais les contrêles séroloaiques n’ont pas confirmé cete hypothèse, du moins pour les viroses recherchées. Examens biologiques : 143 BRONCHO-NEUMOPATHIES D’ORIGNE VRALE NON CONEINMEE Cas LXI. Obs, 964 M (Pr aa. IEUNE, Heoital Debrouse Lvon). DAG, Andrée - 2 mois. Enfant hospitalisée le 2,12,54 pour quintes de toux, cyanose et réquraitations après chaque têtée. L’affection a débuté vers le 20, 12,54. L’enfant p’a pas de fièvre et ne présente qucune anomalie décelable à l’auscultation. Ex, hématoloaique : G. R. : 3,900,000 - G. B. : 20,000 dont P. N. : 41 - P. E.: 1 - Iympho : 13 moyens mono : 25- monocytes : 20. Après la radioaraphie, on décète une garisaille » des deux sommets et un élaraissement de l’ombre médiastinale. L’enfant sort le 15.1.55 après un traitement à la rovamycine et parait quérie. Il n’a pas malhevreusement été retrouvé trace du résultat du contrôle radiologique efectué avant la sortie. On avait un instant pensé qu’il pouvait s’aair d’une infection à virus, mais le rôte des adéno¬ virUs (A. P. C.) n’a pas été précisé. Examnens biologiques : Cas LXIl. ObS, 1946 C (Pr aa. JEUNE, Léoital Debrousse Lyon). FEID. Marie-France - 22 mois. Entant hospitalisée le 23,1,55 pour « chino-pharynaite et syndrome broncho-pulmonoire d’appa¬ rition brutale le 22.1.55 avec température à 39e et toux ». Enfant ple, veux cernés, lèvres sêches, anorexique, présentant une toux moniliforme. Auscultation néaative. La rodiographie du 25 1, révèle l’existence d'’ombres difuses à type de « salissures » avec trainées plus opqques derrière la pointe du cœeur. On traite l’enfant par la péoicilline ltifomycine per os. On évoque l’intervention possible d’un virus dans le déterminisme de cete pneumopathie, mais ce diaanostic n’est pas confirmé. Une inconnue subsiste cependant concernant les adéno¬ virUs (A. P. C.). Le 42,55, le netoyage complet du cliché radiographique avant été constalé, l’entanl paraissant quéri est rendu à so tamille. Examens biologiques : Cas LXIV. ObS, 1051 P (Pr aa. JEUNE, Hepital Debrousse tyon). SIRE, lean-Pierre - 26 mois. Hospitalisé le 21. 1,56 parce qu’il présentait une dyspnée avec fièvre depuis la veille. 144 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICGETTSIES CHE7 L’ENTANT 4 l’entrée, température à 405, pommeltes roudes, faciès boufi. A l’auscultalion, respiralion rude avec râles sibilants. Le 24 1, la radioaraphie pulmopaire révèle la présence d’ombres bilifudes. Après traitement à la pénicilline, antalby, pheneraan, la fièvre disparait en 6 jours. Le 3L L., on ne retrouye plus les ombres précédemment constatées sur la radioaraphie, L’évo¬ lution aénérale de l’infection et le caractère hilifuge des ombres vues à la radioscopie font évoquer l’intervention possible d’on viros. On doit remarquer qu’il s’esl aai (pour une fois ) d’un contrêle séroloaique efectué sur un sérum prélevé précocément, Peut-être qurait-on pu déceler l’apparilion d’anticorps siapiffcatifs d’une infection virale sur un deuxième prélèvement qui n’a pu malhevreusement être envor au laborotoire. Examens biologiques : cas LXV. Obs. 728 P (Pr o9. JEUNG, Hpital Debrousse Lon). GEN. Noel : 5 ans. Enfant hospitalisé le 5.2,55 pour« dovleurs quriculaires et une anorexie constatée depuis 3 jours». A l’entrée, la tempéralure est à 395, l’entant est cyanosé. L’examen clinique, mis ̀ part un érylhème pharyndé et amyadalien, est néqalit Il est dificile de savoir si le virqae de la cuti-réaction luberculiniqve qui qurail été constalé il y a trois semaines, est de dale récente (pas de contrôles praliqués depuis deux ans). Sur la radioaraphie du 9.2, on nole des ombres discrêtes et difuses dans les poumons. L’enfont est froité par Pémilline (19 jours) et rimifon Le 23.2, le nelloyqae complet de l’imqde radiologique fait écarter le diaanostic de primo-infection. On pepse qu’il s’est aai peut-être d’one pneumopoihie virale. Des contreles séroloaiques partiels ne confirment pes cete hypothèse. On doit remarqver pour ce cas, comme pour d’autres, que la récherche du rêle éventuel des virus de la arippe el des adéno-virus (A. P. C.) n’a pu être effectuée. Esamene biologiques : Cas UXNI. Obs, 898 P (Pr aa. JEUNE, Hopital Debrousse, Lyon). MOU.. Mobamed - 5 ans Hospitalisé le 1.655, cet entant est alleint d’affection pulmonaire trainante dont la date de début n’est pas précisée. Il présenls des sueurs, de la toux, de la dyspnée léaère. Hypotrophique et aroanon, sa tempé¬ rature oscille pendant 5 jours avec un maximum à 3955. On entend de aros r̂les à la base polmnonaire droile. P8 : 3 es 3 %2. BRONCHO-PNEUMOPATHIES DORIGINE VIRALE NON CONTRMÉE 145 La cuti-réaction tuberculinique est frès fortement positive pour la première fois et siane la primo¬ ipfection. La radioaraphie du 4,6,55 et la lomoaraphie du 2,6, révèlent de volumineuses adénopathies bilatérales, enqouement seamenlaire du lobe supérieur aquche et de la linqula. Aucone thérapevlique de l’affeclion pulmonaire n’a été instituée. L’enfant recoit de l’hépatrol et de la vitamine 8 12. Le 146, on a la surprise de constaler une réaression sponlanée très rapide des imades radiolo¬ aiques qui font douter de leur nalure uniqvement fuberculeuse, l’enfant n’ayant pas recu d’antibiolique et l’on pense que la primo-ipfection a peut-être été doublée d’une broncho¬ pneumopalthie aiqvé virale. Toutetois, cette hpolhèse n’est pas confirmée par un exomen séroloaique. l faut cependant remarquer que si cette infection surqioutée d’oriaine virale est intervenue récem¬ ment, on ne doit pas s’étonner de trouver négalives des réactions sérologiques qui lors d’un contrôle plus tardif quraient peut-être été positives. Examens biologiques : Cos LXVII. Obs, (89 P (r a. IUNE Hédital Detreuse Lon). BAR., Patrick - 6 aps. Entant hospitalisé le 26,10.55 car depvis quelqves lemps, il touse, a de la fièvre et est anorexique et asthénique. Hospitalisé qu cours d’une poussée thermique qui cède partiellement d’ailleurs en deux hevres : à l’entrée, la température de l’enfant est de 38s, il est p̂le, chétit, avec une toux arasse, des adénopathies cervicales et sus-caviculaires, quelques râles à la base pulmonaire aauche. La cuti et la perculi-réacfion tuberculiniques sont posilives, muis on apprend que l’enfant a pré¬ senté une primo-infection qu début de l’année 1954. La radioaraphle du 27, 10ss révèle une acentuation des ombres hilaires et Une obacilé ̀ type d’infilrat du lobé inférieyr aauche. la bronchoscopie ne décele pas de fistule tuberculeuse. On ne trouve pas de bailes de-Koch dans les crachals ni dans le produit d’aspiration bronchique. rraité par tifomycine et aérosols de pénicline. On constate le 8,11.55 la disparition des anomaties radioloaiques. On suppose qu’it a pu s’aair d’hne ppeumopathie virale, mais on ne peut confirmer cette bypothèse. l’impréci-ion qui demeure quant À la dale du début de cette infection et par conséquent ̀ celle du prélèvement de sérum par rapport à ce début enlève de la valeur au résulat de cet examen sérologique, Il n’est donc pas possible d’afirmer qu’un des virus recherché n’ait pas été en cause. INECTIONS A BICGETTSLA BURNETL (FIEVRE O 137 DISCUSSION DES ORSERVATIONS A part l’importance de la fièvre (399-à 40e), on ne peut metre en évidence de caractères communs à ces trois atteintes (voir tablequ O). On notera dans un cas (LIV) la diarrhée et l’hépatoméaalie sans spléno¬ méaalie, dans un qutre (Ly) le débui par des crises convulsives, la néphropathie avec albuminurie et hématurie. Une de ces observations (tVI) peut prêter à discussion, te fait de déceler chez cete enfant une dilatation bronchique — prouvée par radioaraphie après lipjodol — qurait pu conduire à admetre que toutes les manifestations morbides constatées relevaient de cette bronchopathie dont elles constituaient l’extériori¬ sation d’une poussée aiqué infectieuse, Il est possible cependant que cette enfant ait été ipfectée par la Rictettsia Burneti alors qu’elle présentait délà une dila¬ tation bronchique d’étioloaie indéterminée. La question reste posée cependant — et l’un de nous tente actuellement de la résoudre sur le plan expérimental — de l’incidence que peuvent avoir des remaniements inflammatoires des bronches ou du poumon sur des anticorps présents dans l’oraanisme plus ou moins lonatemps après l’évolution aiqué de l’infection qui les a provoqués. En ce qui concerne les modalités de contamination, elles n’ont pu être précisées pour le cas Ly concernant un enfant vivant habituellement en ville. Peut-être, a-t-elle été dans ce cas, indirecte, les objets souillés avant pu intervenir comme cela s’est produit dans notre pays pour des postiers manipulant des sacs infectés fvoir GIRQUD et coll (146) L. Les enfants dont l’histoire a été résumée dans les observations Ly et LyI habitaient à la campaane, mais on doit surtout remarquer que le dernier (Lyl) vivait dans l’Hérault, réaion de France où plusieurs cas de fièvre O ont été dépistés IVoir CARRERE et ROUX (147) 1. On constatera, comme pour les infections à adéno-virus, que nous n’avons décelé l’infection à Richettsia Burneti que chez les nourrissons ou petits enfanis. Il y a là un fait curieux, mais on ne doit pas perdre de vue que le recrutement des enfants étudiés dans cetfe enquête était surtout citadin et que l’on ne squrait tirer de conclusions de cette répartition de l’infection en fonction de l’âde. Il n’est pas possible d’avoir, pour ces trois cas, une opinion sur l’efficacité thérapettique des antibioliques. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE On notera (tablequ O) l’apparition des anticorps dans le cas LIy et ceci en raison très vraisemblablement de la date d’entrée à l’hôpital par rapport qu début de la maladie, encore que quelques imprécisions subsistent à ce sujet. On pourra s’étonner de l’apparition tardive des anticorps chez l’enfant dont l’observation est classée sous le numéro LyI dans la mesure aussi où l’on peut connaitre le début réel de l’infection. Mais on sait qu’au cours et au décours de la fièvre O) les anticorps apparaissent souvent assez lonatemps après le début de la maladie. Quant à la disparition rapide (au 32" jour " ) de ces anticorps (cas UIV). elle tient peut-être à un phénomène immunoloaique aénéral noté précédemment chez les nourrissons ou très pelits enfanis. Examens biolobiques : 148 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUIS ET A PICEETTSIES CHEZ V’ENEANT Examons biologiques : cas LXX. ObS, 796 P (Pr aa. IEUNE, Hepital Debrousse Lyon). CEY, Poul - I1 ons. Cet enfapt est hospitalisé le 182,55 pour un « syndrome pulmonaire aiqu succédant à on état intectieux de type arippol à évolulion trainante ». Le début brutal remonte qu 15 février. Tempéroture à 40e, céphalées fronlales violeptes et dyspnée léaère. On nole une somnolence intense. Al’entrée, la température est normale. t’entant est pâle. On constate de discrets siapes méninaés. mais la ponction lombaire donne issve à un L. C. R. normol. Pas d’onomalies décelabtes à l’ouscultation. La coti et lo percuti-réoction tuberculiniqves sont néqatives. ta radiograpbie révèle l’existence d’ombres discrêtes mal limitées hilio-basales aauches, L’en¬ sembte fait ́voquer une pneumopatbie d’oriaine virale. Mais les examens de laborotoire ne confirment pos cette hypothèse. On doit remarqver cependant que la recherche du rêle éventuel des adéno-virus (A. P. C.) n’a pos élé faite. Examens biologiques : DISCUSSION DES ORSERVATIONS Nous avons aroupé dans le chapitre qui précède des observations d’enfants présentant des étals ipfectieux fébriles avec aiteinles bronchiques ou pulmonaires ou même broncho-pulmonaires dont les conditions d’apparition et les modalités d’évolution étaient telles que l’on pouvait avec quelques raisons envisqger l’inter¬ vention de virus dans leur déterminisme (voir tablequ P). Un tel diaanostic étiologaique était, en fait, pour certaines d’entre elles un diaanostic d’ « exclusion » en ce sens que, n’avant pu mettre en évidence le rôle de baceries faurées, on pensoit que des virus pouyvaient être en cquse, Pour d’au¬ EES CLDNIQUES MAIS NON CONFIRMEE PAR LES RÉXCTIONS SÉROLGCIQUES pour le cas LyIl bien qu’il ny ait eu qu’un sérum tardif examiné et pour le cas LX 120 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A MRUS ET A RICRETTSIES CHEZ LENTANT tres (LXI. LXI. LXl) c’était l’absence de siqnes physiques contrastant avec l’exis¬ tence de siqnes fonctionnels et surtout la présence de lésions décelables à l’examen radioscopique ou radioaraphique. Certains symptômes étaient du type de ceux observés qu cours d’affections à virus, telle la conionctivite (cas LyI et LVilIl nolée au cours de certlaines infecions è adéno-virus (voir BELL (140) ou bien i s’aaissait de pharynaite ou d’anaine observées au cours des ateintes dues à des virus du même droupe, ou bien encore on constatait une réaction méninaée qu moins clinique (cas LX) ou une pleurodynie (cas LXIX) qui orientait vers l’inter¬ vention possible d’un virus capable de provoquer de telles manifestations morbides L’action des antibjotiques est difficile à apprécier. Comme pour d’autres observations précédemment rapportées, les malades ont recu successivement plusieurs traitements dont il est malaisé souvent de connaitre la nature exacte. mais qui presque toujours comportaient soit des sulfamidés, soit des anlibioliques. En oulre, il arrive que la fièvre diminve peu après la mise en œuvre à l’hôpital d’un antibijotique, mais d’une part on ne savrait affirmer étant donné la période de la maladie à laquelle il est employé (et qvi est souvent tardive) que cet antibiotique a eu une action indiscutable et d’autre part il arrive que, malaré la défervescence thermiqve, les lésions pulmonaires persislent pour un temps plus ou moins lona ainsi que les radiographies le révèlent. Certes, on note dans quelques observations l’échec de la pénicilline ou une action des plus douteuses (cas tXI. LXIlI. LXV. LXVII), A l’opposé, on enreaistre l’action apparemment favorable de la tétracycline (cas LVIl et IViIl) qui a été considérée comme active sur certaines broncho-pneumopathies à virus. En fait, il faut bien reconnaitre que l’hypothèse formulée sur la nature virale de ces infections était fondée plos sur l’impossibilité de préciser une étiologie bacérienne et sur certaines modalités évolutives que sur des données cliniques précises. l a preuve du rêle d’un virus n’a pu être apportée soit que les réactions séroloaiques faites en temps opportun soient demeurées néqatives, soit qu’elles n’aient pas été mises en œuvre dans des conditions permettant d’aboutir a Ur conclusion nette. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Il faut bien reconnaitre qu’il n’a pas été demandé — et ce, pour les raisons maintes fois évoquées précédemment et dont nous déplorons les conséquences — aux réactions sérologiques tout ce qu’elles quraient pu donner. Aussi, les faits rapportés seront-ils classés en fonction des recherches effecluées. On pourrait valablement considérer comme sans rapport avec les viroses étudiées dans cette enquête les affections présentées par les malades classés sous les numéros LXVI et LXX (à l’exclusion des adéno-virus pour ce dernier) pour lesquels on a pu obtenir un sérum relativement précoce et un sérum tardif donnant tous deux des réactions néaatives. On peut qussi écarter l’intervention de ces viroses pour les cas 1XL et 1XIX comportapt deux sérums tardifs néaatifs. La même remarque pourrait être faite ont pu jouer un rôte. 151 BRONCHO-PNEUMOPATIHIES D’ORIGINE VIRALE NON CONIEIRMEE avec la réserve que la réaclion pour les adéno-virus n’a pu être effecluée. L’enfant dont l’observation est classée sous le numéro LIX a pu fournir deux sérums tardifs mais il n’a pas été possible de mettre en œeuvre les réactions pour les virus arippaux et les adéno-virus. Pour le patient de l’observation LXV, ces deux recher¬ ches n’ont pu être effectuées et l’on n’a pu procéder qu’à l’étude d’un seul sérum ardif. Quoi qu’il en soit, pour les observations qui viennent d’être citées, on pou¬ vait écarter avec quelques raisons tout ou partie des viroses faisant l’objet de cefte enquête. Quant à l’enfant du cas LXIV dont seul un sérum trop précoce a pu être examiné et aux enfants dont les observations fiqurent sous les n° LVII. LXIl, LXII. LXVI. LXVlIl, les imprécisions relatives è la dote du prélèvement par rapport au début de la maladie enlèvent tout ou partie de leur valeur aux résultats néaatifs des réactions séroloaiques pratiquées. si l’on tient compte des réserves formulées concernant la mise en oeuvre dans des conditions satisfaisantes des réactions séroloaiques, on peut éliminer avec quelques raisons un certain pombre de viroses. Il n’en reste pas moins que celles connues mais non recherchées ou d’autres encore à d́couvrir (voir tablequl) CHAPITRE X COMMENTAIRES 1. CéNÉRAL ITÉS Avant d’ajouter quelques remarques d’ordre dénéral à celles déjà faites à propos de chaque aroupe d’observations, nous devons atirer l’atention à nou¬ veau sur les conditions dans lesquelles l’enquête a été conduite. Du lsr janvier 1665 qu 28 février 1956, nous avons recu des sérums d’une part d’enfapts affeints de broncho-pneumopalhies aiquès considérées du fait de constatations épidémioloqiques, cliniques, radiologiques ou thérapeutiques comme pouvant être dues à des virus, d’autre part d’enfants considérés comme des lémoins (ou « tout-venant » ) et atteints d’affections soit non médicales, soit médicales, mais ne touchapt pas l’appareil respiratoire et non infectieuses. Nous avons pu établir d’après les documents d’une part l’incidence des infections à virus ou è rictettsies d’après l’̂ge et d’autre part la valeur des réac¬ tions sérologiques. Certes, on pourra critiquer les déductions tirées de l’examen d’un nombre de cas que certains considéreront comme insuffisants, mais il n’a