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| Med Sci (Paris). 36(6-7): 647–650. doi: 10.1051/medsci/2020115.Mourir de peur ? Rétrospective au temps du
COVID-19 Anne-Marie Moulin1* 1CNRS UMR SPHERE 7219 Université Paris 7, bâtiment
Condorcet, 4 rue Elsa
Morante, 75013Paris,
France |
Vignette (Photo © Inserm - Gérard Lafont). 1,Dans le passé, la peur a été à maintes reprises
tenue pour la maladie elle-même. Or, on découvre dans The Conversation
2,, un site créé par une association de journalistes
à Melbourne en 2011, très fréquenté sur internet, que la peur affaiblit le système
immunitaire, et le site abonde en conseils pour rétablir la paix de l’âme et l’équilibre
intérieur par la méditation, le tai chi, etc. Voici donc la peur revenue sur le devant
de la scène médicale contemporaine. La peur, annihilant la résistance naturelle, suggère
l’éditorial de The Conversation
3 avec les mots de la science d’aujourd’hui, ferait
le jeu de la contagion et serait en soi pathogène. L’actualité du COVID-19 ranime donc
une problématique historique [1]. |
La peur, un phénomène du passé ? La peur populaire a été au centre de la somme due à l’historien Jean Delumeau,
La peur en Occident, parue en 1978 [2]. L’ouvrage était animé par la conviction que
la peur avait régressé avec le progrès des connaissances et le sentiment de la
sécurité croissante. C’était vrai évidemment avant l’arrivée du Sida des années 1980
mais, dans une interview avec Le Point, peu avant sa mort survenue
en 2013, le vieux professeur avait gardé la conviction lumineuse que les peurs
avaient perdu leur empire malfaisant sur l’esprit des hommes, y compris celle de
l’enfer [3]. Au début de l’épidémie de COVID-19, due au SARS-CoV-2, en janvier 2020, le
gouvernement s’est beaucoup inquiété de la panique débutante et les médias ont
prétendu calmer le jeu à coup d’informations, bien qu’il soit probable que les
communiqués passés en boucle toute la journée ont entretenu un suspense bien propre
à glacer d’effroi les auditeurs. La panique a toujours préoccupé les pouvoirs publics. Bien qu’il soit, paraît-il,
démontré qu’aucune épidémie n’a fait bouger un tyran ou même tomber un ministère,
les autorités se sont toujours montrées soucieuses d’éviter la panique4. Au cours de l’Histoire, elles se sont même
efforcées de transférer, par avance, les colères populaires et n’ont pas hésité à
désigner des boucs émissaires, pour éviter que les foules ne se retournent contre
elles en s’en prenant à leur mauvaise gestion passée… Dans la Chine ancienne, les
souverains prenaient les devants en exécutant eux-mêmes des rituels propitiatoires
[4]. En Corée, le roi
Jeongjo est resté célèbre pour avoir composé au XVIIIe siècle une ode aux
dieux tutélaires (mais il a aussi organisé la distribution de remèdes au
peuple). La peur traverse les siècles. C’est la peur qui arme les foules et les pousse à
s’attaquer aux faibles, aux migrants, aux ennemis héréditaires : le juif,
l’étranger, le vagabond. Telle est la conclusion des études historiques sur les
grandes pestes. La peur dessine dans l’imaginaire la « famille du diable », qui mène
la danse, dont la femme, toujours un peu sorcière, est une auxiliaire toute trouvée,
et elle a péri sur plus d’un bûcher jusqu’au début du XVIIe siècle. Mais
les guérisseurs eux-mêmes ne sont pas à l’abri de tout soupçon. On voit en 1588, à
Aix-en-Provence, un moine guérisseur qui a soigné avec succès les malades de toutes
catégories, et qui, tout d’un coup, et précisément en vertu des pouvoirs qu’on lui
prête, inquiète l’opinion et finit sur le gibet [1]. Et le gouvernement est toujours là pour se défausser et laisser les
exécuteurs accomplir leurs basses œuvres. D’autant que les puissants connaissent
bien la jalousie et la haine rentrée des petits, des faibles. La rumeur du complot
arme le bras des émeutiers. Elle est la revanche du popolo minuto.
