Connaissances fondamentales

2007


ANALYSE

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Cascade amyloïde

Ce n'est que récemment que la biologie moléculaire a permis d'obtenir des avancées significatives dans la compréhension des mécanismes sous-tendant les processus de formation des lésions de la maladie d'Alzheimer. Ainsi, la description de la nature du composant majeur des plaques séniles, ces agrégats protéiques qui s'accumulent au cours de la maladie, ne date que de 1984 avec l'avènement du maintenant célèbre peptide amyloïde (peptide Aβ) (Glenner et Wong, 1984arenvoi vers et brenvoi vers ; Masters et coll., 1985renvoi vers). C'est trois ans plus tard que le précurseur de ce peptide, la βAPP (β-Amyloid Precursor Protein), a été cloné (Goldgaber et coll., 1987renvoi vers ; Kang et coll., 1987renvoi vers ; Tanzi et coll., 1987renvoi vers). Par la suite, il est apparu que certaines formes agressives et à début précoce de maladie d'Alzheimer étaient d'origine génétique et on a identifié les loci des gènes impliqués sur les chromosomes 21, 14 et 1 (pour revues voir : Tanzi et coll., 1991renvoi vers ; Mullan et Crawford, 1993renvoi vers ; Schellenberg, 1995renvoi vers). La biologie moléculaire a permis d'identifier les protéines responsables de ces formes précoces ; la βAPP et les présénilines 1 et 2 (Levy-Lahad et coll., 1995renvoi vers ; Rogaev et coll., 1995renvoi vers ; Sherrington et coll., 1995renvoi vers ; Alzheimer's Disease Collaborative Group, 1996renvoi vers). Ces découvertes récentes, combinées à l'analyse des phénotypes cellulaires associés aux mutations, ont permis des avancées majeures. Ainsi, il a été établi que l'expression de la βAPP ou des présénilines mutées dans des cellules en culture conduit toujours à une modulation de la production du peptide Aβ. Le fait que des mutations distinctes, portant sur les gènes de protéines différentes et responsables de formes agressives de maladie d'Alzheimer, aient pour dénominateur commun une modulation de la production du peptide Aβ est un argument majeur en faveur de l'hypothèse de la cascade amyloïde qui prédit que l'accumulation de fibrilles amyloïdes conduit, selon une séquence d'événements encore discutée, à la démence caractérisant le tableau clinique terminal des malades (figure 2.1Renvoi vers). On peut donc considérer que, même si la surproduction de peptide amyloïde n'est pas stricto sensu le premier déterminant étiologique de la maladie, elle y contribue en tous cas de manière certaine. Ce bilan des connaissances concernera les données récentes sur la maturation physiopathologique de la βAPP et détaillera les avancées concernant les mécanismes de production et de dégradation du peptide Aβ.
Figure 2.1 Hypothèse de la cascade amyloïde

Maturation physiopathologique du précurseur du peptide amyloïde

Le précurseur du peptide β-amyloïde (βAPP) est une protéine transmembranaire de 695 à 770 acides aminés. Le peptide Aβ résulte de l'action combinée de deux activités protéolytiques distinctes, la β-sécrétase et la γ­sécrétase, qui libèrent respectivement les extrémités N- et C-terminales du peptide (figure 2.2Renvoi vers). C'est la voie dite « amyloïdogénique » de maturation de la βAPP (Checler, 1995renvoi vers). Il faut signaler ici un aspect important de ce métabolisme : la coupure par la γ-sécrétase conditionne la nature de l'extrémité C-terminale du peptide Aβ qui peut être de 40 (Aβ40) ou de 42 (Aβ42) acides aminés. Ceci n'est pas anodin puisque les formes de 42 acides aminés s'agrègent plus facilement (Burdick et coll., 1997renvoi vers) et sont généralement augmentées de manière sélective dans la maladie (pour revue voir : Selkoe, 2001renvoi vers). Récemment, une coupure additionnelle a été décrite (coupure ε) qui intervient en aval du site de la γ-sécrétase (Passer et coll., 2000renvoi vers ; Gu et coll., 2001renvoi vers ; Sastre et coll., 2001renvoi vers ; Weidemann et coll., 2002renvoi vers) et libère un fragment (ICD ou AICD pour βAPP IntraCellular Domain) qui jouerait le rôle d'un facteur de transcription (Cao et Südhof, 2001renvoi vers ; Baek et coll., 2002renvoi vers ; Pardossi-Piquard et coll., 2005renvoi vers ; Alves da Costa et coll., 2006renvoi vers). D'autre part, une coupure alternative intervient au milieu de la séquence Aβ par une activité α-sécrétase (figure 2.2Renvoi vers) qui est responsable de la voie de maturation dite « non amyloïdogénique » (Checler, 1995renvoi vers). Non seulement cette coupure prévient la production de peptide Aβ mais aussi libère un fragment sécrété appelé sAPPα qui est trophique et neuroprotecteur (pour revue voir : Mattson, 1997renvoi vers).
Figure 2.2 Maturation physiopathologique de la βAPP et mutations responsables de certaines formes familiales de maladie d'Alzheimer