pas dépendu de nous seuls qu’il’soit plus élevé. On voudra bien reconnaitre que sans avoir la valeur d’une statislique dôment établie sur un arand nombre d’échan¬ tillons, cette étude permet cependant une certaine approximation et donne une solution approchée duy problème. A partir du ler mars 1956 et jusqu’qu 30 juin 1956, nous avons continué celte enquŝte en y aioutant la recherche du rêle des adéno-virus. Nous pouvions ainsi apporter un certain nombre de résuttats révélant le rêle de ces virus et la nécessité de les rechercher dans toutes les broncho-pneumopathies à virus. Enfin, nous devons atirer l’attention du lecteur sur le fait que n’ont été rapportées dans ce qui précède d’une part que les observations des enfants qui taisoient parlie de la première partie de l’enquête (J. 1.35 à 282,56) et parmi celles-ci seulement celles pour lesquelles nous avions obtenu de suffisantes intor¬ maions cliniques et radioloaiques en pariculier et d’autre part celles qui ont éte recueilles à d’qutres périodes dont celles allant de mars à luin 1956. témoins d’autre part. 134 BRONCHO PNEUMOPATRIES A MRUS ET A RICRETISIES CHEZ L’ENTANT On ne s’étonnera donc pas de ne pas trouver numériquement toutes l observations des enfants dont il est fait état dans les tablequx rapportés plus loin (voir tablequx O) et R) et d’en compter qussi qui ne sont pas intervenues pour l’éta¬ blissement des dits tablequx. Nous commenterons essentiellement dans ce qui va suivre la valeur des réaclions sérologiques ulilisées, la répartition des infections selon l’âde, la valeur du choix des malades, le rôle des adéno-virus, les erreurs de diaanostic quxquelles pourraient conduire des investiaations exclusivement cliniques et radiotogiques. l’inérêt de la recherche systémalique des infections à virus chez l’enfant 2- ESSAL D’APPRÉCIATION DE LA VALEUR DES RÉACTIONS SÉROLOGIQUES UTLISÉES On sait que les méthodes indireces de diaanostic des infections n’ont pas la valeur de celles directes conduisant à l’isolement de l’agent pathogaène. On sait qussi qu’il convient de les interpréter avec prudence. Mais si l’idéal est d’isoler te virus en cause et de constater par des réactions sérologiques l’apparition d’anti¬ corps actifs spécifiquement contre cet aaent pathogène, il est malhevreusemenl dificile de recueillir en temps voulu tous les produits nécessaires. Nous avons donné précédemment les raisons qui nous onl conduit — comme beaucoup d’autres observaleurs — il faut le recopnaitre, à nous limiter à des méthodes indirectes. Epcore faut-il qu’elles ne comportent qu’un minimum d’erreurs. Lorsque la montée des anticorps est nelle, comme cela apparait dans un certain nombre de nos cas où l’on a pu obtenir le sérum précoce et le sérum tardif. il n’y a quère de discussion. De même, bien qu’avec moins de valeur, lorsqu’on décèle un titre élevé 8 à 20 jours oprès le début apparent de l’infection et lorsque l’étude de deux sérums tardifs permet de mettre en évidence une diminution siani¬ ficative des anticorps au décours de l’infection. Certes, et nous l’avons rappelé a propos de l’infeclion ornithosique et de la fièvre O), on a vu se modifier les anti¬ corps spécifiques de chacune de ces deux infections en même temps que ceux d’une maladie bactérienne comme la brucellose, mais il s’aaissait de cas très particuliers tels que ceux d’ouvriers des abaftoirs soumis constamment à des infections par plusieurs aaents pathogènes. Nous avons par ailleurs fixé la positivité de réactions pour lesquelles nous ne disposions que d’un seul sérum tardif en nous référant à des titres sianificatifs établis précédemment au cours d’enquêtes comportant un nombre suffisant de malades et de témoins, soit par divers observateurs, soit par nous-même (en colla¬ boration avec PEILLARD et GINESTE (248) en ce qui concerne la france. Mais nous avons voulu vérifer qu cours même de notre étude et parce qu’elle concernait une popylation infantile la valeur pratique de nos méthodes. Elle apparait dans le tablequ O dans lequel ont été comparés les résultats de ces réaclions sérologiques chez les malades d’une part et chez les aroupes 186 BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A BICRETTSES CHEZ LENTANT It ressort essentiellement de la lecture de ce tablequ que pour les enfants de moins de 6 ans, il n’a été trouvé que deux réactions séroloaiques positives. encore concernaient-elles des réactions non spécifiques ou si l’on veut para-spéci¬ fiques puisqu’il s’aatssait des aaalutinines pour les hématies à froid d’une part et pour le streptocoque M. G. d’autre part et non pas de réactions de fixation du complément pour des viras définis. Et même pour ces deux réactions, on peut admettre qu’il s’aaissait d’enfants avant eu pendant leur séjour à l’hpital (certains des témoins y séjournaient plusieurs semaines) ou avant lui une infection inappa¬ rente provoquant l’apparition de ces aaalutinines. Parmi les 61 enfants de 6 à 15 ans, on relève 3 réactions spécifiques ou plutêt chez un même sujet deux réactions positives (fièvre O et ornithose) et chez un autre une pour la arippe, ll est très vraisemblable que ces deux enfants avaient eu précé¬ demment sous une forme fruste, abortive ou inapparente ces infections et que les anticorps correspondants persistaient dans leur sérum. Une telle hypothèse trouve une confirmation dans le fait qu’un des enfants était un petit musulman alaérien qui avait vécu, avapt de venir en France, en milieu ryral et dans des condi¬ tions telles qu’il avait pu sobir ces deux infections (fèvre O) et ornithose). En conclusion, l’essai critique qui vient d’être fait succinctement nous con¬ duit à admettre que les résultats des réactions séroloaiques qui ont été utilisées pour cette enquête pouvaient être pris en considération. 