À l’heure du COVID-19, la relecture des récits de peste anciens sensibilise le
lecteur à des analogies : la peur apparaît aisément transmutable en violence, la
peur de complots dont la rumeur diffuse dans l’opinion, hors de toute preuve
tangible, et peu susceptible d’être calmée par une pédagogie adaptée de la
communication. Force est de reconnaître une récurrence de l’invention et de la haine
dans des théories du complot qui, selon des enquêtes, à propos du COVID-19,
toucheraient un quart des Français. Des théories qui ne sont peut-être pas conformes
à la saine Raison, mais qui, aujourd’hui comme autrefois, ont leurs raisons, et qui
font peur et qui – pourquoi pas ? – attisent la contagion. |
Peur et contagion dans l’Antiquité Dans l’Antiquité, les hommes avaient peur, bien sûr, des épidémies comme la célèbre
peste d’Athènes, décrite au Ve siècle av. J-C par l’historien et témoin
oculaire Thucydide. Rien d’étonnant si les grands penseurs de l’Antiquité, les
stoïciens, les épicuriens, ont identifié l’antidote de la peur, la sérénité que le
sage puise dans l’amitié, les loisirs studieux au sens de l’otium
classique, c’est-à-dire les activités désintéressées à l’opposé du négoce
(neg-otium). Les médecins de la tradition qui va d’Hippocrate
(IVe siècle av. J-C) et Galien à Avicenne et Rhazès (XIe
siècle) et au-delà, font toute une série de recommandations pour une vie
équilibrée, une sexualité sans excès, une alimentation abondante et saine, bref, la
modération en toutes choses. Mais dans ces conditions, d’où vient la contagion ? Attention au legs de termes qui
peuvent être trompeurs ! Contagion vient du latin contagio, de
cum (co-) et d’un dérivé du radical de
tangere (toucher), synonyme de contact. Dans la littérature
médicale antique, le terme désignait d’abord la transmission d’une maladie par
contact corporel. Mais à ce propos, les auteurs de la Renaissance se sont penchés
sur le problème posé par Aristote : pourquoi les visiteurs des malades tombent-ils
eux-mêmes malades ? Comment se fait-il qu’une affection comme la gale, la lèpre ou
l’ophtalmie des yeux chassieux (notre trachome ?) est contagieuse, alors que la
santé ne l’est pas (c’est bien dommage) ? Dans le déclenchement de la maladie, les
médecins incriminaient à la fois la perception5
du corps malade d’autrui, et l’imagination. Comme la joie de l’amitié réchauffe le
cœur, la peur « refroidit » le comparse du malade et contribue à la contagion. Le
refroidissement était d’ailleurs couramment incriminé dans le déclenchement d’une
maladie : nous parlons encore de paralysie faciale, de pleurésie et d’hémoglobinurie
« a frigore » (« par le froid »). Pour les Anciens, hors le cas de la maladie, la contagion s’appliquait à toutes les
émotions. Un bon exemple était la souffrance ressentie aux spectacles de la douleur
: il n’en manquait pas au temps des tortures et des exécutions publiques. Le sujet
éprouvait une douleur insupportable au vu des souffrances de son semblable, en se
remémorant les siennes propres. L’imagination et la mémoire jouaient un grand rôle,
et aussi le sentiment d’une appartenance au monde, y compris animal et végétal : «
le corps est un petit monde », selon Aristote. La peur d’une maladie pouvait donc
déclencher la contagion. La peste est souvent représentée au XIVe siècle par des flèches décochées
par le quatrième cavalier de l’Apocalypse6. Ces
flèches rappellent la contagion du regard jeté par les malades. Au cours des
épidémies de Naples de 1656, les auteurs notent que si le contact fait périr, le
simple regard est aussi mortifère : « Il suffisait de voir pour devenir
aveugle, pour s’exposer à recevoir des traits que l’on ne pouvait
éviter. » (Nicolo Pasquale. Pour la postérité. Sur la peste de
Naples de 1656. 1673 [5]). La peur était donc en capacité de transmettre la maladie. |
À la Révolution, fille du siècle des Lumières, la contagion ou transmission directe
de la maladie d’un individu à l’autre est apparue comme une théorie dépassée.
L’alimentation, indispensable à la survie, est la principale source de déséquilibre.
