V. Interventions et remédiations

2019


ANALYSE

17-

Prise en charge médicamenteuse

La co-existence du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) avec le TDC est rapportée dans plusieurs études (voir chapitre 3). De plus, les enfants avec TDA/H présentent souvent une maladresse et des difficultés motrices fine et globale (Racine et coll., 2008renvoi vers ; Shum et Pang, 2009renvoi vers ; Fliers et coll., 2009renvoi vers). De même, les enfants avec TDC montrent souvent des difficultés dans plusieurs domaines de l’attention et dans leurs capacités d’inhibition (Mandich et coll., 2003renvoi vers). Malgré la constatation fréquente et ancienne d’une telle association, la connaissance des mécanismes explicatifs est encore partielle et discutée. Par ailleurs l’efficacité du méthylphénidate (MPH) a été montrée dans le traitement du TDA/H. Se pose donc la question d’une action du MPH sur les troubles moteurs souvent associés au TDA/H ainsi que sur les troubles moteurs dans le cadre d’un TDC associé.

Efficacité du MPH dans le TDA/H et indications
de cette médication

L’efficacité du méthylphénidate (MPH) dans le traitement du TDA/H a été montrée dans plusieurs études (Buitelaar et Medori, 2010renvoi vers ; DeVito et coll., 2009renvoi vers). Courtabessis et coll. (2018)renvoi vers ont établi les facteurs cliniques permettant de poser une indication de ce traitement chez les enfants TDA/H. L’étude a porté sur des enfants âgés de 5 ans à 13 ans. Le diagnostic de TDA/H était porté à partir des critères du DSM-IV (2003). Les enfants passaient également la version française (Mouren-Simeoni, 2002renvoi vers) du Kiddie-Schedule for Affective Disorders and Schizophrenia (K-SADS-PL, Kaufman et coll., 1997renvoi vers), entretien semi-structuré permettant d’évaluer les épisodes actuels ou passés psychopathologiques, le Strenghts and Difficulties Questionnaire-French version (SDQ-Fra, Goodman, 2001renvoi vers), questionnaire rempli par les parents, évaluant les émotions et le comportement, l’échelle de Wechsler adaptée à l’âge (WPPSI-III, 2002renvoi vers ou WISC-IV, 2005) et le Test of Everyday Attention for Children (TEA-Ch, Manly et coll., 2001renvoi vers). Parmi les 219 enfants répondant au diagnostic de TDA/H, 160 bénéficiaient de cette évaluation pluridisciplinaire. Parmi ces derniers, le traitement par MPH était recommandé chez 105 enfants et non recommandé chez les 55 autres. Les recommandations concernaient les enfants ayant un TDA/H global ou mixte, c’est-à-dire de type hyperactivité, impulsivité et inattention, lorsqu’il existait un trouble des conduites associé ou un TDC associé ou un trouble d’apprentissage ou bien en cas de score faible à l’IRP (indice de raisonnement perceptif) à l’échelle de Wechsler.