3- RéPARTITION DES BRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUS ET A RICRETTSIES SELON. L’AGE Dans l’introduction de cette étude, nous avons rappelé qu’elle devait être initialement limitée à la demande de l’Institut National d’Hvaiène et en parti¬ culier de sa Section d’Epidémiologaie (Professeur aarédé CHASSAGNE) aux enfants de moins de 6 ans mais nous avons cru utile de l’étendre à ceux de 6 à 15 ans observés dans le même lemps dans chacun des services de pédiatrie. Les enfants ont été aroupés ensuite en fonction de leur dae et il parait intéressant de noter du point de vue épidémioloaique des différences notables entre les deux aroupes (voir tableau O). » Parmi les 175 enfants de moins de é ans, on ne trouve que 23 réactions positives ou plus exactement 23 enfants avant au moins une réacion sérologique positive (1) soit 13,1 2% de broncho-pneumopathies pouvant être considérées comme dues à des virus (les uns non identifiés comme cela est le cas pour les seules réactions positives des hémaaalutinines à froid ou de streptocoque M. G., les qutres identifés comme l’ornithose, la arippe, la fièvre O). Par contre, parmi les e1 enfants de 6 à 15 ans, on en compte 23 qui ont eu qu moins une réaction séroloaique positive, soit 37,7 %% (2). (1) Deux d’entre eux, comme il est rappelé ci-desus avaient deux réactions positives (2) On pourra comoarer ces chifres avec ceux rapportes par SANCTIS. MONALDI et col (281) dont noos n’avons eu connaissance que pendant la correction de ces épreuves. On se reportera aussi à l’intéressant travail déjà cité de WORMALD et col (278) qui, sur 594 cas de broncho-pneumopalhies éludiées dans deux réqions de Grande-Bretaané, trouvent 129% d’affections avec présence d’hémaaaluinines pour le streptocoque MG, 2 7% de drippe A7 24 de arippe R et 5 % d’orpihose-psifacose. COMMENTAIRES 157 Mises à part les erreurs que peut comporter l’établissement d’un pour¬ centade efectué d’une part sur 175 enfants et d’autre part sur 61, il n’en reste pas moins une diff́rence très sianificative, Elle tient essentellement — c’est du moins. nous semble-t-il, l’explication la plus valable — au fait que les conditions épidé¬ mioloaiques diffèrent notablement d’un aroupe à l’auire. C’est en efel à l’âde de 6 ans que les enfants commencent à fréquenter les écoles primaires publiques ou privées et se trouvent alors immédiatementen contact avec de nombreux qutres élèves dans des conditions favorisant les contqges. Avant 6 ans, ils sont soit aardés dans leur foyer, soit placés dans des « jardins d’enfants » ou des écoles malernelles ou de « petits cours » privés dans lesquels le nombre d’enfants aroupés est neltement plus petit et qussi dans leqvel la sur¬ veillance, l’hvaiène aénérale, etc., sont meilleures. On peut donc préciser que. comme cela a été observé non seulement en France, mais dans d’autres pays. ce passade de l’ôde pré-scolaire à l’âde scolaire est marqué par des conditions de vie netement différentes, conditions qui ont une incidence sur le développement des maladies infectieuses transmissibles. 4 - VALEUR DU CHOIX DES MéTHODES UTILISEES POUR L’ENQUETE Une critique qurait pu être faite quant à la valeur de ce choix, l a été rappelé en effet que pour l’enquête portant sur la fréquence des infections à virus ou à rictetfsies dans le déterminisme des broncho-pneumopathies à virus, nous avions prélevé les sérums des enfanis présentant des sianes cliniques, radiologiques. bioloaiques permettant d’écarter l’intervention d’une bactérie ou d’une étiolodie autre que virale ou rickettsienne. Or, il n’est pas douteux que de tels critères ont une certaine fraailité. Il est même certain que parmi ces broncho-oneumopathies considérées cliniquement comme probablement dues à un virus ou une ricketsie et pour lesquelles toutes les réactions séroloaiques effectuées à des dates conve¬ nabtes étaient néaatives, il s’en trouvait de bactériennes. On qurait pu alors penser que selon le clinicien pédiafre, selon ses techniques d’examen clinique et complé¬ mentaire, selon ses conceptions, etc., le choix des enfants pour lesquels il était décidé d’effectuer vne recherche des infecions à virus et a rictetsies pourrait être notablement modifié. C’est la raison pour laquelle nous avons comparé les résultats obtenus pour trois services diff́rents sans rapport entre eux en ce qui concernait ce choix et dont deux se trouvaient dans des hopitaux éloianés de la même ville (LyON) et l’autre dans une ville d’une réaion différente (MONTPELUER). On constatera dans le tablequ R qu’il existe certes des différences, mais qu’elles ne sont pas très importantes en particulier si l’on fient comple essentielle¬ ment des faits suivants : — le nombre de cas positifs pour chacune des deux catéqories d’âges n’est pas le même pour chaque service, il y a moins d’écarts entre les chiffres totaux portant sur un plus arand nombre de patients : — on doit tenir compte du nombre relativement peu important de cas dans cha¬ que aroupe, ce qui rend dificlle l’établissement d’une statistique 138 BRONCHO-PNEUMOPATIES A MRUIS ET A PICRETTSIES CHET L’ENTANI — enfin, et surtout, les différences sont faibles entre les deux services de LYON, mais plus nettes entre ceux-ci et le service de MONTPELLIER. Or, les modalites de vie, les conditions sociales, le climat sont nettement différents dans l’une et l’autre ville et peuvent expliquer ces écarts sans qu’interviennent les critères clinique conditionnant le choix des matades. 