Selon François Broussais, représentant éminent de la médecine révolutionnaire et
chef de file de l’école de médecine de Paris, la cause des maladies n’est point dans
la contagion mais provient de la pléthore, l’emballement des humeurs. Ce
déséquilibre, qui se traduit par une inflammation à point de départ intestinal (la «
gastroentérite »), fait le lit de toutes les maladies. Il ne connait qu’une
prévention et un traitement, la saignée couplée à une diète. Pour François Broussais
et ses disciples, billevesées que la contagion, erreur d’un temps où les esprits
étaient accablés par les politiques et les religieux pratiquant ce que Jean Delumeau
appelle la « pastorale de la peur » ! Au début du XIXe siècle, François Broussais a nié la contagion sur la base
de considérations physiopathologiques. Le médecin adepte de sa doctrine peut ainsi,
sans peur et sans reproche, se consacrer aux victimes des épidémies. C’est
d’ailleurs ce qu’a fait Broussais pendant l’épidémie de choléra de 1832, où il
soigne le premier ministre de Louis-Philippe, Casimir Périer, qui n’en décède pas
moins. « Le corbillard de Casimir Périer emportait virtuellement avec lui un cadavre
spéculatif », la doctrine de Broussais [6]. Mais toute une génération de médecins n’en a pas moins nié
la contagion et cherché à en apporter la preuve. Pendant la peste du Caire de 1835,
Clot bey, directeur de l’école de médecine créée par le pacha Méhémet Ali, maître de
l’Égypte, se fait publiquement inoculer le pus d’un bubon7. Il raconte lui-même qu’au retour de l’hôpital, il embrasse
sa famille sans prendre le temps de changer ses vêtements et de se laver les mains.
Au musée de la faculté de médecine du Caire, un tableau le représente, impavide,
tendant devant témoins son bras pour l’inoculation. Cependant malheur au médecin s’il se départ de son calme en soignant la population !
C’est ce qui arrive au Docteur Dussap, médecin venu en Égypte avec l’expédition de
Bonaparte en 1798 et resté sur place après son départ. Pendant l’épidémie de peste
du Caire de 1835, il se dévoue dans son quartier auprès des malades, sans prendre
aucune précaution. Mais la mort soudaine de son épouse le terrasse et à partir de ce
moment, il n’est plus qu’un pauvre homme effondré qui ne tarde pas à décéder, au
témoignage de la jeune femme qui est venue chez lui faire l’apprentissage de la
médecine, et nous raconte l’histoire dans les Souvenirs d’une
saint-simonienne en Égypte [7]. |
La peur bleue et l’énigme de l’union de l’âme et du corps Dans l’histoire du choléra, la « peur bleue » [8] est une expression passée dans le langage populaire.
L’épithète bleue rappelle le faciès cyanosé du cholérique, transformé en cadavre
vivant en quelques heures, par suite d’une déshydratation intense due à la diarrhée
et aux vomissements incoercibles. La peur « bleue » est celle du témoin glacé
d’effroi à cette seule vue, qui décède rapidement, comme on le voit dans Le
Hussard sur le toit, le film de Jean-Paul Rappeneau sorti en 1995,
d’après le roman de Jean Giono [9] sur l’épidémie de choléra de 1832 en Provence. Mais le témoin
meurt-il finalement de la contagion ou du choc émotif ? La peur, comme émotion fatale, renvoie à l’union de l’âme et du corps et aux
interrogations philosophiques sur son énigme. Une émotion telle que la peur se
manifeste par des signes physiques qui ne trompent pas : palpitations, faiblesse
musculaire, troubles de la vue, évanouissement, mais Descartes y voit une
manifestation de l’union de l’âme et du corps et de leur interaction : « la peur ou
l’épouvante, qui est contraire à la hardiesse, n’est pas seulement une froideur,
mais aussi, un trouble et un étonnement de l’âme qui lui ôte le pouvoir de résister
aux maux qu’elle pense être proches » [10]. La peur, comme toute émotion, fournit à l’homme l’occasion
de maîtriser le trouble corporel et d’exercer un contrôle qui rappelle que, selon le
philosophe, on peut, à force de sagesse et de science, devenir le médecin de
soi-même [11]. Elle peut
aussi concourir à sa perte, s’il s’abandonne à la mécanique du corps. Les bases
d’une théorie médicale des émotions sont ainsi posées et le traité cartésien des
Passions de l’âme a inspiré Jean-Didier Vincent dans sa
Biologie des passions [12]. Le rôle pathogène de la peur n’est pas ignoré de la médecine arabe traditionnelle,
qui connaît les « bols de l’effroi », dits encore bols de santé. Ce sont des bols
talismaniques de cuivre couverts d’inscriptions de prières et de carrés magiques :
une gorgée d’eau évite de jaunir sous les effets de la frayeur, d’où leur nom.