Action du MPH sur les troubles moteurs associés au TDA/H, notamment dans le TDC

Stray et coll. (2010)renvoi vers ont montré que l’efficacité du MPH sur l’hyperactivité, l’impulsivité et l’inattention serait d’autant plus importante que le TDA/H est associé à des troubles moteurs. Pour expliquer le fait que les répondeurs au MPH aient plus de troubles moteurs que les non répondeurs, les auteurs suggèrent que certaines régions cérébrales sont impliquées à la fois dans la régulation motrice et dans l’inhibition et que le MPH aurait un effet sur ces régions. Pour Barkley (1998)renvoi vers, les troubles moteurs dans le TDA/H relèveraient d’un trouble de l’inhibition résultant d’un dysfonctionnement de la région préfrontale partie orbitaire impliquée dans les fonctions exécutives. Cet auteur établit aussi que le MPH agit sur les voies dopaminergiques impliquées dans la régulation motrice via les régions nigro-striatales (Barkley, 1997renvoi vers). Berquin et coll. (1998)renvoi vers montrent quant à eux qu’un dysfonctionnement du circuit cérébelleux frontal serait responsable des troubles du contrôle moteur, de l’inhibition et des fonctions exécutives dans le TDA/H. Enfin Stray et coll. (2009)renvoi vers établissent un lien entre le système réticulé et la stabilisation corporelle.
Plusieurs autres études rapportent un effet du MPH sur la motricité dans le cadre d’un TDA/H. Ainsi Brossard-Racine et coll. (2012)renvoi vers ont étudié l’effet du MPH, au terme de trois mois de traitement, sur les troubles moteurs de 49 enfants diagnostiqués TDA/H. La motricité de ces enfants était évaluée à l’aide de la MABC et du Developmental test of Visuo-Motor Integration (VMI, Beery et coll., 2005). Les enfants étaient répartis en trois catégories de troubles moteurs (normal, limite et avéré). Ils étaient évalués au début du traitement et à trois mois de traitement. Le pourcentage d’enfants TDA/H avec troubles moteurs passait de 73,5 % au début du traitement à 55,1 % à trois mois de traitement. Kaiseret coll. (2015)renvoi vers ont réalisé une revue de la littérature portant sur la description des habiletés motrices chez les enfants TDA/H et l’influence du traitement par MPH sur ces habiletés motrices. Plus de la moitié des enfants avec TDA/H avaient des troubles de la motricité fine ou globale. Le type inattention prédominante semblait présenter le plus de trouble de motricité fine, de lenteur dans les temps de réaction et de difficultés dans le contrôle moteur lors de la réalisation de tâches complexes. Le pourcentage d’enfants TDA/H qui amélioraient leurs habiletés motrices sous traitement allait de 28 à 67 % des cas. Dans un article portant sur la comparaison de l’apprentissage d’un nouveau graphème chez des adultes TDA/H avec ou sans médication, Duda et coll. (2015)renvoi vers montrent une amélioration de la fluidité graphomotrice chez les sujets sous médication, contrairement aux sujets sans médication.
D’autres auteurs ont également montré un effet du MPH sur les habiletés motrices pour des enfants présentant un TDA/H associé avec un TDC sans pour autant apporter de réponse sur le mécanisme d’action (direct sur la motricité ou indirect via l’attention ?). Flapper et coll. (2006)renvoi vers ont étudié les habiletés motrices d’enfants présentant un TDA/H associé à un TDC, à l’aide des sous-tests « dextérité manuelle » de la MABC, ainsi que la qualité et la vitesse graphique à l’aide du BHK (Hamstra-Bletz et coll., 1987renvoi vers) par rapport à un groupe contrôle, puis l’effet du MPH sur ces habiletés par rapport au groupe contrôle. Les résultats étaient en faveur d’une amélioration des scores aux sous-tests « dextérité manuelle » et de la qualité graphique. Bart et coll. (2013)renvoi vers ont comparé les performances motrices à l’aide de la MABC et les performances attentionnelles à l’aide du Online Continuous Performance Test (OCPT) (Raz et coll., 2014renvoi vers chez 30 enfants diagnostiqués TDA/H et TDC recevant ou non un traitement par MPH. Les résultats étaient en faveur d’une amélioration significative des résultats des enfants recevant le traitement par MPH par rapport à ceux ne recevant pas le traitement aux différents sous-tests de la MABC et au score total de la MABC. De même, ils montraient une amélioration significative au OCPT chez les enfants avec traitement par rapport à ceux sans traitement. Bart et coll. (2010)renvoi vers ont étudié l’influence du MPH sur 18 enfants âgés en moyenne de 8 ans 3 mois présentant