5 - ROLE DES ADÉNO-VIRUS DANS LE DÉTERMINISME DES BRONCHO-PNEUMOPATHIES VIRAL ES Il apparait à la lecture du tablequ dans lequel nous avons tenté d’établir le pourcentage des cas positifs qu’il demeure faible chez les nourrissons et chez les enfants de moins de 6 ans et que, plus élevé chez les enfants plus d̂qés, il ne dépasse pas le 1/3 des cas de broncho-pneumopathies aiquès d’étiologies apparemment non baclériennes. Mais ne sont pas intervenus, dans cete première enquête, les résultlats des recherches concernant le rêle des adéno-virus. Dans un deuxième temps, nous avons essavé cependant de l’apprécier et du l"" mars qu 30 juin 1956, ont été effectuées des réactions de fixation du compté¬ ment avec les sérums de 94 enfants de moins de 6 ans et de 27 enfants de 6 à 15 ans. Les résultats en sont indiqués dans le tablequ S. Il apparait que les pourcentages de réactions positives y sont à peu près les mêmes que lors de la première enquête. Mais l’atention doit être atirée sur le rôle des infections à adéno-virus. En effet, si elles n’avaient pas été recherchées. le nombre de broncho-pneumopathies pouvant être copsidérées comme dues ̀ des virus qurait été beaucoup plus bas, ce qui d’ailleurs peut s’expliquer par l’incidence différente d’une saison à l’autre des viroses pneumotropes. On qurait trouvé, en effet, seulement 7 cas positifs pour 94 boncho-pneumo¬ pathies soit 7.4 2% alors que la recherche des adéno-virus permeltait de déceler 6 autres cas positifs, soit qu total 12,7 97, soit près du double. A ce propos, il convient de revenir à nouvequ sur l’incidence de ces infec¬ tions à adéno-virus chez le petit enfant alors qu’elle est apparue nulle chez les sujets aés de 6 à 15 ans. L’intervention de facteurs éoidémioloaiques dans une telle enquête se révèle qussi à la lecture des résultats obtenus chez, ces enfants de 6 à 15 ans. Pacmi les vraies arippes, toutes d’ailleurs à virus B. deux ont été observées à MONTPELLER, et une seule à LyON. Dans le même temps, la arippe n’était pas décelée chez les nourrissons et petits enfants. Quoi qu’il en soit et en se limitant qu problème des adéno-virus il n’est pas douteux que la recherche systématique de leur rôle dans le déterminisme des broncho-pheumopathies à virus doit modifier notablement le nombre des cas identifiés. 6 - INTÉRET DIAGNOSTIQUE DES MÉTHODES RIOL OCIQUES DÉCELANT LES INFECTIONS A VIRUS On pourrait penser que le fait d’identifier d’une part 13,7 %7 et d’autre part 33,7 2% des broncho-pneumopathies apparemment non bactériennes ne présente pas en pratique et en particulier pour le cinicien un très arand intérêt. COMMENTARES 190 Il est arrivé d’ailleurs à l’un d’entre nous d’entendre certaines réfexions de médecins praticiens qui estimaient inutile d’avoir recours qu laboratoire établis¬ sant l’étiologie des broncho-pneumopathies en fonction de données cliniques et surfout de l’action des antibiotiques, Ils admettaient que les infections aiquès de l’appareil respiratoires dues à des bactéries cédaient en aénéral qu traitement par la pénicilline et les sulfamidés et que celles qui résistaient à ce traitement et étaient hevreusement infuencées en particulier par les tétracyclines, étaient vrai¬ semblablement dues à des virus. Il'n’est pas douteux qu’une telle manière de faire peut conduire à des erreurs car d’une part, il est certaines pneumopathies dues au virus du aroupe ornitho¬ sique qui peuvent être infvencées par l’associalion pénicilline-sulfamide à hautes doses, il est des infections virales qui ne sont pas modifiées nolablement par les tétracyclines, enfin on connait l’action de ces antibiotiques sur des broncho-pneu¬ mopathies provoquées par des bactéries, d’autre part. Mais il y a plus et nous crovons devoir insister sur les erreurs quxquelles peuvent conduire certaines infecfions pulmonaires à virus dont les manifesiations morbides sont telles qu’elles peuvent être considérées à tort comme de nature tuberculeuse. Si l’on peut ̀ postériori s’étonner que l’on ait redouté l’évolution d’une lésion tuberculeuse alors qu’il s’aaissait d’une infection à virus, il faut se placer dans les conditions daps lesquelles le médecin se trouve qu début de la maladie. Un début prodressif, une ateinte plus ou moins marquée de l’état aénéral, des anomalies radioloaiques traduisent l’existence d’une adénopathie hilaire avec ou sans aheinte parenchymaleuse du voisinqae, des contacls antérieurs possibles avec des tuber¬ culeux, une réaction tuberculinique positive sont qutant d’éléments qui justifient cette hypothèse. Sans discuter chacun des symptômes, nous nous arré̂terons seu¬ lement sur deux d’entre eux, les données radioloaiques d’une part et les résultats des réactions cutanées tuberculiniques d’autre part. En ce qui concerne les premières, on sait que plusieurs viroses peuvent provoquer des réactions aanalionnaires et parenchymateuses pouvant ressembler à celles dues qu bacille de Loch, il semble que ce soit le virus ornithosique qul soit le plus fréquemment en cquse, Parmi les 58 malades chez lesquels nous avons pu apporter la preuve soit par une réaction para-spécifque — hémaaalutinines à froid ou aaalutinines pour le streptocoque M. G. — soit par une méthode spéci¬ fique (fxation du complément) que des virus étaient en cause et à s’en tenir à celles pour lesquelles on avait netement refenu l’hypolhèse d’une lésion tuberculeuse on compte deux cas. Il s’aaissait de deux epfants de 8 ans envovés à l’hepital, l'’un pour primo¬ inteclion considérée comme possible (cas XVI) et la seconde comme probable (cas XXIV), Pour le premier enfant l’évolution de la maladie, la condensation sedmentaire décelée è la radioaraphie avaient conduit à cete hypobhèse mais les réactions tuberculiniques furent néaatives. Pour le deuxième, un dispensaire anti¬ luberculeux avait admis, en raison de l’existence d’une adénopathie hilaire et d’Une opacité de la base droite de topoaraphie postérieure que la luberculose pouvait être en cause. Les réactions tuberculiniques étaient éaalement néaalives. PoUr ces deux malades (XVI et XXIW) il s’aaissait d’affections du type pneumonie obpique avec réactions des hémaaalutinines à froid posilives. 160 BBONCHO.