Répertoriés un temps comme « folkloriques », ces bols figurent dans les musées
[13], mais ils sont
encore aujourd’hui disponibles dans les marchés dans des pays musulmans, y compris
l’Iran. Ils ont même connu ces dernières années un regain de popularité en Égypte où
l’hépatite virale, la principale cause de jaunisse, a la prévalence la plus élevée
du monde. |
Le stress, un autre nom pour la peur ? Sous d’autres noms, la peur est restée nocive dans les temps modernes. Le canadien
Hans Selye a décrit sous le nom de stress un ensemble de réactions
physiologiques avec sécrétion de corticostéroïdes par la glande surrénale,
importants pour l’adaptation mais aussi susceptibles de détériorer l’organisme.
Selye a été nominé plusieurs fois pour le Nobel de physiologie ou médecine pour sa
découverte. Il a étendu le sens du terme à toutes les situations de traumatismes
psychiques et physiques. Il a d’ailleurs intitulé son autobiographie « Le
stress de ma vie » (en 1956) et a couronné son œuvre scientifique par
des réflexions philosophiques sur « Le stress de la vie » (1976).
Mais le stress lui a échappé en entrant dans le vocabulaire de monsieur tout le
monde. Toutes les médecines alternatives proposent aujourd’hui des remèdes contre un stress
qui vient à bout de nos nerfs et aboutit au burn out, y compris et
surtout chez les soignants. L’hôpital universitaire de Genève a pris les devants en
développant des actions préventives, avant le temps du COVID-19. La médecine
chinoise abonde en suggestions sur le thème du renforcement de l’énergie intérieure
par l’exercice mental et les décoctions de plantes. À l’heure du COVID-19, beaucoup
d’entreprises prévoient, à distance bien entendu, l’intervention de psychologues
pour combattre les effets psychiatriques, bref le stress dû au confinement. Pour la biologie contemporaine, le stress a pu être réinterprété comme une ressource
vitale pour l’organisme. Une vidéo de vulgarisation de l’Inserm, disponible sur son
site8, a exploité le personnage du Petit
Chaperon Rouge. Lorsque le Grand Méchant Loup l’attaque, elle défaille d’abord de
peur, son cœur bat la chamade, ses jambes se dérobent, sa vue se brouille, mais tout
d’un coup, les surrénales déversent leur adrénaline, les corticoïdes battent leur
plein, elle retrouve ses esprits et fourre hardiment son panier dans la gueule du
loup, qui s’étrangle. Mais ce n’est pas fini. La biologie s’intéresse pour de bon à la peur primaire, celle
qui aggrave l’usure de l’organisme et annihile les défenses naturelles. Par exemple,
elle attribue un rôle à des hormones de l’hypophyse comme l’ocytocine, l’hormone
sécrétée par l’hypothalamus, qui intervient lors de l’accouchement, et joue un rôle
dans l’attachement de la mère à l’enfant. Elle serait aussi l’antidote de la peur.
En tout cas, cela aurait été démontré récemment chez le rat, l’animal préféré du
laboratoire avec les souris et la vedette du conditionnement expérimental [14] (→).
(→) Voir la Nouvelle de A. Baudon et A. Charlet, m/s n° 1, janvier 2020, page
9
La peur est ainsi une caractéristique humaine qui rappelle que nous sommes des êtres
sensibles loin d’être impassibles. Dans un conte auvergnat [15], on voit une jeune princesse entourée de
prétendants, autant de matamores qui se vantent de n’avoir jamais eu peur. Or elle
s’est engagée à n’épouser qu’un homme, un vrai, qui aura connu la peur une fois dans
sa vie. En suite de quoi, elle invite le soupirant à découper un pâté d’où s’échappe
une souris qui lui saute au visage. « Il a eu peur ! », s’écrie l’assistance et on
célèbre les noces. Finalement, comme dans la fable du Petit Chaperon Rouge réécrite
pour l’Inserm, la peur, déjà physiologique en soi, peut être aussi comprise comme
une réaction salutaire et la prise de conscience d’un danger, bref une conscience
utile à partager pour mieux anticiper. Il nous faut le « courage d’avoir peur »,
suivant Günther Anders [16]. Prévenir la panique de notre société, c’est à l’évidence une préoccupation de nos
gouvernants, craignant d’être interpellés pour leur incurie et leur impréparation,
et de jouer le rôle de boucs émissaires, pour lesquels il y a toujours une place au
cours des épidémies, mais la résurrection de peurs qu’on dit ancestrales, au cours
d’une épidémie moderne comme celle du coronavirus de 2020, reste une source
d’interrogations sur le rôle de la peur dans nos défaillances ou au contraire dans
notre résilience face à nos maux grands et petits, anciens et à venir. |
L’auteure déclare n’avoir aucun lien d’intérêt concernant les données
publiées dans cet article.
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Footnotes |
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