un TDA/H associé à un TDC. Concernant le TDA/H, 5 avaient un profil de type inattention prédominant, 3 un profil de type hyperactif-impulsif, et 10 un profil de type mixte. Ces enfants étaient évalués à l’aide de la K-SADS-PL et de la MABC. L’évaluation à l’aide de la MABC était réalisée soit sous MPH, soit sous placebo. L’étude était réalisée en double aveugle. Les résultats étaient en faveur d’une amélioration significative des performances motrices sous MPH contre placebo pour 1/3 des enfants présentant un TDC. Les auteurs ne donnaient pas de résultats en fonction du type de TDA/H. L’amélioration était observée sur toutes les épreuves de la batterie sauf pour l’épreuve d’équilibre statique. Selon Nicolson et Fawcett (1990)renvoi vers, l’attention ne serait pas requise dans l’épreuve d’équilibre statique, cette épreuve étant sous le contrôle d’un système relevant de la motricité automatique. Les auteurs nuançaient les résultats de leur étude en raison du faible effectif de leur population qui ne pouvait être représentatif de la population des enfants présentant une co-morbidité TDA/H-TDC. De plus, les auteurs ne pouvaient pas conclure sur un effet direct du MPH sur la motricité ou par l’intermédiaire d’un effet sur l’attention.
Néanmoins, plusieurs études soulignent que les effets positifs du MPH sur la motricité ne concernent pas les enfants répondant à un diagnostic de TDC en plus du TDA/H (Kaiser et coll., 2015renvoi vers), que les troubles moteurs se maintiennent malgré la médication en cas d’association du TDA/H avec le TDC (Gillberg et coll., 2004renvoi vers ; Brossard-Racine et coll., 2012renvoi vers ; Kaiser et coll., 2014renvoi vers dans Courtabessis et coll., 2018renvoi vers) ou encore qu’une thérapie motrice est nécessaire au côté du traitement par MPH pour une partie des enfants présentant les 2 troubles (Flapper et Schoemaker, 2008renvoi vers). Dans cette dernière étude, les auteurs ont analysé la qualité de vie de 23 enfants présentant un TDA/H associé au TDC et l’impact du MPH sur leur qualité de vie par rapport à un groupe contrôle. Les mesures de qualité de vie étaient prises à l’aide de deux questionnaires destinés aux enfants et à leurs parents : le Dutch-Child-AZL-TNO-Quality of Life (DUX-25, Kolsteren et coll., 2001renvoi vers) et le TNO-AZL-Child-Quality of Life (TACQOL, Theunissen et coll., 1998renvoi vers ; Vogels et coll., 1998renvoi vers). Par rapport au groupe contrôle, les réponses aux questionnaires traduisaient un bien-être de moins bonne qualité chez les enfants présentant un TDA/H et un TDC en raison de leurs moindres performances motrices, d’une moins bonne autonomie, de moins bonnes compétences cognitives et sociales. Une amélioration des réponses à ces deux questionnaires après prise de MPH pendant 8 semaines était observée chez 18 enfants TDA/H et TDC. Néanmoins, les auteurs précisaient qu’une thérapie motrice associée au MPH était nécessaire chez presque la moitié des enfants présentant un TDA/H et un TDC.
Si le MPH semble améliorer le trouble moteur associé au TDA/H, ce n’est pas le cas lorsqu’un TDC est associé au TDA/H, ce qui suggère qu’on soit alors devant deux pathologies neurodéveloppementales répondant à des mécanismes différents. Dans ce cas, le MPH n’aurait pas d’action sur le trouble moteur lié au TDC.

Autre médication que le MPH

Doyle et coll. (2014)renvoi vers ont étudié l’effet du traitement par caféine, donné dans la période néonatale chez des enfants nés prématurés et dont le poids de naissance était inférieur ou égal à 1 250 g. Il s’agissait d’une étude randomisée caféine contre placebo. Les enfants avec paralysie cérébrale et QI inférieur à 70 étaient retirés secondairement de l’étude. Les résultats étaient en faveur d’une réduction significative du taux de TDC à 5 ans chez les enfants traités par caféine. Dans un précédent article, Doyle et coll. (2010)renvoi vers ont rapporté que le traitement par caféine chez l’enfant prématuré dans la période néonatale améliorait la myélinisation, contrôlée à l’IRM. Cet effet était durable puisqu’à 11 ans, l’IRM des enfants traités par caféine montrait une meilleure visualisation des faisceaux cortico-spinaux. Ces éléments pourraient contribuer à éclaircir les résultats présentés qui restent toutefois à prendre avec précaution dans la mesure où une seule étude rapporte un effet positif de la caféine sur la réduction du taux de TDC chez les enfants nés prématurés.

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