-PNEUMOPATHIES A VIRL IS FI A BICGETTSIES CHE7 L’ENEANT Parmi les données qui ont pu intervenir pour faire naître la crainte de l’évo¬ lution d’une localisation de la tuberculose à l’appareil respiratoire fiqurent les résultats des réactions tuberculiniques. Dans l’ensemble, deux types de constatd¬ tion contribuent à créer une suspicion de tuberculose. Dans la première, la réaction tubercylinique est trouvée positive dès le début de la maladie (observation l. VII. XI. XIX. XXI. XLVI), En fait si l’on peut croire un instant que sa positivité soit directement sous la dépendance de l’affection broncho-pulmonaire et éventuelle¬ ment aanalionnaire, il est presque toujours possible de faire préciser tantôt très vite, tantêt malheureusement, après des délais assez lonas que l’on avait constaté plusieurs mois ou même années quparavant la positivité des réactions cutanées tuberculiniques. On peut donc, sinon écarter de ce fait le diaanostic de tuberculose. du moins ramener è sa juste valeur la donnée complémentaire que représente le test tuberculinique positif. Mais il est une autre éventualité qui, pour être plus rare n’en constitue pas moins une cquse d’erreur plus importante, Il s’aait d’enfants qui ont eu plusieurs fois avant l’évolution de l’infection broncho-pulmonaire à virus, des réactions tuberculiniques positives et chez lesquels ces réactions sont néaatives pendant la période aique de la maladie, puis retrouvent leur positivité qu décours de celle-ci ou pendant la convalescence. On comprendra que le médecin qui, pour des rai¬ sons diverses (dont une certaine néaliaence on quelque indiff́rence de la famille) janore l’existence antérieure des résultats positifs et ne voit que la réaction néaative pendant la phase aique, puis redevenant assez vite positive après celle-ci, puisse admettre, à tort, si les manifestations cliniques et les constatations radiologiques 7 conduisent par ailleurs, qu’il a assisté al’évolution d’une primo-intedtion fuber¬ culeuse. On notera dans l’observation XXXIll la succession de réactions cutanées tuberculiniques positives avant une infection broncho-pulmonaire puis néaatives pendant la phase aiqué, enfin redevenves positives à la convalescence. On avait eu la notion d’une pleurésie séro-fbrineuse avant évolué deux ans quparavant et la radioaraphie révélait un infitrat du sommet droit. L’apparition d’une réaction posifive au décours de la maladie qurait pu conduire à admetre à postériori le diaanostic de luberculose. Or, il s’aaissait d’une ornithose. On sait que dès lonatemps, VON PIRQUET a observé qu cours de la rou¬ deole, la néaativation lemporaire des réactions cutanées tuberculiniques, Il décrit le phénomène dit « d’aneraie » ou comme on a proposé de le définir plus luste¬ ment d’« anallerqie » transitoire. Ce comportement des réactions tuberculiniques au cours de la rouaeole a fait l’objet de nombreux travqux dont celui de MEt¬ NOTTTE et col (269) donnant une vue d’ensemble de cete question. On a constaté un comportement analoque des réactions tuberculiniques qu cours d’autres infections à virus, dont parmi les pneumotropes, la arippe. Récemment. MONNET (270) attirait l’atention sur les difficultés diaanostiques concernant certaines pneumopathies à virus, et des lésions tuberculeuses de primo¬ infection ou de réinfection, Il rapportait des cas dans lesquels l’affection virale avait entrainé la néaativation des réactions cutanées tuberculiniques au cours d’une ornithose survenant chez une enfant avant eu une primo-infection tuberculeuse. six ans quparavant et même celles non seulement du test à la tuberculine, mais qussi du test au B. C. G, qu cours d’une pneumopathie primitive atypique avec hémaaalytinines à froid. BESUMÉ En Un temps où l’on a trob souvent tendance ̀ admettre, sans toujours en apporter la preuve, que les broncho-pneumopaibies aiqués à l’oriaine desquelles on ne peut déceler l’intervention d’une bactérie, sont dues à des virus, il pouvait etre utile de préciser, en faisant appel à des méthodes bioloqiques, la fréquence des affections aiqves de l’appareil respiratoire d’oriaine virale. C’est dans ce but que nous fut confiée par le Professeur BUGNARD), Direc¬ leur de l’Institut National d’Hyaiène et par son collaborateur, chef de la Section d’Epidémiologie, le Professeur aarédé CHASSAGNE, une enquête qui a été effectué simultanément daps deux régions de france ayant un climat et une population dont les condifions de vie sociale sont assez différentes : l’une est située dans le SUd-Est (LYON), l’qutre qu tanquedoc (MONTPELLER). On ne squrait méconnaitre les dficullés rençontrées pour mener à bien une telle étude et en particulier celles que créent les modalités d’hospitalisation des nourrissons et des enfants. Elles ont rendu pratiquement impossibles les tentatives d’isolement des virus et opt obliaé à limiter les recherches bioloaiques qux réacions sérologiques permettant de déceler les anticorps apparus au cours d’un certain nombre d’infections. Pour tous les enfants de 0 à 15 ans ateints de broncho-pneumopathies aiquès infectieuses qui, d’après les données épidémiologiques, diniques et aussi d’après les résulats de la thérapeutique, paraisaient non bactériennes et par conséquent pouvaient avoir pour oriaine un virus ou une ricketsie ont été effec¬ tuées les réactions séroloaiques suivantes : recherche des hémaaalutinines ̀ froid et des aaatulinines pour le streptocoqve M6 destinées à identifier la « pneu¬ monie dite primitive atypique » telle qu’elle a été du moins initialement définie. des réactions de fxation du complément avant pour but de dépister l’intervention des virus du aroupe ornitbose-psitacose et des virus arippaux A et 8 et qussi de la Rictettsia burneti, qaent de la fèvre O, ceci pendant 16 mois,. Pendant quatre mois, a été effectuée éaalement la réaction de fixation du complément pour la recherche des adéno-virus. Dans le même temps, des sérums étaient prélevés dans les mêmes hôpitaux et chez des enfants du même âde, mais aiteints d’affections médicales non infec. tieuses et n’intéressant pas l’appareil respiraloire. lls consfituaient, en quelque sorte, des « témoins » permettant d’apprécier la valeur des réactions bioloaiques indirecles et qussi l’incidence des infections inapparenles dues à des virus ou des rickettsies dans la