Maturation amyloïdogénique

En préalable, il convient de souligner que la voie amyloïdogénique conduit à la production de peptide Aβ mais n'a pas de connotation pathogène systématique puisque le peptide peut ne pas s'agréger sous forme amyloïde. En effet, il est maintenant établi que le peptide Aβ est un produit de maturation physiologique de la βAPP (Haass et coll., 1992renvoi vers ; Shoji et coll., 1992renvoi vers ; Busciglio et coll., 1993renvoi vers). C'est la dérégulation de cette production, conduisant soit à une exacerbation de la production de peptide Aβ, soit à la production de catabolites toxiques qui est associée à la pathologie. Mieux comprendre les dérèglements qui font évoluer la cellule d'une situation physiologique vers une situation pathologique constitue donc un des principaux challenges de la recherche actuelle sur la maladie d'Alzheimer. Comme indiqué ci-dessus, certaines mutations de la βAPP (figure 2.2Renvoi vers) peuvent rendre compte dans quelques cas rares de cette perturbation physiologique et de ses conséquences. Bien d'autres facteurs peuvent affecter cette production comme le montre la figure 2.3Renvoi vers. Un autre challenge a consisté à identifier et caractériser les enzymes « pathogènes » c'est-à-dire les β- et γ- sécrétases ainsi que l'enzyme « bénéfique », l'α-sécrétase. De plus, de nombreuses études ont cherché à mieux cerner les processus par lesquels le peptide Aβ est dégradé par la cellule.
Figure 2.3 Quelques facteurs affectant la production physiologique de peptide Aβ

β-sécrétase

La β-sécrétase est l'enzyme qui libère l'extrémité N-terminale du peptide amyloïde. La nature de cette enzyme est maintenant consensuelle. Il s'agit d'une protéase acide purifiée et caractérisée simultanément par 5 laboratoires, appelée BACE1 (βAPP Cleaving Enzyme 1) ou memapsin 2 (Hussain et coll., 1999renvoi vers ; Sinha et coll., 1999renvoi vers ; Yan et coll., 1999renvoi vers ; Lin et coll., 2000renvoi vers ; Vassar, 2001renvoi vers). BACE1 présente un homologue appelé BACE2 qui semble peu abondant au niveau cérébral et qui ne contribue pas ou peu à la production de peptide Aβ. En effet, l'invalidation du gène codant pour BACE1 seul suffit à bloquer presque totalement la production de peptide Aβ (Cai et coll., 2001renvoi vers ; Luo et coll., 2001renvoi vers). De manière intéressante, les souris invalidées pour BACE1 sont viables et fertiles (Luo et coll., 2001renvoi vers ; Roberds et coll., 2001renvoi vers). Cette observation importante indique que BACE1 assure une activité enzymatique (qu'elle soit ou non confinée au clivage de l'APP), qui n'a pas de rôle majeur dans des fonctions vitales et de reproduction chez l'animal ou que ces fonctions peuvent être assurées, chez l'animal knock-out, par d'autres enzymes. Des résultats récents indiquent que la βAPP n'est pas le seul substrat de BACE1 qui peut notamment hydrolyser l'α2,6-sialyltransférase, in vitro et in vivo (Kitazume et coll., 2003renvoi vers et 2005renvoi vers) ainsi que la neureguline (Willem et coll., 2006renvoi vers). L'ensemble de ces résultats semble indiquer qu'une stratégie thérapeutique visant à bloquer la β-sécrétase ne se heurte pas, a priori, à des effets indésirables insurmontables qui seraient directement liés à l'inhibition de l'enzyme.