même poputation. L’exposé des résultats a Ate pcécédé d’up essai suc l’état actuel de pos copnaissances en ce qui concerne les broncho-pneumopathies à virus et rickefsies et le sypdrême « pneumonie primitive atypique 2. Les lechniques uilisées pour les réaclions séroloaiques ont été indiquées en détail ainsi que les modalités de lecture et d’interprétation. Le diaanostic biolodique était établi en fonction sot de l’apparition et de l’auamentation des 3 162 RRONCHO-PNEUMOPATHIES A VIRUIS ET A BICRETSIES CHEZ LENFANT anticorps, soit de la diminution à la convalescence ou après elle d’un titre d’anti¬ corps trouvé élevé au décours de la maladie, soit enfin, lorsqu’il n’avait été pos¬ sible d’obtenir qu’un seul sérum, sur le titre d’anticorps en tenant compte de titres dits sianificatifs établis au cours d’enquêtes systématiques effectuées dans la même réaion. Il est apparu que, à s’en tenir qux pneumonies primilives atypiques iden¬ tifiables par tes aaalutinines pour les hématies à froid et éventuellement à celles pour le streptocoque MG qux infections à virus, ornithosiques et arippaux A et B et aux rickettsies de la fièvre O, les broncho-pneumopathies à virus étaient bequ¬ coup moins fréquentes (13,7 2%) chez les enfants d’âde dit « pré-scolairex (0 à 5 ans) que chez ceux fréquentant les écoles (6 à 15 ans), Ilest certain que les chances de contamination sont plus arandes à partir de 6 ans, Âde à partir duquet les enfants sont exposés à des contqdes plus nombreux et plus fréquents. En oufre. il a été prouvé que les adéno-virus pouvaient intervenir en France dans l’étiologie de broncho-pneumopathies aiques et que la mise en œeuvre systématique de réactions bioloaiques pouvant les déceler quamentait nolablement (près du double) le nombre des infections aiqves de l’appareil respiratoire d’oriaine virale décelées à une certaine période de l’année. Il n’y a pas eu de diff́rences notables entre le nombre de cas de broncho¬ pneumopathies à virus dépistés dans chacun des deux services de pédiatrie de la réaion lvonnaise, elles ont été plus nettes entre ces deux services et celui rece¬ vant des enfants de la réaion montpelliéraine. Il a été difficile d’apprécier les effets d’une thérapeutique définie sur chacune de ces affections identiff́es car d’une part les enfnts sont entrés souvent à l’hpital plusieurs jours après le début de la maladie et d’avtre part ils avaient déje été traités qau moment où notre observation a commencée par plusieurs médications et en particulier des sulfamides ou des antibjotiques. Ce serait une erreur de croire que le nombre relativement peu important de broncho-pneumopathies à virus ou à richetsies décelées à l’aide de réactions bioloaiques chez l’enfant et le nourrisson enlève de l’intérêt pratique à cette enqvête, En effet, on ne saurait janorer que le diaanostic présumé d’affection ̀ virus ou richetsie reposait surtout sur des donpǵes cliniques et partiellement sur les anamnestiques ou les renseianements épidémioloaiques, que le choix a été volontairement très large et que parmi les broncho-pneumopathies retenues comme pouvant être virates ou rickettsiennes, il en était certainement de bacté¬ riennes. En outre, on peut admettre que les virus capables de provoquer des lésions broncho-pulmonaires n’ont pas été tous identifés Un commencement de preuve est donné par l’quamentation nette du nombre des cas positifs lorsqu’on a aiouté aux recherches ipitialement effectuées, celle des adéno-virus. Et même si les broncho-pneumopathies à virus ou à rictettsies étaient peu nombreuses, elles mériteraient d’être connues, ne serait-ce que pour éviter cer¬ taines erreurs regretables telles que celle qui consiste à rapporter à une primo¬ infection tuberculeuse une afection de l’appareil respiratoire comporant des lésions pulmonaires ou des adénopathies hilaires ou les deux alors que seul Up virus est en cquse. A ce propos, il a paru bon de rappeler les troubles que peuvent apporter au diqanostic les résultats de réadions tuberculiniques, soit positives antérieurement à l’infection aique et méconnues, soit rendues transltoiremept néqatives et redevenant positives à la convalescence. BÉSUME 163 Si le thérapeute peut ne porter qu’un intérêt minime à ces broncho-pneu¬ mopathies virales parce que nous ne disposons pas encore de médication cons¬ tamment efficace sur les virus, il se doit cependant de les identifier, ne serait-ce que pour éviter des prescriptions inutiles ou pour savoir distinquer ce qui a pu être adtif sur le virus ou plus souvent sur les infections secondaires à bactéries pyogènes. Mais le clinicien désireux de connaitre dans chaque cas l’étiologie d’une maladie et l’épidémioloaiste soucieux d’avoir toutes informations sur l’évo¬ lution des maladies transmissibles quront intérêt à emplover ces réactions biolo¬ diaves. Il n’est pas vain d’espérer que les travaux en cours permetront d’identifier la plupart, sinon la totalité, des virus broncho-pneumotropes et peut-être aussi d’en connaitre les modalités de transmission et de prévention, voire même de frailement. BIBLIOGRAPHIE 1. ARRASMITH T. M. U. S. Nay Med, Rut, 1930 28, 86 2. BOWEN A., Amer. J. 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Données générales............. Chapitre IV. Broncho-ppeumopathies du (ype dit :pneumonie primicive 61 atypique"::::::::::::::: :::: ::::: ::: :: 89 Chapitre V. Ornithose......... 107 Chapitre MI. Grippe......................... 123 Chapitre WIl. Infections à adéno-virus.......... 133 Chapitre WlIL. Infections à Richettsia Burneti (Fièvre O). 133 Chapitre IX. Broncho-pneumopathies dont l’origine virale a ét envi¬ sagée, mais pon copfirmée............. 139 Chapitre X. Commentaires..... 153 RÉSUMÉ..... 161 165 BIBLIOGRAPHIE ACHEVE D’IMPRIMER LE 20 NOVEMBRE 19537 SUR LES PRESSES DE J. 8 R. SENNAC 34, Fhx Montmarure, 34 PARIS (9) N° d’iqpcigeor 78. INSTITUT NATIONAL D’HYGIENE 3. BUE LÉON BONNAT, 3 V A R 1S - X AUT, 32-84