γ-sécrétase

La γ-sécrétase est l'enzyme qui libère l'extrémité C-terminale des peptides amyloïdes, engendrant les couples Aβ40/AICDC59 et Aβ42/AICDC57 (figure 2.4Renvoi vers). La simple observation de la topologie de ces hydrolyses montre que la γ-sécrétase est une protéase atypique puisqu'elle clive la βAPP au niveau de son insertion dans la membrane, c'est-à-dire dans un milieu hydrophobe a priori hostile au processus catalytique requérant une molécule d'eau. Il existe un autre clivage (coupure ε) intervenant en aval du site γ-sécrétase, proche du feuillet interne de la membrane, qui libère l'AICDC50 (figure 2.4Renvoi vers). Le fait que les coupures aux sites γ- et ε- de la βAPP soient dues à la même activité protéolytique est encore discuté. En effet, alors que certains auteurs suggèrent que ces deux coupures sont dues à l'activité γ-sécrétase dépendante des présénilines (Gu et coll., 2001renvoi vers ; Sastre et coll., 2001renvoi vers ; Weidemann et coll., 2002renvoi vers), des études récentes indiquent qu'il est possible de discriminer les deux types par une approche mutationnelle de la βAPP ou pharmacologique grâce à des inhibiteurs de la γ-sécrétase (Levitan et coll., 1996renvoi vers ; Zhang et coll., 2000arenvoi vers ; Chen et coll., 2002renvoi vers ; Moelhmann et coll., 2002renvoi vers).
Figure 2.4 Produits du catabolisme de la βAPP par le complexe γ-sécrétase
De nombreuses études suggèrent que les présénilines 1 et 2 (PS1 et PS2), dont les mutations sont responsables de la majorité des formes familiales de maladie d'Alzheimer, sont elles-mêmes porteuses de l'activité γ-sécrétase. L'observation empirique que les mutations portées par les PS se traduisent toujours par une modulation des taux et de la nature même du peptide Aβ formé, avec une incidence particulière sur la production exacerbée de Aβ42 pathogène (pour revue voir : Checler, 1999arenvoi vers) l'a initialement laissé supposer. D'autre part, il est intéressant de noter que l'invalidation du gène codant la PS1 diminue drastiquement la production de peptides Aβ et que cette dernière est virtuellement abolie quand PS1 et PS2 sont déplétées (Herreman et coll., 2000renvoi vers ; Zhang et coll., 2000brenvoi vers). Il faut souligner ici que plusieurs études ont démontré la présence d'une activité γ-sécrétase indépendante des présénilines.
Des études récentes ont établi qu'il ne fallait pas parler de γ-sécrétase mais que le terme de complexe γ-sécrétase dépendant des présénilines était vraisemblablement plus approprié. En effet, l'activité γ-sécrétase dépendante des PS apparaît portée par un complexe multiprotéique de haut poids moléculaire impliquant au moins trois autres protéines, la nicastrine (NCT), Aph­1 (Anterior pharynx defective 1 homolog) and Pen-2 (Presenilin enhancer 2 homolog) (Goutte et coll., 2000renvoi vers ; Yu et coll., 2000renvoi vers ; Francis et coll., 2002renvoi vers). Les présénilines sont des protéines transmembranaires (pour revue voir : Checler, 1999brenvoi vers) (figure 2.5Renvoi vers) qui subissent une coupure par une « présénilinase ». Les fragments N- et C-terminaux, issus de cette coupure, interagissent stochiométriquement pour former l'entité biologiquement active (Thinakaran et coll., 1996renvoi vers). La NCT, Aph-1 et Pen-2 sont aussi des protéines présentant un (NCT) ou plusieurs (Aph-1 et Pen-2) domaines transmembranaires (figure 2.5Renvoi vers).
Figure 2.5 Protéines du complexe γ-sécrétase
Même si l'hypothèse d'autres contributeurs protéiques au complexe γ-sécrétase ne peut être totalement écartée (il existe notamment des régulateurs de ce complexe comme TMP21 ; Chen et coll., 2006renvoi vers), il est notable que l'absence d'une seule des quatre protéines décrites ci-dessus affecte massivement la production de peptide Aβ (Edbauer et coll., 2003renvoi vers ; Takasugi et coll., 2003renvoi vers). Ceci est dû à une interaction physique intime de ces protéines. En effet, la formation du complexe γ-sécrétase dépendant des PS est régie par une séquence d'événements maintenant bien caractérisée (figure 2.6Renvoi vers). Ainsi, la NCT forme tout d'abord un sous-complexe avec Aph-1 vraisemblablement très tôt dans le réticulum endoplasmique puisque Aph-1 interagit avec les formes déglycosylées de NCT (Hu et Fortini, 2003renvoi vers ; La Voie et coll., 2003renvoi vers). Après sa formation, ce sous-complexe interagit avec la PS1 ou la PS2 (Lee et coll., 2002renvoi vers ; Gu et coll., 2003renvoi vers). Enfin, Pen-2 s'associe au complexe et promeut vraisemblablement l'hydrolyse des PS, conduisant finalement au complexe biologiquement actif (Luo et coll., 2003renvoi vers ; Takasugi et coll., 2003renvoi vers).
Figure 2.6 Formation du complexe γ-sécrétase
Le schéma ci-dessus ne traduit pas totalement la complexité de cet assemblage moléculaire. Parce qu'il existe deux présénilines, trois homologues de Aph-1 (Aph-1a, Aph-1b et Aph-1c) (Francis et coll., 2002renvoi vers ; Goutte et coll., 2002renvoi vers ; Ma et coll., 2005renvoi vers), et deux isoformes de Aph-1a (Aph-1aL et Aph­1aS) (Francis et coll., 2002renvoi vers ; Goutte et coll., 2002renvoi vers ; Gu et coll., 2003renvoi vers), différents types de complexes contenant diverses combinaisons de protéines peuvent être envisagés. Cette hypothèse a été corroborée par des travaux récents identifiant différents complexes de composition protéique spécifique (Hébert et coll., 2004renvoi vers ; Shirotani et coll., 2004renvoi vers). Cependant, la régulation de la composition de ces complexes demeure mal comprise et il n'est pas sûr que le processus de formation du complexe γ-sécrétase dépendant des PS biologiquement actif comporte une séquence invariable d'événements. En effet, par des expériences de dissociation, par des détergents, du complexe γ-sécrétase biologiquement actif, il a été montré qu'il existait plusieurs complexes majeurs et mineurs de compositions différentes (Fraering et coll., 2004renvoi vers). Les complexes γ-sécrétase distincts pourraient avoir des fonctions différentes liées à la capacité d'hydrolyse de substrats spécifiques. Ces observations apportent naturellement un degré supplémentaire de difficulté dans l'optique d'une stratégie visant à bloquer l'activité γ-sécrétase dépendante des présénilines puisqu'il faudrait idéalement développer des inhibiteurs spécifiques à chacun des complexes.

α-sécrétase

La voie α-sécrétase est non amyloïdogénique puisque la coupure par cette enzyme intervient au milieu de la séquence Aβ portée par la βAPP (figure 2.2Renvoi vers). Cette coupure engendre un produit N-terminal de la βAPP qui est sécrété, l'APPα. L'APPα a son propre spectre biologique et il peut notamment protéger la cellule de la toxicité médiée par le peptide Aβ (Mattson, 1997renvoi vers). Il existe deux voies α-sécrétase distinctes : l'une constitutive et l'autre régulée (pour revue voir : Checler, 1995renvoi vers). Brièvement, la voie sécrétoire régulée est sous le contrôle de la protéine kinase C (PKC) et elle conduit de façon concomitante à la réduction de la production de peptide Aβ, en accord avec l'hypothèse selon laquelle les productions d'APPα et d'Aβ ne seraient pas mutuellement exclusives. Ceci a été validé in vivo puisque diverses études ont montré que la stimulation de la voie PKC conduisait à la baisse de peptide Aβ chez des souris transgéniques porteuses du gène muté de l'APP comportant une séquence humanisée de l'Aβ (Savage et coll., 1998renvoi vers). La voie α-sécrétase est aussi contrôlée par la protéine kinase A (Checler, 1995renvoi vers ; Marambaud et coll., 1998renvoi vers). Il existe plusieurs α-sécrétases qui sont toutes des métalloprotéases qui appartiennent à la famille des disintégrines. ADAM10 (A Disintegrin And Metalloprotease 10) contribue aux deux voies sécrétoires, constitutive (Lammich et coll., 1999renvoi vers ; Lopez-Perez et coll., 2001renvoi vers) et régulée, alors qu'ADAM17 (appelée aussi TACE, pour Tumor necrosis Alpha Converting Enzyme) est essentiellement responsable de la voie de sécrétion régulée (Buxbaum et coll., 1998renvoi vers). D'autres études, plus discutées, ont suggéré qu'ADAM9 pourrait aussi participer à la maturation physiologique de la βAPP et jouer le rôle d'α-sécrétase (Koike et coll., 1999renvoi vers ; Hotoda et coll., 2002renvoi vers). Il est intéressant de noter qu'une étude récente a établi que la manipulation génétique d'ADAM10, se traduisant par une augmentation de son expression, réduisait la production de peptide Aβ et avait des effets bénéfiques sur les troubles cognitifs associés à ce peptide (Postina et coll., 2004renvoi vers), ce qui supporte l'hypothèse d'une stratégie thérapeutique visant à augmenter l'expression de l'α-sécrétase et donc à réduire les taux de peptide Aβ.

Dégradation du peptide Aβ

Les taux endogènes de peptides Aβ sont régis par la balance entre les processus de formation du peptide et ceux de sa dégradation. Il n'existe aucune étude montrant que les processus de formation des peptides amyloïdes sont altérés dans les formes sporadiques de la maladie d'Alzheimer et, notamment, aucun travail n'a établi que l'activité des β- et γ-sécrétases était augmentée. On admet généralement que les modifications se traduisant par l'augmentation des niveaux de peptide Aβ sont principalement post-traductionnelles. Les processus de dégradation du peptide sont donc particulièrement importants pour éviter son accumulation. Dans la majorité des travaux, les protéases impliquées ont été identifiées en examinant l'influence de leur inactivation ou de leur surexpression sur les taux de peptide Aβ, le nombre de plaques séniles et les processus cognitifs chez les animaux « Alzheimerisés ». Ces études ont conduit à identifier la néprilysine (NEP ; Hama et coll., 2001renvoi vers ; Iwata et coll., 2001renvoi vers ; Hauss-Wegrzyniak et Wenk, 2002renvoi vers ; Leissring et coll., 2003renvoi vers ; Marr et coll., 2003renvoi vers ; Hama et coll., 2004renvoi vers ; Marr et coll., 2004renvoi vers), l'enzyme de conversion de l'endothéline (ECE ; Eckman et coll., 2003renvoi vers) et l'enzyme de dégradation de l'insuline (IDE ; Farris et coll., 2003renvoi vers). Très récemment, il a été établi que les AICD modulaient au niveau transcriptionnel l'expression et l'activité de NEP mais pas celles d'ECE et IDE. Ces résultats suggèrent un lien entre activité sécrétase et enzyme de dégradation de NEP et montrent que l'on peut moduler l'activité de la γ-sécrétase sans que cela se traduise systématiquement par une augmentation de peptide Aβ.

En conclusion,

même si la preuve définitive de l'implication du peptide amyloïde en tant que premier déterminant étiologique de la maladie d'Alzheimer reste à apporter, le peptide amyloïde demeure au centre de la physiopathologie. L'hypothèse de la cascade amyloïde présente en outre l'avantage de cadrer des cibles très en amont de la cascade pathologique (enzymes de production, enzymes de dégradation). À terme, interférer avec ces cibles pourrait obérer le processus neurodégénératif et tous les effets délétères associés à la production de peptide amyloïde. Il est possible que l'immunisation contre le peptide Aβ qui réduit de façon importante son accumulation intracérébrale permette rapidement de mieux comprendre son rôle physiopathologique. D'autre part, la cascade prédit une relation directe entre l'accumulation extracellulaire de peptide Aβ et les accumulations intracellulaires de protéine Tau. De nombreuses hypothèses ont été formulées mais aucune n'a permis, à ce jour, de reconstituer expérimentalement des dégénérescences neurofibrillaires à partir d'une surexpression de peptide Aβ. Enfin, l'hypothèse de la cascade telle qu'elle a été initialement formulée faisait jouer un rôle essentiel au rôle toxique du peptide Aβ dans sa forme native : des données récentes suggèrent que le peptide s'assemble rapidement sous forme d'oligomères. Ces oligomères et particulièrement les trimères inhibent expérimentalement la potentialisation à long terme telle qu'elle est étudiée sur des tranches d'hippocampe. Le peptide Aβ pourrait donc avoir un effet fonctionnel avant de provoquer des lésions visibles.

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